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 Les loups du 13e

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Arnor
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MessageSujet: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyMar 30 Sep - 21:06

Ce RP a été fait à plusieurs sur un autre forum, je le reposte içi, en mettant le nom des écrivains devant chaque post qu'il ont mis en ligne, ainsi que la date.
C'est un RP se déroulant dans l'univers de Warhammer 40.000, avec plein plein plein de gens qui ont écrit dessus =)


Némésis (le 01/09/07)
20ème Darkness Squad

Qui suis-je réellement? Voilà la question que je me suis posé avant que l'on nous jete dans cet enfer qu'est la citée ruche dévastée Karken.

A bord de la navette de transport toute l'équipe était à crans et savait que peu d'entre nous ressortirons de cette boucherie.

Le sergent Velox nous faisait le briefing. Mais je n'entendais que la moitié de ce qu'il disait , trop occupé avec cette question.

Une énorme secousse suivie d'un cri me firent sortir de mes pensées.

-On se fait tirer d'ssus !

Ca commençait bien!

-Pilote ,sortez nous d'cette merde! Et vous autres préparez-vous à sauter!

C'est une fois en position que j'eu la réponse à ma question:
"Je suis Alexander Borkov, du 20ème Darkness Squad des troupes de choc, j'ai été entrainé pour servir L'Empereur-Dieu et protéger l'Humanité.Et je ne reculerai pas devant Ses ennemis!"




Arnor (le 02/09/07)
Mon nom est Louen Faust. Je me demande quel nom m'avait donné ma mere,avant que je n'aterrisse dans cet orphelinat de Kaern. J'y ai vécu une existence rude mais heureuse en compagnie d'autre jeunes dans la meme situation que moi, surveillés par les représentants du progénium.

Tout a coup,je me réveille et me demande pourquoi j'ai rèvé à ça, bringuebalé dans la chimere qui me ramene au poste de commandement. Le pilote est tout a coups arreté par des gardes en uniforme gris et rouille, des vétérans des FDP de Karken. Apres controle de mon identité et les vérifications de routine qu'il serait fastidieux de conter, le véhicule reprends sa route, et arrive bientot en vue du QG.

Il a été installé dans une ancienne maison noble plus épargnée que les autres par les bombardements. Je ne peux tout de meme que m'extasier devant la majesté de l'édifice, toujours noble malgré les impacts d'obus et de roquettes qui l'ont dévasté pendant les premieres semaines de la guerre.

j'execute un salut fatigué face à mes pairs, puis m'assois avec délectation sur un strapontin abandonné, qui me parait être le paradis en comparaison du front que je n'ai pas quitté depuis des jours. En regardant mes mains,je comprends enfin pourquoi tous me regardaient d'un air étrange depuis que suis rentré dans le batiment: Mes mains,et le reste de mon corps et de mon équipement également sont envahis de taches, d'ordures diverses et de poussiere. Seul mon bolter est propre et en bon état de marche. Toute personne qui marche comme nous sur le fil tendu de la vie sait bien qu'une arme bien entretenue fait la difference entre un garde vivant et un garde mort.

Je n'ai pas le temps de songer plus avant a cela que la porte s'ouvre et que l'aide de camp m'invite a entrer dans le "bureau", en réalité guere plus qu'une petite piece sans fenetres, du général avec les hommes assis a mes cotés, que, tellement fatigué, je n'avait pas remarqués avant.

Deux des hommes qui pénetrent dans la petite piece sombre devant moi sont des armoires a glaces vètues de l'armaplast des troupes de choc. Je remarque distraitement que l'un d'entres eux est en train de murmurer des mots doux a son arme tout en la caressant. Celui qui les suit semble ridicule en comparaison des deux montagnes qui se trimbalent devant lui. Il est habillé Du marron et du noir du 13e de Kaern, mon régiment. Je me demande par aquis de conscience de quelle compagnie il provient, mais la house marron sur son épaule ne laisse aucun doute sur son contenu:Il provient tout droit de la 1ere compagnie, les snipers. Le dernier, qui chemine doucement devant moi en lancant sans arret des regards de droite et de gauche est un garde plutot commun,par rapport aux spécialistes entrés auparavant. Bof. Qu'est-ce que j'en ai foutre,de toute facon? Je secoue la tete, dans une pathétique tentative de me réveiller, et pénetre dans la piece.




Urthed (le 03/09/07)
mais moi, j'en ai une définition toute autre, et pour cause je viens d'y passer près de quatres jours...
quatres jours d'angoisse, près de premières lignes, dans un bâtiment miteux en ruines qui nous cachait à peine.
quatres jours sans sommeil, où on se mautit pour chaque fermement des yeux de peure que, dans la seconde, une improbable attaque d'un hypotétique ennemi viendrait à nous tuer pour ce manque d'attention.
quatres jours passés presque tout le temps sur le ventre , à s'en donner des crampes aux vertèbres.
quatre jours de silence, car même les membres de l'escouade, où de ce qu'il en restait, ne parlaient pas entre eux, de peur de se faire repérer.
quatre jours de paranoïa.
quatres jours...

cela faisait quatres jours lorsque j'entendis enfin le message escompté : retour au bercail, un enfer moin douloureux et moin opperssant qui me sembla être le paradis.

arrivé au camp, machinelement je répaitai mon nom et mon matricule pour vérifier si je savais encore parler .
-tobias, 13e de kaern, sniper de de la 1ere compagnie.

j'eus à peine le temps de souffler et de nettoyer mon fusil qu'on me fis monter dans le bureau du pseudo-QG avec deux armoires à glaces que je ne connait pas. en passant par la porte de la pièce, j'apperçois un capitaine qui, si le marron n'est pas uniquement dû à la terre qui le macule, est de mon régiment. il me semble l'avoir déja vu, mais sans plus. je passe sur les autres personnes rapidement et effectue mon salut au général. le skiso à côté me perturbe, il a l'air instable et le voir avec une arme n'est pas pour me rassurer.


Voila, la suite quand j'aurais la motivation pour du copier/coller intensif !
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptySam 4 Oct - 15:49

Posper (le 03/09/07)
Une nouvelle journée morne s'annonce, le ciel rougeoyant, une épaisse fumée masquant le dôme en partie effondré. Nous étions plutôt bien installés, dans cette ruche où tout tombe en ruine, trois habitations reliées entre elles servaient de bastion à notre peloton. Le seul point noir au tableau : le lieutenant, toujours à me menacer de me flinguer pour couardise.

Enfin, une journée comme une autre, ou pas tout à fait, le commissaire de la compagnie se dirige droit sur notre escouade.

« Garde Armstrong ! » cria-t-il .

Pourquoi faut-il que ça tombe sur moi ? Encore l'immense honneur d?aller en reconnaissance ? Non, il ne se serait pas déplacé pour ça. Le lieutenant m'honore suffisamment pour ce genre de mission.

« Vous devez vous rendre au PC du 13ième de Kaern, ils ont une mission spéciale à vous confier, ceci est un immense honneur pour notre peloton c'est la reconnaissance de vos capacité et de votre expérience au combat. Votre gloire rejaillira sur tout votre peloton, des questions ? »

Qui m'avait choisit, pas la peine de chercher bien loin en voyant la mine réjouie du lieutenant, bon bah j'ai plus qu'à y aller...

Même pas de Chimère pour m'emmener, la poisse. En arrivant au poste de garde, suant comme un boeuf, j'ai faillit croire qu'ils n?allaient pas me laisser rentrer. Je n'eus pas cette chance, un sergent me conduisit jusqu'au sous-sol dans un salle sécurisée, un des mecs faisait flipper avec ses mots doux et ses caresses, on aurait dit qu'il confondait son arme avec sa copine, y avait un capitaine, le seul gradé du groupe avec un énorme bolter, ça s'annonçait vraiment pas bien. Je remarquais que deux d'entres eux étaient des troupes de chocs, si cet enculé de lieutenant m'avait recommandait pour une mission spéciale, j'irais le butter cet enfant de salaud. Le dernier du groupe ressemblait à une loque humaine toute rabougrie, il tournait la tête de tout côté, cherchant visiblement quelque chose. La santé mental n'était décidément pas le point fort de ce groupe hétéroclite. En essayant de me faire le plus discret possible je m'assit et fit reposer ma tête contre le mur pour profiter de ce calme bienvenu.




Nemesis (le 03/09/07)
Comme prévu on nous largua près du PC. L'atterrissage se fit sans encombre.
Lors des premiers affrontements notre sergent avait trouvé la mort et je m'étais vu remettre le commandement de l'escouade.

Arrivé au PC, je vis que plusieurs gardes étaient présent ainsi qu'un autre fantassin de choc portant la même armure noir que la mienne. L'un des gardes étant un capitaine à l'uniforme très sale, un autre qui regarde partout autour de lui, a première vue un parano.

On me conduisit a travers le dédale des couloirs fortifiés,pour arriver enfin dans une petite pièce qui devait certainement servir de salle d'attente pour le bureau du général .

Je fis signe au soldat qui s'agitait en tous sens,de s'asseoir au bout de la rangée, pour ne plus avoir a supporter ses ses gesticulations.


Essayant d'arranger plus facilement mon armure noir ,je fis de même .

Ce fut a ce moment que je remarquait le petit homme qui me regardait par dessous le rebord de sa cape qui révéla des yeux gris et cernés .Vu son arme, il n'était surement pas un garde normal.


On nous fit entrer dans une pièce sombre dans laquelle se trouvait le colonel.
Après avoir fait le traditionnel salut on nous fit assoir.




Arnor (le 04/09/07)
"Repos,messieurs" Nous siffla le colonel par sa bouche déformée par une vielle cicatrice.

Tous s'assirent,exepté son aide de camp,qui demeura debout a coté de la porte,tout en gardant son pistolet sous la main et l'oeil sur le garde a l'air dérangé. Bonne nouvelle. Avoir un tel dingue a coté de moi n'etait pas pour me réjouir.

"Je vous ai convoqué,messieurs,parce que premierement, nous manquons de troupes, et que vous etes les seuls que j'ai pu détacher temporairement du front." Son regard s'égara sur l'un des hommes en armure noire, celui qui frottait distraitement son fusil, et un rictus ressemblant de tres loin a un sourire vint éclairer ses levres.

"Bien. Avant toutes choses,j'ai quelque chose a faire,dit il en se tournant pour prendre une épée énergétique dans un ratelier à ses cotés."

"Alexander Borkov! Debout!" Le bibelot ne se fit pas prier et obéit immédiatement. "Nous n'avons pas beaucoup de temps pour les fioritures, aussi j'irait droit au but, par la grace de l'empereur-dieu de terra,loué soit-il à jamais, vous devenez, en vertu des pouvoirs qu'il me confere, Sergent , dit-il en lui tendant l'épée dans son fourreau de fer terne. Asseyez vous"

"Vous prenez,vous et le capitaine Faust ici présent, le commandement d'une operation importante pour notre survie sur cette planete. Nous devons absolument purger l'astroport de la presence de ces fils de putes, et le tenir pendant quelques heures, le temps de recevoir les renforts qui vont arriver. Sauf que si l'astroport est toujours aux mains de l'archi-ennemi quand ils arriveront,ils se feront détruire en l'air avant meme d'avoir pu approcher, à cause du canon anti-aerien en service la bas. Vous devez imperativement le tenir le temps qu'ils puissent amorcer une descente. Des questions?"

- Oui, colonel, dit le petit sniper. C'est pas le boulot des Troupes de choc ce genre de choses?

- Exact, soldat, mais vous en avez quelques uns des derniers membres devant vous.

- Ah....

"C'est tout? bien. Vous partez demain a 5h30 Capitaine,vous prenez les meilleurs membres de votre peloton, sans trop dégarnir nos lignes, et ah! J'oubliais! Le Ding...hem... le garde Armstrong, est déja allé dans ce coin,lors d'une reconaissance poussée dans les lignes ennemies. Il vous sera precieux, alors gardez le avec vous. Sur ce, que l'empereur vous garde. Refaites le plein de munitions et allez dormir, vous allez en avoir besoin"

Un lit!

Empereur-Dieu, depuis combien de temps est-ce que je n'ai pas dormis sur une toile tendue sur deux armatures de métal? Peu importe, je fais un rapide tour des lignes pour récuperer les hommes qui m'acompagnerons demain.

l'équipe d'autocanon de Karl, tous les snipers que je trouve, c'est a dire trois, et quelques escouades de gardes normaux, faute de mieux. Je tombe par hasard sur les vétérans de Noran, que j'embarque également, leur expertise se chiffre en dizaines de morts, un peu de punch en plus me sera utile.

Je leur transmet les consignes du général, les envoie a "l'arsenal", notre maigre réserve de munitions. Je cede enfin et retrouve à grand peine le chemin du hangar miteux ou on nous a installés. Mon lit m'y attends toujours, et je m'y coule avec délectation.

Demain, je sens qu'on me reveillera beaucoup trop tôt....
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 9 Oct - 16:54

Nemesis (le 04/09/07)
A peine arrivé , je suis promu sergent et reçois de plus une épée énergétique, décidemment cette journée commençait plutôt bien.

Le colonel nous fit part de notre mission. Elle consiste a prendre et tenir un spatioport suffisament longtemps pour que des renforts puissent être achaminés a la surface et qu'on puisse enfin botter le cul de ces enfoirés.

"Le boulot de tous les jours quoi!"

Quand le petit sniper entendis ça il resta médusé, quand au parano il semblait plus agité que d'habitude.

Le colonel me confia le kasrkin pour le mettre avec les autres de mon escouade.

"Super un fuseur! Reste a espérer qu'il soit pas aussi fou que le pyromane que j'me trimballe!"

Le capitaine Faust eu le privilège de choisir lui même ses éléments.

On partait a 5H30 ,ça nous laissait le temps de dormir un peu.J'eu du mal a trouver le sommeil, tellement je trépignais d'impatience .

En rêve ,je me vis tenir le spatioport malgré des pertes énormes.Assoiffé de vengeance, je courais droit sur un groupe d'hérétiques armés de simples épées .Je me voyais trancher chair os sans distinction, jusqu'au moment où une ombre immense s'abattit sur moi...

Me réveillant en sursaut ,je me rendit compte que ce n'était qu'un rêve et m'apperçus qu'il était déjà 5H.




Posper (le 04/09/07)
Un colonel entre dans la petite pièce. Un colonel donnant une mission à un capitaine et trois gardes ! Ca sent l'arnaque.

« Vous êtes les seuls que j'ai pu détacher temporairement du front. » Tu m'étonnes, avec la raclée qu'on s'est pris. Puis il fit passer le *hum*, bibelot un peu trop affectif avec son fusil, sergent, je n'eus plus qu'une envie, fuir. Le lieutenant, maintenant un sergent dérangé, où est-ce que je vais bien pouvoir aller moi ?

Le colonel répondit à ma question : « Nous devons absolument purger l'astroport de la présence de ces fils de putes. » De mieux en mieux, voilà que je partais prendre un putain de d'astroport transformé en forteresse par ces monstres. Le dernier endroit que j'avais envie de visiter, c'est bien ma veine, qu'avait-il bien put dire cet enfoiré, pourquoi je me retrouvais dans cette équipe de cinglés où je n'avais manifestement pas ma place.

« Le garde Armstrong, est déjà allé dans ce coin, lors d'une reconnaissance poussée dans les lignes ennemies. Il vous sera précieux, alors gardez le avec vous. Sur ce, que l'empereur vous garde. » Une fois de plus, j'avais ma réponse, lors d'une de mes dernières patrouille, la moitié de l'escouade est morte en sautant sur une mine, depuis je n'entends plus rien de l'oreille droite. Seulement cinq d'entre nous en sont revenus, depuis tous ont été tués ou blessés. Mais bordel on a juste dit dans notre rapport que les démons et leurs sbires tenaient l'astroport et ses défenses, je suis jamais aller très loin et encore moins dans cette astroport. Voilà que j'allais devoir guider ces cinglés.

« Refaites le plein de munitions et allez dormir, vous allez en avoir besoin. » J'allais pouvoir dormir, mais avant, je partis en quête d'une carte du secteur. Grâce au colonel, on me fournit une carte détaillée montrant tous les emplacements ennemis connus. En réalité, la majorité des informations provenait de reconnaissances anciennes, la dernière en date correspondait à la date de notre rapport. Durant une bonne partie de la nuit, j'étudiais cette carte pour déterminer un chemin à travers les lignes ennemies. J'allai me coucher vers 2 h du matin.




Urthed (le04/09/07)
De mieux en mieux... un commando avec un capitaine crade et un fou, et, pardi, un nouveau sergent qu'avait pas l'air ni experimenté, ni enchanté de sa promotion.
Enfin... tout cela aurait pu être supportable si, en plus, ce stupide colonel qui avait mal géré la situation n'ait pas annoncé que la mission qui nous était destinée était suicidaire.
Reprendre le spatioport qu'on a perdu par sa faute, rien que ça. MAIS ON EST PAS DES SPACES MARINES BORDEL!

Et l'heure du départ, franchement, quelle blague, 5h30, juste quand le soleil se est sur le point de se lever, l'enfer pour l'infiltration. Avec ça, plus question de ne pas se faire repérer à découvers plus d'une heure.

Bon, ça allait pas être de la tarte.

Après avoir menacé un serviteur lobotomisé de 40 de QI pour récupérer les plans les plus récents du spatioport, je vis les snipers que le capitaine crasseux m'avaient choisis et leur exposait mon plan. En très gros, c'était de suivre derrière les bourrins et d'utiliser un max les canalisations et les aérations.


5h30... Après moin de 6h de sommeil je me révaillai grace au réveil qui me fit l'effet d'un gosse te gueulant dans les oreilles. Bon... mes couteaux n'avaient pas disparus, mon sniper est en état de marche, et les 15 cellules supplémentaires que j'avais attaché à mon baudrier pour l'occasion étaient toujours là.
Mais quelle occasion déja?...
Ah c'est ça... Quoi!?
Tout d'un coup, mon pessimisme s'envola, remplacé par une sévère envie de se mettre une balle dans la tête en espèrant que ce sera moins douloureux que la mort qu'on va subir là bas...

Allez, zou, il est temps de rejoindre les autres.

Nous avions été rejoins par quelques vétérans, qui me firent gagner l'espoir de se défendre un minimum avant de trépasser.

- Bon alors les deux chefs, vous avez un plan?
- On tape et on entre fit l'armoire à glace bien tarée sur les bords
- Mais la ferme, crétin, lui rétorqua le capitaine qui avait pris la peine de se changer
- Bon, alors, vu que les derniers relevés de position ne sont pas franchement fiables, on y va et on observe. Si c'est surveillé, on passe par les égouts, fit le nouveau sergent.
- Ok, répondis-je, on reste en arrière et on vous couvre.

il faisait encore nuit et la couche de nuages occultait les deux lunes et la brillance de l'anneau qui ceinturait la planête. enfin quelque chose de positif.

nous partîmes donc vers une mort certaine, le plus discrètement possible, ce qui n'était pas facile avec les armoires à glace mal entraînées pour ça qu'on se trinballait.

nous grimpions sur des gravats lorsque le spatioport nous apparut, surplombant les autres bàtiments de sa toure de contrôle géante. et en dessous...

Mon coeur ne fit qu'un tour...

Une troupe d'érétiques montaient la garde.
Je fis signe aux autres de se rabaisser le plus possible et envoyai mon pied sur la face du grand taré qui faisait mine de se lever. Par chance, il n'était pas en position de riposter et les autres le forcèrent à s'allonger.
- C'est surveillé, me demanda un vétérand?

j'indiquai alors la plaque d'égoût qui se trouvais sur ma gauche...
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyMar 28 Oct - 18:10

Arnor (le 04/09/07)
BOOOOUUUUM!

"Putain, à terre!! Quest-ce qui se passe?"

"Capitaine! Je crois qu'un de vos snipers qui a essayé d'ouvrir la plaque d'égout, et sa lui a pas réussi. Meme pas sur qu'on puisse remplir un dé a coudre avec ce qu'il reste de lui..."

" 'Tain! Fais chier! Armstrong,on a un endroit pour se planquer pas loin d'ici? Quoi? Que dalle? Trouve, ou on est tous morts! Les lècheurs de culs du Chaos vont pas tarder a rappliquer! Questudis Thobias? Ok. Allez, dans le batiment, la bas, vous vous planquez et plus un bruit, ou on part tous rejoindre l'empereur."

Apres presque une demi-journée passée a jouer au cache-cache avec les troupes du Chaos, ces immondices sur pattes finirent par rentrer dans leur base, mettant sur le compte d'un disfonctionnement de la charge l'explosion de cette derniere. Et merde. La surveillance allait etre renforcée, maintenant.

"Ok. On attends la nuit, maintenant,elle devrait tomber d'ici quelques heures."

L'astroport étai divisé en plusieurs parties. D'abord une grande tour astrophatique, dont les occupants avaient été tués jusqu'au dernier. Puis des hangars aux toits percés par les bombes, à l'initerieur desquels se reposaient a présent les cadavres des rares vaisseaux encore présents lors de la prise de l'astroport et les soldats ennemis. Ensuite de gigantesques blaukaus dans lesquels veillaient les canons anti-aeriens, dont on voyait dépasser les futs, sur l'aile ouest de l'astrport. Enfin une gigantesque piste permettais l'aterissage des transports de troupes lourds de la Garde Imperiale, qui pour le moment étaient remplacés par les vaisseaux corrompus de l'étoile a huit branches, qui dégorgeaient bataillon apres bataillon de fideles des dieux du Chaos. Il fallait qu'on arrete ce ballet infernal, sinon toutes nos lignes allaient etre brisées. Pour le moment, ils semblaient se rassembler en vue d'une attaque qui, au vu de son ampleur, serait la derniere pour les forces imperiales de cette planete. Ca nous laissait un peu de temps.

Notre premier objectif était simple:Le canon anti-vaisseaux, une sorte de canon laser géant, histoire d'enpecher ces raclures de continuer a descendre des troupes sur le sol, puis dans un second temps, tenir le temps que nos croiseurs puissent chasser de l'atmosphere basse leurs homologues ennemis,et faire descendre les 11 régiments qui attendaient la haut. A ce moment, nous auriont une chance de nous en tirer.

Mais en attendant, nous cherchions toujours le moyen de passer ses enceintes grillagées en parcourues de nids de mitrailleuses, de mines et de toutes ces petites choses qui rendent dangeureuse la vie du garde. A commencer par les Soldats ennemis. A la limite, des cultistes ayant pris les armes n'auraient pas été un trop grand obstacle. Mais il ne s'agissait pas de ces dégénérés

Nos ennemis appartenaient au Pacte du Sang.



Nemesis (le 04/09/07)
Attendant 5H30 ,je me préparais pour cette journée qui allait être éprouvante.

Une fois tout ce petit monde au point de rassemblement,le parano prit la parole:
-Bon alors les deux chefs, vous avez un plan?
-On dégomme tout et on entre! dis-je
-La ferme crétin! me gueula dessus le capitaine.
-bon, alors, vu que les derniers relevés de position ne sont pas franchement fiables, on y va et on observe. Puis on passe par les égouts.

Arrivé près du spatioport on envoya Thobias en repérage.Il nous rapporta qu'il avait repéré la bouche d'égout. Un vétéran s'y engagea ,mais cet abruti ne fit pas fait attention a un éventuel piège et il avait été carrément pulvérisé par l'explosion qui s'ensuivit.

Les hérétiques maintenant au cul a cause de cet imbécile ,nous prîmes la peine de faire une petite partie de cache-cache.
Un affrontement direct aurait été plutôt désastreux vu la taille de la garnison.
Et je préférais garder mon énergie en vu de l'objectif principal.




Arnor (le 06/09/07)
Finalement, Armstrong nous avait trouvé un chemin a travers les défenses ennemies sur un claironnant "suivez moi chef,je m'souviens!" Son itinéraire tenait plus du coup de bol que d'autre chose,mais bon,nous étions parvenus au contact de l'immense grillage sans sauter sur une mine ou tomber sur une patrouille. Il y avait bien eu ces trois pauvres chaotiques qu'on avait croisés, mais ils ne nous avaient pas retenus longtemps, et leur cadavres pourrissaient désormais sous quelques centimetres de terre retournée par les obus.

Le grillage ne nous retint pas longtemps, et nous courrumes par petits groupes jusque dans hangar adjascent au bunker.

"Allez les gens, la fete commence", dis-je en m'adressant a mon petit peloton. Finalement, peut etre que si....et puis merde, plus le temps de tergiverser, quand faut y aller, 'faut y aller.

Je regardais mes hommes se mettre en escouades de 15, avec parfois a l'interieur de chacunes d'elles une arme speciale. je jettais un oeil sur Noran et ses hommes, tous couturés de partout, certains arborant des membres bioniques. Eux n'emportaient pas qu'une arme d'appoint au combat.

Je donnais les consignes a chacun, et choisissait pour venir avec moi les deux troupes de choc un peu dérangées, les trois snipers, et puis Armstrong. Lui, il fallait l'avoir a l'oeil ou on le retrouverait dans le prochain transport ayant pour destination une autre planete. Et puis basta. D'apres les plans de Thobias, on allait déboucher dans une gallerie Large de quelques centaines de metres, avec une entrée comme celle ci à chaque extremité. Je pouffais interieurement en pensant que ces enflures, tellement surs d'etre en sécurité, n'avaient meme pas pensé a faire garder serieusement les entrées. Quelques pauvres sentinelles qui avaient rejoins leurs dieux de maheur. On allait leur faire payer.

Le sergent maboul dégaina son épée et désigna la commande d'ouverture de la porte blindée. Rien de plus qu'un petit boitier encastré dans le plasbéton du mur. Je n'osait meme pas imaginer ce qu'il pouvait y avoir derriere. Je lui fit un signe de tete tout en armant mon bolter.

A partir de ce moment,tout sembla se dérouler au ralentis. Le segent Borkov appuya sur la commande d'ouverture. La porte s'entrouvrit et mes hommes commencerent a passer a travers la mince ouverture. Je m'y engouffrait aussi a la suite de quelques hommes. Je découvrit avec plaisir que les chaotiques adjascents a la porte avaient étés fusillés sans autre forme de proces. Maintenant, il allait falloir faire vite et bloquer l'autre porte, distante d'un kilometre et demi, avant qu'une riposte organisées ne puisse se mettre sur pied. Je vis les vétérans et l'équipe d'autocanon de Karl se mettre a couvers derriere une gigantesque turbine, percée de tuyaux et de parcourue sur plusieurs étages par une passerelle. Les Vétérans leverent leurs armes et le sang se mit a couler. Je me précipitait a leur suite,et vidais une bonne trentaine de bolts sur les formes rouges parcourant la structure, qui traverserent aussi aisément cloisons et armures avant de pénetrer la chair et de la faire exploser de l'interieur. Un grand calme prit tout a coup sa place, et on n'entendis plus que les rales des blessés et des agonisants.

Les troupes du pacte avaient du se replier un peu plus loin et nous y attendaient en embuscade. Merde. Mais la porte DEVAIT etre fermée,si nous voulions survivre plus d'une demi-heure. J'ordonnais donc au lieutenant Ryan de prendre quelques escouades et de couvrir le flanc gauche. Rea, la seule femme gradée du régiment, le 13e étant un régiment mixte, se chargerait du droit et nous, Nolan, ses vétérans, et mon escouade jourions le rôle "d'appats". Je devais montrer l'exemple et partir au feu.

Mon pere m'emmenait souvent pecher dans les rivieres de ma planete natale quand j'etait petit.
La peche m'a appris une chose.
Le ver a tres peu de chances de s'en sortir.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyVen 31 Oct - 21:57

Nemesis (07/09/07)
L'affrontement était total de partout sortait des renégats, de partout sortait des fusils, des épées, des mitrailleuses, partout on croisait le fer ,tout particulièrement moi. Me fous de crever ou non du moment que je les tuais tous.

Un, deux, trois, quatre..... je ne sais déjà plus combien sont passés sous ma lame, peu importe, du moment que ces traitres crevaient jusqu'au dernier.

Le hangar abritant la gigantesque batterie de laser était jonché de débris et de tuyaux éventrés. Les snipers avaient pris position dans des tuyaux et l'autocanon avait fait de même, mon escouade et celle du capitaine nous étions engagés dans une travée en dégommant tout ce qui arrivait sur nous.

Nous subissions des pertes, c'est vrai mais mon escouade quand à elle était trop bien entrainée pour se laisser avoir et nos effectifs restèrent intacts.

Je positionnai mon escouade pour couvrir l'avancée du capitaine tout en faisant attention à ne pas exposer mes hommes, mais des mitailleuses nous compliquaient parfois la vie.

Pour remédier a ce léger contretent j'envoiyai le pyromane avec un ou deux hommes a chaque fois faisant tout cramer. Il gueulait comme un fou furieux en criant :"A mort! Brulez ces enfoirés! Butez les!"

"Tant mieux ,il est chaud!"



Arnor (08/09/07)
10 metres. Putain
20 metres. Putain
50 metres. Putain
100 metres. Putain.
150...

Blam! merde!

Des soldats rouges sang sortaient de partout,ils étaient restés cachés jusque la dans des zones d'ombre, des anfractuosités, ou autres. Et maintenant ils nous tombaient dessus par dizaines, baillonettes aux canons. Il me restait une vingtaine de vétérans avec moi, et il allait falloir ne pas mourir en attendant que les escouades des flancs entendent la fusillade et reviennent vers nous. A moins qu'ils n'aient étés eux aussi attaqués et ne combattent maintenant pour leur survie. Et merde.

Pas le temps de penser, la prochaine reflexion que j'aurait sera quand je me serait débarassé des fantassins qui me chargent.

J'en abbatit un d'une rafale mal ajustée de mon arme et tentait de m'abriter derrierre un tuyeau posté ici on ne savait pourquoi. Je vit l'autre malade de troupe de choc passer au fil de sa nouvelle épée quelques hommes qui s'étaient approchés un peu trop pres. Il eut un instant d'hesitation et un sourire fendit son visage quand il vit son comparse ajuster un groupe de soldats ennemis dans les hauteurs et les liquefier d'un seul coup de fuseur. Les vétérans s'étaient ressaisis et combattaient maintenant dos a dos contre les traitres, qui, meme si ils n'avaient pas le talent et le savoir-faire des vétérans, creusaient une breche dans notre cercle défensif.

"La bas! attention, derriere!" je me retournait et vidait une dizaine de bolts au hasard, avant de me replanquer pour faire a nouveau feu sur l'ennemi en comutant mon bolter en mode semi-automatique. Le casque de l'un des pactes du sang explosa de l'interieur, tapissant le haut de son armure de matiere grise et informe.

Je vis aussi le soldat du pacte qui arrivait sur moi. Trop tard. Je ne pourrait pas esquiver sa lame. Clic. Et Plus de munitions. Je dégainais rapidement mon poignard et déviait une tentative redoudable visant a répandre mes entrailles a l'air libre. Je lachais mon couteau quand il planta sa dague dans la garde. Plus rien. Mort.

Alors que je me résignait a rejoindre l'Empereur dans les plus brefs délais, surgit dans mon champ de vision La silhouette fluette d'un sniper qui essaya d'empoigner le soldat du pacte. Une décharge brutale l'envoya rejoindre ses ancetres. J'avisait une barre de métal alors que l'autre plongeait pour m'épingler et lui envoyait en pleine face. Sa baillonette ripa contre mon épauliere pour venir m'entailler le cou. Je criais et m'agittais sous son corps pour éviter de me faire planter. C'est alors que je me rendis compte qu'il ne bougeait plus. Ma barre de métal lui avait fait remonter l'arrète du nez dans le cerveau. Beurk.

Des cris. Enfin! Les escouades des flancs arrivaient! Les heretiques, pris entre deux feux, ne tarderent pas a sucomber jusqu'au dernier.

Toujours couvert de sang, je me relevais et regardais autours de moi. Les vétérans avaient fait un carnage, mais au moins une dizaine d'entre eux avaient trépassés. Le second de Nolan baignait dans son sang, et ce dernier lui tenait la main pour accompagner ses derniers instants de vie terrestre. Un spasme. Un peu de sang dans la bouche. Une derniere tentative de parler.
Fini.

Je trébuchait et l'autre grand machins des troupes de choc déposa son fuseur pour pouvoir me soutenir et jeter un oeil a mon cou.

"Bon, vous devriez vous en tirer ça n'as pas l'air trop prof..." il se tut, et je vis une de ces raclures du pacte, baignant dans ses tripes qu'il retenait d'une main, un fusil encore fumant a la main.

"batard! Tuez le!"

Je vis le servant du Chaos m'adresser un sourire rempli de morgue avant que les armes des vétérans ne le réduisent a un tas de bouillie sanguignolante.

Et merde.



Urhtred gohslord (08/09/07)
Le bordel... c'est ça. c'est le mot qui correspond le mieux à la situation. c'est le bordel.
un membre de l'escouade des snipers s'était fait sauté en ouvrant la plaque d'égoût, nous avions traversé les canalisations sans trop de problème, distribuant la mort à quelqu'hérétique qui la voulait, on était entré dans le corridor et avions refermé la porte de justesse.

Mais le pire nous attendait.

J'étais dans le groupe du capitaine.

Nous, les snipers, nous déplacions à couvert pendant que le capitaine et ses vétérans allaient en plein milieu d'une travée, aucunement protégés.
Soudain, alors que nous approchions, le pacte du sang nous tomba dessus.
La battaille faisait rage.

J'étais bien prudemment caché et j'essayait tant bien que mal de régler mon viseur sur les ennemis dans la cohue. Visant à chaque foie la tête, non pas par vanité mais parce que c'est plus facile de la viser lorsque la cible est au corps à corps et qu'il est difficile de distinguer une armure rouge d'une noire recouverte de sang, j'arrivai à un compte respectable pour un sniper de victime.
Soudain, je détectais un mouvement à la périphérie de mon champ de vision.
Une force de trois hérétiques allaient nous prendre à revers et provoquer un mouvement de panique dans nos rangs. J'en eu le hoquet.
merde, j'étais repéré. Ils se dirigèrent vers moi et je les réglais sur mon viseur tout en indiquant au sniper le plus proche de les prendre pour cible.

Nous en décendîmes deux.
Je n'allais pas avoir le temps de viser le troixième.
Il était sur moi. je jetai mon sniper à terre et dégainai mes couteaux. le soldat qui me faisait face n'était pas habitué à combattre des petits et tenta de m'envoyer un coup à la tête.
J'eus à peine à me baisser... ça a du bon d'être petit... ET PUIS NON!
Je lui envoyai un vicieux coups de pied dans l'entrejambe et il se plia en deux. A ce moment là un laser vint le cueillir à la tête.
L'autre sniper venait de lui faire exploser tout ce qui partait de la base du cou et mon armure était maculée de sang d'hérétique.
La bataille était un vrai carnage.

"Là bas! attention, derrière!"
quelqu'un gueula.
Je me retournai d'un mouvement vif et ne vis personne. Alors je compris.
c'était moi la cible!
J'eus juste le temps de me jeter à terre qu'une rafale de blots traversait l'espace où je m'étais tenu un moment auparavant.
Je ramassai mon sniper et tentai d'atteindre une position surélevée. Je me juchai sur un conduit d'aération tant bien que mal et tirais sans viser dans la masse des hérétiques qui se pressait sur les défenseurs.
Avec une joie macabre, je me mis alors à viser les parties du corps suceptibles de donner des résultats originaux. Tant qu'à mourir, autant le faire dans le maximum d'estéthisme possible.

Une main aux ongles incroyablement longs m'aggrippa soudain le pied et me tira en bas. je pointai mon arme vers sa bouce et tirai.
du sang gicla.
Il réussit néamoin à m'attirer dans sa chute et je tombai lourdement au sol.
Les derniers hérétiques trépassaient à ce moment là.
Je m'examinai. J'avais une où deux cotes félées et probablement aussi mon épaule droite.

Un agonisant tira sur un gars qui soutenait le capitaine et se fit exploser la tête pas des vétérans vengeurs.
Et merde
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 15 Jan - 20:56

Nemesis (le 15/09/07)
Trancher, transpercer, décapiter, tuer , .... toujours ce même refrain qui n'arrêtait pas.

Au fur et à mesure que nous nous approchions de la batterie laser les combats étaient de plus en plus intenses.

"On y est presque !"

Les cadavres de ces enfoirés s'empilaient indéfiniement.

"Combien ils sont, bon sang !"

Encore 100/50m et on y est. L'autocanon et les snipers que j'avais oublié devaient en chier eux aussi.

Jusque là 1 seul de mes kasrkins y était resté et j'esperais que cela resterai ainsi, mais la Destin en décida autrement.

Un énième groupe d'hérétiques nous tomba dessus. Mes frères d'armes combattirent dos à dos, contrairement à moi qui les protégeais du mieux que je pouvais en démenbrant et massacrant tout ce qui passait près de moi.

Le capitaine était dans la merde, sans parler de ses vétérans qui se faisaient décimer. Tout en explosant la tronche d'un de ces connards, je vis que le capitaine avait été touché.

Une fois le dernier hérétique du groupe butés de mes propres mains, je pus constater les dégâts. Le 2nd de Nolan baignait dans son jus et tenta une dernière parole avant de rejoindre L'Empereur.

- Mcpherson, dis-je en montrant le capitaine.

Le kasrkin accourut pour aller aider Faust à se relever.
....

"CLAC!!!"

- Batard! Butez-le!

En me retournant j'apperçus avec horreur qu'un agonisant en avait profité pour tirer dans son dos.

- NOOON!



Urhtred (le 15/09/07)
Tout le monde était aux aguets.

Le capitaine passe en revue les troupes avant de se remettre en marche.
On s'en était plustôt bien tiré.

Pour moi, en revanche, ça ne se passait pas comme prévu. Mon épaule semblait s'être au moin félée et la visée allait s'en ressentir.

Bon, les blessés avaient été pansés où achevés et nous pouvions repartir.

Dans une ambiance plus que stressante, nous avancions donc dans la travée. J'avais constamment le fusil à l'épaule et mon doigt me démangeait atrocement.

J'ordonnai à mon escouade de reprendre le mouvement à couvert.

j'étais inquiet. J'avais fait le con lors de la dernière escarmoiche et sur mes 18 cellulles de départ, il ne m'en restait que 9.

Ca allait chier.

Soudain, j'eus une idée saugrenue.
J'en parlai par radio au capitaine et au nouveau sergent :
- Eh, si je tirais dans le vide?
- Quoi? Mais pourquoi? Tu veux utiliser des cellules dans le vide me répondit une voie anonyme, trop déformée par la radio.
- Nan, mais avec un peu de chance, ils se croieront découverts et on évitera une embuscade.
- Ok comme tu veux.

Je tirai donc deux foies d'affilée dans des sens différents.

Le résultat ne se fit pas attendre...
Un hérétique surgit devant nous...
Il était seul.
Tant pis, ce sera ça de fait, je lui tirai dans la tête.
Click. Click
Et merde... plus d'énergie dans la cartouche.

Devant nos airs médusés, il commença à rire. Il en était à peine à reprendre son souffle qu'un de mes laser lui empêcha de rire à jamais. Je venais de lui traverser le cervelet.

Plus que huit cellules...



Onox (le 21/09/07)
- Piouf ! Ca s'est calmé. Hein Bob ? dis je au bleu.
- Je m?appelles pas Bob ! insistat il.
- Bouah on s'en fou. Tiens un message sur la radio ... Ce qu'il est con celui la, faut pas tirer dans le vide.
Je fut coupé net dans mon élan de moquerie, sa drôle de tactique avait fonctionné.
- Comme quoi, y en a qui ont du pot. Continuais-je. C'est assez calme quand même. Vérifie les munitions , on en a combien ?
- Deux chargeur et demi à peu près.
- Mouais. Regarde devant avec les jumelles si y a un truc louche. 'Faut pas qu'on reste ici.
Le bleu s'exécuta. Pendant ce temps je regardais autour de moi pour voir l'état des autres soldats. Il semblait y avoir des morts et quelques blessés, ça commence plutôt bien comme mission en fait. D'habitude, on se faisait surprendre et charcuter par un truc.
- Karl , en face ! Ils installent un bolter lourd ! cria Bob.
- Merde ! A couvert ! A couvert ! Hurlais je à mon tour
J'eus à peine le temps de finir ma phrase que ces chiens nous crachaient leur bolts par rafales. Les balles touchaient les hommes ou le sol dans de grandes gerbes de sang ou de plasbéton. L'éclat des blots faisaient briller le sol sur leur passage. Tous les hommes se mirent à plat ventre par réflexe, quant à moi je me cachais derrière l'autocanon. J'essayais de me concentrer pour tirer sur eux. Mais au moment de tirer, l'impact d'une balle envoya des étincelles dans mes yeux. Mon tir se termina juste aux pieds de l'arme lourde. Ce tir bien que raté stoppa leur rafale quelques secondes.
Durant ce court répit, j'ajustais ma visée droit sur le bolter lourd.
- Tire ! Me lança Bob qui se colla contre l'autocanon.
- T'en fais pas je sais ce que je fais!
Le feu ennemi repris de plus belle en plein milieu de ma phrase. Je répondit au feu par le feu en appuyant instinctivement sur la gâchette. Je me bloquais comme je pouvais, forçant sur mes jambes, afin de gagner un maximum de précision. Chacune de mes salves me rapprochaient de plus en plus de ma cible. Mais mon immobilité me rendait aussi vulnérable. Je me disais " ça sera un duel entre lui et moi" et un sourire jubilatoire se dessina sur mon visage.
Un premier obus effleura le blindage du bolter. Les suivantes ne laissèrent aucun répit à l'arme lourde. Les rafales du bolter lourd, sous la force des chocs, commençèrent à vaciller et à se perdre dans le décor. Soudain l'arme explosa dans un jet d'étincelles et de métals nettoyant ainsi le trou de ces affreux.

Le calme revint de nouveau.

Les gars se regardaint les uns les autres pour vérifier que tous étaient sains et saufs.
« Alors tu vois ! Je suis un bon, c'est tout ! Ha ha. C'est quoi ton nom alors ? » ricanais je à Bob. Il me répondit par un murmure, je compris alors qu'il était blessé.

- Et merde ! Médic ! hurlais-je à tout poumon.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyMar 10 Fév - 21:15

Arnor (le 25/09/07)
Apres l'avertissement de Karl et sa destruction de l'arme lourde ennemie, tout le monde, y compris moi, s'était relevé et constatait les dégats. Autant dire que tou le monde courait partout.

"Lerf! on a des blessés par ici! Grouille" et c'etait a peu pres partout la meme chose, exepté chez les vétérans qui s'étaient mis a couvert assez tôt pour ne pas s'etre pris trop de tirs. "Bon, on continue, Lerf, toi et tes assistants, vous restez ici et vous essayez d'en repriser un max avant qu'ils ne perdent tout leur jus" dis-je a mon médic et ses deux aides, qui opinerent du chef pour signifier que l'ordre avait été bien recu. "Palu, tu prends ta radio et tu fais savoir aux deux autres groupes qu'ils ramenent leurs jolies feses par ici vite fait, on approche de la porte.
Nolan! il nous reste combien d'hommes?" Je jettais un regard aux alentours " heu, d'hommes et de femmes, dis-je en constatant le regard noir que me jettait l'une des vétérans, pardon. Alors?"
-Je sais pas, Capitaine!
-Compte! T'as 2 minutes,le temps que le reste de l'effectif revienne.

On étaient encore onze vétérans, un servant d'arme lourde, trois fantassins de choc. Il restait le sniper que j'avais vu dans le bureau du général, mais ses deux comperes avaient fait une rencontre breve mais intense avec une rafale en essayant de se mettre a couvert et etaient a présent un peu "sciés" par cette rencontre.
Dix-sept gardes.
Et d'apres les infos recues par Palu, Rea et Ryan avaient encore a eux deux soixante-dix gardes. C'etait peu, surtout étant donné qu'on allait devoir prendre d'assaut une position bien défendue du pacte.

On longeait le "cache flammes" de la batterie, et les dimensions du canon nous firent nous sentir tout petits. Je n'imaginait meme pas comment des etres humains avaient pu construire ça. Enfin bon.

Le point positif était que maintenant, ils devaient tous etre au meme endroit en train d'attendre les renforts que leurs dieux noirs voudraient bien leur envoyer.
Et de NOUS attendre.
Merde.



Urhtred (le 27/09/07)
et me voila le seul survivant de mon escouade de glandus

à ma grande surprise ma tactique avait marché. ça nous avait permis de ne pas se retrouver au corps à corps dès le début des hostilié.

le seul problème c'est que j'avais pas prévu l'arme lourde. MAIS POURQUOI CES CONS AVAIENT BIEN PRIS UNE ARME LOURDE POUR DE L'EMBUDCADE BORDEL!
nan mais c'est vraie quoi, pourquoi faut il toujours que les ennemis aient toujours un truc qui est pas prévu?

enfin bref, ils avaient une arme lourde. la suite avait été une hécatombe. ils avaient tiré à puissance maximum et les gardes étaient tombés comme de mouches. les rafales déchiquetaient chaire et armure tandis que notre arme lourde à nous tentait d'abattre la leur.

j'avais ordonné à mon escouade de se mettre à couvers et d'avancer. ainsi, nous aurions de meilleurs chances de tuer et s'ils voulaient nous avoir, ils devraient détourner des tirs qui n'allaient pas tuer encore plus de collègues.
j'ordonnai donc.
pas de réponse.
je me retournai et vis mes deux confrères de sniper tomber, l'un avec la tête désagrégée et l'autre simplement démembrer par la violence des chocs.

alors que j'observais, incrédule, la scène, une explosion me tira de ma torpeur.
leur arme lourde venait d'exploser.

le calme retombait et je m'approchai de cadavres de mon escouade pour les dépouiller de leurs munitions. j'allais faire payer ces hérétiques en utilisant mon arme à pleine puissance.

j'entendis le capitaine ordonner, on allait bientot repartir.




Arnor (le 28/09/07)
La porte était, comme sa jumelle d'il y a un kilometre et demi, gigantesque. En plasbéton renforcé, commandée par des vérins titanesques postés sur ses charnieres. et la commande d'ouverture se trouvait encore contre le mur. merde. Et remerde.

Tous étaient anxieux. Meme avec le renfort des escouades des flancs, on allait surement tous y passer. Je voyais le sergent maboul, avec son eternel sourire psychotique accroché au levres. Le petit sniper en train de faire les poches a ses petits camarades. Nolan en train de discuter avec ses hommes en plaisantant. Rea en train de faire une bise a Karl, histoire de lui souhaiter bonne chance. Ptain, ce mec a une chance pas possible. Il y une seule femme major dans le régiment et il faut que ce soit lui! Je repense une derniere fois a ...personne. En fait, je suis tout seul. Personne a qui me raccrocher, personne. Si! juste deux choses. Je le tiens entre mes mains et dans mon coeur: Mon bolter et ma foi!

je me releve et fais passer le message de se mettre en marche aux sergents. Tous me regarde d'un air triste et abattu. Sauf bien sur l'eternel malade et sa lame energetique, qui chemine à la tete des reliquats de son escouade un sourire beat sur le visage. Je rejoins la mienne et jette un bref regard qu balaie l'ensemble de ma modeste compagnie.

"N'oubliez pas que tous ceux qui survivent derriere nos lignes dépendent de notre mission! Je vous demande un dernier effort, pas pour ceux qui attendent dans leurs vaisseaux la haut, a regarder des matricules et des statistiques des pertes, mais pour tous nos potes restés au front! Et puis aussi pour les civils qui ont été s'abriter derriere nous, les hommes restés fidele au rayon d'espoir de l'empereur! ce sera notre derniere bataille pour beaucoup d'entre nous. J'ai été fier de comabttre a vos cotés! Si on ne se revois pas apres..."

"Que ce soit à la droite de l'Empereur!"

Braves gars.

tous se mirent en marche vers la porte, et ce qui serait notre victoire et notre défaite.

Comme à l'entrée, la travée s'ouvrait sur un espace dégagé de quelques metres, parcourus seulement de rares couverts. Merde

Comme pendant la traversée, Les escouades des flancs reprirent leurs places respectives et les véterans me suivirent au centre.

Des lasers et des balles tracantes commencerent à nous environner, tirés depuis les structures collées aux murs et depuis le sol.
"Nolan! tu avance et tu les occupe un max sans vous faire tuer tous! Borkov! Je te fais confiance, tu va t'occuper de cette putain de commande de fermeture. Vous suivez Ryan et vous y allez quand vous etes sur de pas crever avant de l'avoir activée! Ryan! Rea, vous avancez et vous allez aussi loin et aussi vite que vous pouvez! Nolan! on vous couvre, go! "

Tous se mirent à courrir vers leur mort, moi y compris, tirant sur tout ce qui portait du rouge. PLusieurs silhouettes s'effondrerent parmis les baricades de fortune, des membres arrachés ou carrement éviscérés par la puissance des bolts. L'autocanon se mit à ouvrir le feu une dizaine de metres derriere moi, accompagné du sniper solitaire qui avait préféré ne pas monter à l'assaut. Les claquements secs de ses lasers à pleine puissance continuerent un temps jusqu'a ce qu'il doive changer de cellule. J'avais emmené plusieurs gardes avec moi et il tremblaient, planqués avec moi derriere un amas des tuyeaux percés par les lasers du pacte. Je mis ma baillonette en place sur le support magnétique du bolter et décomptait jusqu'a trois avec mes doigts. Je sortit de mon couvert sur un "En avant bande de trouillards!"

Sept des quatorze gardes moururent sur le coup. Deux autres ne virent jamais se qui se trouvait derriere la baricade. Les cinq autres et moi meme tomberent sur des chaotiques occupés a essayer de nous empaler à grands coups de baillonettes. J'en esquivait un et lui plaquait mon bolter sur la tête, avant de m'en débarasser d'un unique bolt qui réduisit son cerveau en purée. Les gardes bondirent à ma suite et finirent d'ouvrir une breche dans leur défense. "En avant, criais-je encore, ils sont foutus!"
D'autres escouades avaient fini par nous suivre ou par ouvrir d'autres breches et taillaient maintenant les corrompus en pieces. C'etait fini.
Ou presque.
Je vis une ombre immense se profiler sous l'arche de la porte que le sergent venait de commencer à fermer. "Merde....."

Une machine de quatre metres de haut montée sur quatres pattes métaliques, qui pointait un obusier vers Borkov. "attention! Borkov! A terre!!"
Malgré l'avertissement, il fut projeté dans les airs par la force de la déflagration qui l'aurait pulvérisé si il n'avait pas roulé de coté.
Le defiler abandonna cette cible et commença à courir en agitant ses deux membres anterieurs armés de scies tournantes et de lames. Droit sur nous.


Merde.
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Nemesis

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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyVen 13 Fév - 20:40

Nemesis (29/09/07)

Une assez grande porte se profilait devant nous . Plus personne à l'horizon.

« N'oubliez pas que tous ceux qui survivent derrière nos lignes dépendent de notre mission! Je vous demande un dernier effort, pas pour ceux qui attendent dans leurs vaisseaux la haut, a regarder des matricules et des statistiques des pertes, mais pour tous nos potes restés au front! Et puis aussi pour les civils qui ont été s'abriter derrière nous, les hommes restés fidèles au rayon d'espoir de l'empereur! ce sera notre dernière bataille pour beaucoup d'entre nous. J'ai été fier de combattre a vos cotés! Si on ne se revois pas après..."

Après un discours sur une soi-disant prochaine mort du capitaine très beau je dois avouer, nous nous mîmes en position, prèts à recevoir ces enfoirés comme des princes!

Mais malheureusement il restait encore une dernière poche de résistance pour arriver à la porte.

Les balles se mirent à pleuvoir. Recommençant mon éternel carnage je parvins à me frayer assez facilement un passage entre les lignes ennemies, à coup d'épée dans le bide bien sûr!

"En avant bande de trouillards!"

Me précipitant vers la commande de la porte et décapitant au passage improprement un renégat je pus voir que toutes les autres escouades avaient réussi à se tailler un chemin par le sang!

"En avant, ils sont foutus!"

Les derniers promptement massacrés, je n'attendis pas pour ouvrir la porte et courir en plein milieu de cette dernière.

Une ombre énorme me recouvrit , « comme dans mon rêve »
Je n'eus que le temps d'entendre l'avertissement de Faust et d'effectuer une roulade.

"attention! Borkov! A terre!!"

Je fus projeté dans les airs et atterris à moitié conscient un sifflement dans les oreilles! J'entrevis les derniers membres de mon escouade se précipiter vers moi pour me mettre a couvert. Puis plus rien, rien que le vide.




Urhtred gohslord (30/09/07)

Et voila, c'est encore le bordel.

Nous étions devant la grande porte qui ouvrait sur la batterie antiaérienne et notre mort à peu près certaine.

Les autres gardes me regardaient un peu de travers du fait que je dépouillais mes "camarades" de leurs cartouches. Tant pis pour eux s'ils ne comprennent pas, et quand bien même, s'ils vont dans un au-dela quelconque, ils n'en auront pas besoin.
Avant de repartir, le capitaine nous fit un petit discours comme j'en avais si souvent entendu.

"N'oubliez pas que tous ceux qui survivent derriere nos lignes dépendent de notre mission! Je vous demande un dernier effort, pas pour ceux qui attendent dans leurs vaisseaux la haut, a regarder des matricules et des statistiques des pertes, mais pour tous nos potes restés au front! Et puis aussi pour les civils qui ont été s'abriter derriere nous, les hommes restés fidele au rayon d'espoir de l'empereur! ce sera notre derniere bataille pour beaucoup d'entre nous. J'ai été fier de comabttre a vos cotés! Si on ne se revois pas apres..."

"Que ce soit à la droite de l'Empereur!" avaient t-ils tous hurlé en choeur.
Moi en revanche, j'avais gardé le silence.

Et ces cons y croyaient sûrement, après un si beau discours motivé plus par le désespoir qu'autre chose et que je soupçonnais n'avoir été dis que pour rassurer le capitaine qui avait eu la connerie de ne pas tout faire pour être le moins possible au charbon.

Moi au moins, j'avais eu la brillante idée de, puisque j'avais été réquisitionné dans la garde impériale et que je n'avais pas les compétence pour être administrateur, de me classer parmis les snipers les plus fiables et d'arriver à un point où l'on n'oserait pas penser me déloger de ma fonction pour me foutre au close.

Bon, bah c'était pas tout ça mais falait y aller.

Le capitaine donna des ordres auxquels je ne prétais qu'une attention distraite et ne pris même pas la peine de venir me parler. Dans son esprit je devais être un atout mineur et trop négligeable. j'allais lui montrer le contraire.
J'observai alors le sergent psychotique qui se régalait déja du massacre à venir avec un sourire béat. L'avoir à nos côtés me rassurait un peu. Vu son caractère, il aurait vite fait d'aller taper au corps à corps et d'occuper ainsi une troupe, qui ne nous tirerait pas dessus pendant ce temps.

Ce gars la devait précher le bourrinisme à l'état pur... faites qu'il ne rejoigne pas le pacte du sang avec l'idée d'avoir encore plus de carnage.

Nous avançâmes.
Soudain, une pluie de balle s'abatit sur les escouades envoyées en premier. Ca me permis au moin de répérer d'éventuels tireurs embusqués... il n'y en avait pas. Les projectiles venaient principalement de dispositifs de tir automatisés où commandés à distance. Bref, rien où l'on puisse viser une tête.

Comme promis, je réglais mon arme sur le débit maximum

Bon, c'est pas tout ça mais fallait se mettre en position. Je suivis une escouade, profitant de ce couvert humain et mouvant, avant de m'en détacher pour venir me plaquer entre une machine et le mur
Je me mis à tirer, usant de la technique "balgue" des snipers qui consistait à viser l'arrière du coup. Selon certains, les plus doués arrivaient à sectionner un bout de la moelle épinière sans tuer la cible tout de suite, qui s'écroulait dans une douleur inimaginable. Cependant, réglé à fond, le laser faisait plutôt exploser les têtes qu'autre chose.

Les lasers volaient aux cotés des gardes, venant parfois leur cramer quelques cheveux au passage, pour ce qu'ils en avaient.

Alors, je vis le capitaine regarder en arrière et prendre un visage horrifié.
Je regardai dans cette direction et... OH PUTAIN DE MERDE!
Un monstre métallique se dressant sur quatres pattes allait découper le sergent en deux.
Soudain, un tir de fuseur vint le cueillir à la jambe...
D'où qu'il vienne, il sauva au moin la vie du sergent, qui se fit juste jeté négligeamment conte un mur.
Je détachai mon regard de la monstruosité pour voir un groupe d'êtres élancés finir sous les coups d'un obut.

"cap'tain, mais qu'es-ce qui se passe bordel?"

Certains allèrent vers le capitaine dans un élan de compassion, sans se rendre compte qu'ils étaient totalement à découvert. Ils se firent tirer comme des lapins.
Je repris mes tirs, sans cesser de jeter un oeil sur le sergent qui semblait se réveiller peu à peu et... mais qu'es-ce qu'il fait ce con? La leçon de tout à l'heure ne lui a pas suffit?
Le sergent se précipite donc, comme un maboule qu'il est, sur la machine de combat en l'injuriant allègrement.
Enfin il tombe littéralement sur le capitaine, ce qui le stope dans sa course folle et effrénée. ça fera une perte inutile en moins.
Mais... mais qu'es-ce qu'il fait? Il recommence à l'insulter. Je vois alors le capitaine et tous ceux des environs pointer leurs armes sur le defiler. Ah, ça y est, j'ai compris le plan. Je pointe moi même mon arme sur la tête de ce tat de ferraille.
Je n'y pense que maintenant mais il faudrait peut être que je commence à brancher mon casque de communication de temps en temps quand je tire...
Alors, le capitaine donne le signal. Une grêle de tir s'abbat sur la machine. Petit à petit, elle cède et sa tête décolle finalement en arrière sous les coups répétés de mon laser. La machine retourne à son état originel de pièce de ferraille détachées.

Pfiou, le hangar est sécurisé.
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Nemesis

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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyVen 13 Fév - 20:44

Nemesis (01/10/07)

Le néant total.
Rien que des bruits, des explosions, des tirs, des balles qui ricochent, les cris des mourants.

Puis j'entends à côté de moi le son mat d'un corps qui s'effondre. L'odeur de la chair brûlée et du sang viennent jusque dans mes narines et me réveillent lentement.

D'abord des images floues, puis plus précises d'hommes courant et tirant au jugé.

C'est alors que je la vois. ELLE!

D'un bond je me met sur mes pieds, sort de mon couvert et fonce sur la machine démoniaque.

"Saloperie, je vais te fracasser ta gueule sale boîte de conserve de mes deux yaaaaaaahhhh !!!"

Soudain, je prends quelque chose sur mon flanc droit, asser fort pour fort pour me faire tomber.

C'était le capitaine!

- T'es malade ou quoi ?! s'écrit-il

Mes kasrkins me rejoignent butant au passage et faisant cramer une bonne dizaine d'hérétiques.

- Capitaine! Le hangar est sécurisé, y'a plus qu'à démolir le defiler!
- Facile à dire! ironisa Faust
- Je vais l'occuper et vous vous l'abattez! dis-je
- Très bien essayez juste de ne pas vous faire découper en morceaux.

Maintenant, je courai vers la machine avec assez de raison pour ne pas l'attaquer.

"Viens par là salope!"

Le defiler se retourne vers moi.

"On va jouer!"

Je slalome entre les décombres alors qu'elle les écrase. Je dois vivre asser longtemps pour l'attirer vers l'embuscade qu'on lui a préparée.

"Merde!"

Un taré vêtu de rouge sort de nul part. N'ayant pas le temps de savourer cette mise à mort, je lui tranche vite fait le buste en deux.

Le démon mécanique se rapproche mais trop tard. Une grêle de tirs s'abbat sur lui.Le blindage ne met pas longtemps a céder sous la puissance de feu et le defiler explose dans un fracas assourdissant.

"La batterie de laser est à nous!"



Onox (01/10/07)

"Mon petit space marine chou", je t'en collerai moi du space marine. Rah cette Réa, je m'y habituerai jamais. Ils vont finir par me faire chier les gars à cause de ça.
Enfin, je l'aime bien." me marmonais je me préparant à partir.
"Ce maudit autocanon est lourd à porter tout seul. C'est con pour Bob."

Je m'efforcais tant bien que mal à mettre sur mon dos, l'arme et les munitions. Pas moins de 100 kg, je pouvais les porter mais marcher avec revenais à faire un numéro d'équilibriste.
Pendant que je faisais ma pénible avancée, les autres soldats à l'avant continuaient leur approche sur la porte.

C'est alors que ce que je pris pour la porte du hangar, se revela être un putain de Defiler.
Quelqu'un cria à ma gauche, puis l'obusier du Defiler fit gronder la terre, sa puissance acheva de me faire perdre l'équilibre et je m'effondrai sur le sol. L'autocanon rebondis sur mon casque. Un sifflement sourd passa juste au dessus de moi. Je crois bien que c'était une poutre ou quelque chose du genre. Je me la serais certainement prise si j'avais pas eu tout cet attirail sur le dos.

Aprés cette détonation, j'entendis des salves et des hurlements, certains étaient des ordres et d'autres des cirs de panique.

Je soufflait un bon coup et je me tournait sur le ventre. J'installais l'arme lourde instinctivement même si je n'étais pas à couvert. Un tir m'effleura l'épaule déchirant ma tenue.
L'arme était en place. Je me mis en position et j'appuyais sur la détente mais l'autocanon me répondit par des cliquetis.
" Tu va pas me faire chier non plus!" bralliais je sur ce maudit engin.
J'asségnis plusieurs coups de botte sur le chargeur et la douille récalcitrante s'ejecta.

Ma main trembla quelques instants cherchant désespérement la gâchette. Je me resaisis en pensant au "space marine chou" de Réa.
J'hurlais quand je pressai enfin la détente. Je voulais pas que quelqu'un crève, je voulais pas que Réa crève, je voulais pas... .

Mon obus ricocha sur son blindage mais la déferlante de feux qui suivit de tous les survivants, et qui voulaient le reste, ébranlèrent la cuirasse du Defiler avant de le faire exploser.
La bête rugit par un son stridant et mécanique puis ces deux pinces frappèrent violement le sol projetant de la terre. Acculée par un feu nourri, le defiler s'effondra.
Même si elle semblait anéanti, je m'acharnai sur sa carcasse fumante. On est jamais trop prudent avec ces saloperies. Le capitaine Faust m'ordonna de cesser le tir.

Je respirais fort. Le calme était revenu dans le hangar comme en moi.

On allait avoir un peu de répis.




Arnor (03/10/07)

Pfiou....Je me redresse et m'essuie le front de la sueur et de la crasse qui s'y est collée et jette un regard aux alentours. Je vis Nolan et quelques survivants de son escouade qui rigolent en comparant la mise à mort du defiler avec celle d'une araignée, et trouve que l'un des soldats imite particulierement bien le bruit d'un insecte qu'on écrase. Je vis Karl se précipiter dans les bras de sa belle et la serrer contre lui tres fort. Je vis le sergent maboul rengainer son épée avec une moue deçue. Je vis quelques soldats aller taper dans le dos d'un soldat de Ryan, Nyle, qui avait achevé la bete de métal à coups de fuseur. Je vis aussi tous les morts qu'on sépare, pour ne pas laisser tremper nos camarades tombés au combat dans le sang pourri du pacte.

Et puis un choc, dans le dos. C'etait le petit sniper, Thobias, qui venait voir si tout allait bien. "Ouais, t'inquiete pas, tiens, tu veux un coup?" dis-je en tendant ma gourde. "Pourquoi pas?" Repondit-il en portant le recipient a ses levres. "Bveurk! Putain, c'est fort !"
- Et oui! Il vient directos de Kaern! Normalement, c'est réservé aux gradés, mais je vais me démerder pour vous en trouver quelques caisses, tu distribuera aux autres. Ils l'on bien mérité!

Et au fait, j'ai reçu une communication radio de la part du QG:Alors la bonne nouvelle c'est qu'on a débarqué à peu pres 50.000 hommes dehors, et ils purgent l'astroport. La mauvaise c'est que toutes les troupes qui étaient la depuis le début, ceux qui sont restés à tenir la ligne, le colonel, et tous les autres, ils se sont presque entierement fait descendre. J'ai eu un lieutenant. Le colonel est mort. Mais le dis pas aux autres,ça, lachais-je en m'eloignant pour me changer les idées.





Au terme de cet assaut, les forces du chaos durent repoussées sur un perimetre d'au moins quatre-cent quilometres à partir des extrémités de la ruche.
La poussée fut démultipliée quand sept compagnies de Space Marines furent solicitées pour aider les forces imperiales à prendre une ruche. Au final, après huit mois et demis de combats intenses, la planete fut déclarée puritus par l'inquisition et repeuplée.

Etant le plus haut gradé du 13e encore en vie, et malgré ses récitences, l'etat major dut promure Faust au rang de colonel, bien que sa basse extraction n'aurait jamais dû permettre un tel avancement. Le 13e a continué la croisade, apres une periode de reformation sur sa planete d'origine. Il sera bientot pleinement opérationnel et apte à repartir au combat pour la gloire de l'Empereur.


Histoire de la grande croisade Macharienne, chapitre XXXI
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptySam 14 Fév - 20:25

Içi se termine donc en théorie le RP. Cependant, ca nous avait tellement plu qu'on a décidé de faire la suite, et donc içi se termine la premiere partie. 'faut pas chercher pourquoi...

Arnor (le 10/10/07)
Finalement, etre capitaine, c'etait pas si mal....Pas de réunions d'état major, pas plein de trucs a gerer, bien chiants pour la plupart...enfin bon. Etre colonel a aussi ses avantages.

Le camp d'entrainement était placé a l'écart de la cité-ruche. C'etait un grand complexe entouré par des barbelés et des miradors. Et c'était la qu'apres trente-sept jours de voyage warp et neuf de camion j'allais rencontrer les nouveaux du régiment. Et merde.

On avait déja voyagé dans un transport commercial qui avait eu un millieme de ses cales réquisitionnées pour nous transporter. Autant dire que l'humeur des gars n'était pas au beau fixe. Les voyages Warp avaient le don de mettre les nerfs de nimporte qui en pelote, alors comme en plus le capitaine du vaisseau avait failli nous laisser crever en tant que "denrées périssables"....Au contact du sol de NOTRE planete, certains avaient remercié l'Empereur d'avoir pu la revoir.

Toujours est-il qu'on avait fait un voyage épuisant à travers le climat tempéré de notre planete natale. Qu'on en avait plein les bottes. Que la seule chose qu'on voulait c'etait un bon lit. Mais non! Il fallait que j'aille, en tant que colonel, inspecter les bleus recrutés pendant notre absence. J'avais quitté un dortoir ou les gars étaient étendus sur leurs lits de toile, avec leurs paquetages en désordre et en train d'entretenir leurs armes ou autres.

Imaginez le choc quand je débarquais, couvert de la poussiere de la route, dans un dortoir niquel chrome avec les lits alignés au centimetre pres. Des paquetages faits. Et pire.
Tous les cadets s'étaient levés a mon entrée, sous le commandement de leurs sergents, des gars a peine plus agés qu'eux. Ils allaient dégager.
Je confierais pas la vie de quinze gars a un autre bleu.
"Repos" et tous resterent bien alignés. Je jettais un oeil.

Merde!
On m'avait prévu une estrade?
Il allait faloir que je fasse un discours?
Et merde!

Je me dirigeait donc vers ma potence a micro et notait en passant que c'était des gosses. A peine dix-sept ou dix-huit annnées standart.

Je notais aussi des murmures. "ouah, c'est lui le colonel?" ; "Je croyais qu'il était grand comme un Space marine" et j'en passe et des meilleures. Toujours est-il qu'au moins ils la bouclerent quand je me mis face aux micros pour parler. C'est vrai que c'est plus dur de se faire entendre de trois-milles hommes que d'un demi-peloton.

"Salut les gens! ca va?" Merdeuuuuu....gros silence! "Bon, il parait qu'on vous a raconté ce qui est arrivé au reste du régiment? Non? En gros on en a perdu presque sa totalité. Et encore! J'ai supplié l'état major de nous laisser nous reformer avec des gars de notre planete. Normalement, on aurait été fusionnés avec un autre régiment et fini! Vous allez rencontrer demain les vétérans qui sont revenus avec moi. Je veux tout le monde sur le terrain d'entrainement demain a 7 heures tapantes, compris? Je compte sur vous pour vous pieuter tot ce soir et pas faire trop de conneries sous les couvertures, parce que demain vous allez cracher vos tripes, et vous allez regreter vos instructeurs soit-disant "tyraniques" . Le 13e de Kaern renait avec vous!"

Et maintenant au dodo, histoire de ne pas manquer la séance de demain....



Urthred (le 11/10/07)
Pfiou... on était enfin arrivé sur notre fichu planête après un voyage harrassant.

Lorsque j'arrivai au camp, je découvris les lits, ordonnés au poil et surtout... les nouveaux du régiment.

C'est vrai, j'avais oublié, l'allait falloir se les taper et, pire, les entrainer.
Bon, c'est pas que je suis maso mais je m'était présenter en tant qu'instructeur de tir. Au moin ceux là n'allaient pas nous lâcher sur ce point.

Pendant le voyage, je m'étais un peu pris en main et m'étais entrainé avec les gars au niveau du corps à corps. Pendant la dernière mission, j'avais pris conscience que, que je vives ou meure, ça ne changeait pas grand chose, alors autant me rendre utile un maximum et grimper dans l'échelle sociale. C'était pas le tout de survivre, mais 'fallait aussi faire quelquechose de sa vie.
J'étais maintenant vétéran, et j'espérais obtenir rapidement du galon.

Pendant que je révassait au dernier moi et demi de voyage, je n'avais pas remarqué que les newbies s'étaient levés et que le colonel était monté sur l'estrade.

Le commencement de son discourt me tira de sa torpeur.

"Salut les gens! ca va?"

Hein, mais c'est un colonel et il commence un discour comme ça! ah le crétin...
Je mis ma main sur ma bouche et tentai vainement de ne pas rire.

...

Gros blanc... il s'attendait à quoi le colonel là. Non mais franchement, on peut se familiariser avec les soldats après 3 mois de guerre commune minimum, pas après 3 secondes. A mettre sur le compte de son inexpérience.

Le reste de sont dscours ne fut pas bien interressant. Sauf la fin.

"Vous allez regreter vos instructeurs soit-disant "tyraniques"". ah! le mot d'ordre était donné, ils allaient souffrire pour devenir les meilleurs tireurs de touts les gardes de la planête. la félicitée du régiment.


Après ce discourt au début un peu raté mais à la fin un peu mieux, j'allais direct me coucher, histoire de ne pas faire une impression de vieil arthritique insomniaque aux nouveaux.
c'est bien connu, la première impression est toujours la plus retenue en ce qui concerne les instructeurs.

J'étais seul dans le dortoir des snipers, étant le seul à mériter ce titre dans le régiment. Aussi, je pus me mettre à l'aise sans craindre de passer pour un civil désordonné.

roooon, rzzzfl..... rooon, rzzzzfl....



Arnor (le 14/10/07)
Je me retournais sans cesse dans ma couverture, en essayant de trouver le sommeil malgré le vacarme provenant de la zone "Snipers" . On aurait pu croire, vu le boucan, qu'il se trouvait la bas, non pas un homme en train de ronfler, mais une cinquantaine....tout à coup, je me sentis dooucement glisser dans le sommeil, doux, moelleux, chaud....sur ma planete enfin retrouvée. Je carressait le sol une derniere fois et sombrais.

Ce qui me tira de mon sommeil fut la sonnerie, beaucoup trop matinale, ou nocturne selon certains, de mon réveil personnel. Un "Bip! Bip! Bip!" tyranique, qui me rapella que je devais aller mettre en marche la sonnerie des bleus. Je ricanais interieurement en allant d'abord, sadiquement, réveiller les vétérans. Sur le point d'abaisser le levier, je me retins. Il y avait un certain sniper qui m'avait empéché de dormir, hier soir, ce me semble....`

Muni d'une casserolle d'eau glacée et à pas de loup, je m'approchait du seul lit occupé dans l'espace réservé aux tireurs d'élite. Avec un sourire un peu semblable a celui du sergent maboul, devenu mon lieutenant, je versait doucement mais régulierement le litre de flotte dans le cou de l'interessé completement explosé dans son lit de toile. L'effet fut immédiat: l'interessé se réveilla en sursaut avec un cri du genre "oscour j'me noie!" Quand il vit que c'était moi et pas un monstre venu l'entrainer dans les profondeurs abyssales, il se calma enfin et me regarda d'un oeil noir. "T'avait qu'a pas ronfler hier soir." retorquais-je en m'eloignant. J'actionnait la sonnerie générale du dortoir , et les "Ho non, encore cinq minutes" et autres se mirent a fuser. Quand je fis mine de décrocher le tuyeau pendu au mur, tous furent sur leurs pieds en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Je fis un détour parmis les trois batiments qui abritaient les recrues, une demi-heure prévue avant le réveil normal, et mis les alarmes au volume maximum, juste pour le plaisir. Les p'tits nouveaux me regarderent avec des yeux encore hébétés et a moitié fermés par le sommeil, puis se leverent, s'habillerent et se dirigerent vers la cantine pour aller y prendre leur premier repas de la journée. Manque de bol. Les vétérans et moi-meme les y attendions de pied ferme, une ration a la main, et leur interdirent le passage. "Allez tout le monde, au terrain d'entrainement..."

Quelques un maugréerent mais tous allerent bon gré mal gré se mettre en rang sur le terrain d'entrainement, paquetages complets et armes sur le dos.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 18:18

nemesis (15/10/07)
Driiiiiinnnng!

"Enfin! C pas trop tôt!" maugréais-je
"ALLEZ LA BLEUSAILLE AU TROP!" ai-je hurlé en direction des nouveaux.

Tous me regardèrent d'un oeil inquièt en voyant mon épée et mon fusil à pompe ,ce qui me fit éclater de rire ,dans ma tête bien sûr. Mais on pouvait quand même le deviner avec le sourire que je faisais ,qui déformait quelque peu la cicatrice sur la joue que j'avais hérité de la saloperie de defiler.

Evidemment c'était le premier jour pour eux, donc je pressa le pas pour rejoindre les autres vétérans à la cantine. Peu à peu on les vit arriver d'un air affamé.

"Allez tout le monde, au terrain d'entrainement..."

Ils nous regardèrent avec une mine dépitée puis se résignèrent à regagner leur dortoir pour s'équiper.


urhtred (16/10/07)
raaaah! putain quel con ce colonel!

à chaque fois c'est pareil, dès que j'ai un peu de confort depuis quelques mois, la première nuit je ronfle comme un porc.
c'est plus fort que moi. mais là j'étais le seul dans le secteur, alors j'ai été repéré!
bon, pas d'inquétude cependant, c'est juste le premier jours, le temps que mon corps s'habitue au confort des couchettes.
je fus donc tiré de mon sommeil en croyant avoir été capturé pas un hérétique qui me pissait dans le coups.
"oscour j'me noie!" ... j'avais pas du passer pour un con là...
"T'avait qu'a pas ronfler hier soir."
je ronchonnai en m'essuyant la nuque sur mon draps.
en fait, il avait bien fait, j'aimais être un des premiers réveillés.
je me mis donc rapidement en ordre et filai vers la cantine.

en passant, j'entendis quelques sonneries et quelques cris de désespoirs de la part des recrues. le colonel avait décidé de les réveiller un peu plus tôt.

là, je mangeai rapidement et finît alors que les vétérants arrivaient. on se mit rapidement d'accord sur une petite blague à faire aux recrues.

lorsqu'ils arrivèrent, nous les attendions de pied ferme.
"Allez tout le monde, au terrain d'entrainement..."

ils rechignièrent mais allèrent quand même se préparer.

je me mis donc en file avec les autres instructeurs dans l'attente des recrues et de leur répartition. de combat de distance.

les premières recrues arrivaient enfin. quelle lenteur.... ils me regardaient avec un drôle de regard appeuré.... oups, j'avais machinalement vérifié la visée de mon sniper sur eux.... que des cons, ils avaient pas remarqué que j'avais pas de cellules d'énergie enclenchée.



arnor (17/10/07)
Je passait au premier des pelotons, environs 15 escouades. Et autant de sergents. je tapotait le coté de mon casque pour leur faire signe de brancher leurs communicateurs.
Une série de grésillements plus tard et c'etait bon. Tous pouvaient m'entendre. Bien! je suppose que vous vous doutez qu'il va y avaoir du changement....Je veux tous les sergents devant moi! Immédiatement!
Je vis les interessés se diriger vers moi, leurs barettes brillant encore sur leurs manchettes. Il y en avait quinze. Une fois qu'ils se furent mis en ligne, je passait parmis eux et dégrafait les bandes brillantes, en n'en laissant qu'une sur les trois de départ. Bien.
Je sortis d'une de mes poches arrieres quelques autres barettes du meme type, puis fit signe a quinze vétérans de se ramener. Ils se mirent aussi en ligne, face à face aux bleus, comme pour les défier. J'accrochait une barette a la manchette de chaque vétéran. "OK. tout le monde m'entends? Je vous explique. Je degrade pas vos sergents pour le plaisir, pour une faute ou un autre truc. Mais je vais pas laisser une dizaine de bl...jeunes comme vous sous la direction d'autres aussi inexperimentés qu'eux. Vous me remercierez quand vous aurez survecu a votre premiere bataille.
"chef,permission de parler?" m'apostropha un sergent.
-Ouais, quoi?
-Je parie qu'on peut battre vos hommes, la, maintenant.
- Ah ouais? Sur?
-C'est ce qu'on va voir. Vous relevez le défi? dis-je en m'adressant a, entres autres, Palu, Mine, et Leana, les plus jeunes des aspirants sergents parmis les vétérans.
-Sure, on peut les avoir tous, sergent! me repondis Leana.
Je me retournais vers les bleus. "Ok, mais pas de sang. Vous réglez vos armes sur le minimum. et pas de coups de couteaux. Vous les laissez içi."
Trente couteaux crantés tomberent sur le sol.
Bien....prets a souffrir, les bleus? Dis-je en désignant l'entrée de la zone d'entrainement, une espace d'un kilometre en long et en large, parsemé de tranchées, de trous d'obus, de ruines basses avec au centre une grande batisse.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 18:19

nemesis (17/10/07)
"Allez la bleusaille on embarque! "fis-je aux nouveaux kasrkins. J'avais choisi pour leur entrainement une zone isolée où on trouve de tout en matière de couvert et d’attrape couillons .Le seul problème c’est que cette zone était bien trop éloignée pour y aller a pied donc j’ai du faire appel a une navette afin de nous y emmener. Cette navette me permettra également de leur faire faire un petit saut dans le vide. Une fois tous dans le transport , on décolla vers leur prochaines souffrances ,24H non stop dans la boue, la flotte, les tranchées, à escalader toutes sortes d’obstacles ou a les démolir et autres.

30 minutes passèrent et une fois au dessus de la zone, ils mirent leur harnais anti-grav.

" Bon, vous réglez votre armement niveau minimum ,comme les autres on va se faire une petite partie, histoire de voir vos compétences ! "

Tous me regardèrent dépités, exepté les deux autres kasrkins vétérans Arkant et Leen qui étaient avec moi depuis le début.

" En place! Et que ça saute! "

Une trappe s’ouvrit et déversa 30 fantassins de choc sur un champ de désolation éclairé par les faibles lueurs de l’aube.

Au sol, je mis de l’ordre dans les rangs à coup de pieds au cul, ce qui laissa échapper quelques glapissements de douleur.

" Quand je dis en rang, c’est en rang ! Sinon la prochaine fois ça sera pas des coups pieds que je donnerais! "

Derrière les visières je ne pouvais voir les visages, mais je pouvais deviner leur angoisse . Il ne devront avoir peur que de moi sur le champ de bataille ou c’est foutu d’avance!

" Equipement complet, vous ne me sortez pas les couteaux et je ne sortirais pas ma lame ! "

Pour aujourd’hui au lieu d’un fusil à pompe j’avais repris un bon vieux radiant laser ,mais ce n’ai pas pour ça que je n’allais pas leur faire passer un sale quart d’heure!


arnor (17/10/07)
Je passait au premier des pelotons, environs 15 escouades. Et autant de sergents. je tapotait le coté de mon casque pour leur faire signe de brancher leurs communicateurs.
Une série de grésillements plus tard et c'etait bon. Tous pouvaient m'entendre. Bien! je suppose que vous vous doutez qu'il va y avaoir du changement....Je veux tous les sergents devant moi! Immédiatement!
Je vis les interessés se diriger vers moi, leurs barettes brillant encore sur leurs manchettes. Il y en avait quinze. Une fois qu'ils se furent mis en ligne, je passait parmis eux et dégrafait les bandes brillantes, en n'en laissant qu'une sur les trois de départ. Bien.
Je sortis d'une de mes poches arrieres quelques autres barettes du meme type, puis fit signe a quinze vétérans de se ramener. Ils se mirent aussi en ligne, face à face aux bleus, comme pour les défier. J'accrochait une barette a la manchette de chaque vétéran. "OK. tout le monde m'entends? Je vous explique. Je degrade pas vos sergents pour le plaisir, pour une faute ou un autre truc. Mais je vais pas laisser une dizaine de bl...jeunes comme vous sous la direction d'autres aussi inexperimentés qu'eux. Vous me remercierez quand vous aurez survecu a votre premiere bataille.
"chef,permission de parler?" m'apostropha un sergent.
-Ouais, quoi?
-Je parie qu'on peut battre vos hommes, la, maintenant.
- Ah ouais? Sur?
-C'est ce qu'on va voir. Vous relevez le défi? dis-je en m'adressant a, entres autres, Palu, Mine, et Leana, les plus jeunes des aspirants sergents parmis les vétérans.
-Sure, on peut les avoir tous, sergent! me repondis Leana.
Je me retournais vers les bleus. "Ok, mais pas de sang. Vous réglez vos armes sur le minimum. et pas de coups de couteaux. Vous les laissez içi."
Trente couteaux crantés tomberent sur le sol.
Bien....prets a souffrir, les bleus? Dis-je en désignant l'entrée de la zone d'entrainement, une espace d'un kilometre en long et en large, parsemé de tranchées, de trous d'obus, de ruines basses avec au centre une grande batisse.


urhtred (20/10/07)
eh ben... ils manquent pas d'audace ces bleus... et bien mal leur en a pris.

après une déculottée en règle administrée pas les vétérans promus, ils furent bien obligés d'admettre leur inferiorité face à l'expérience acquise sur le terrain.

faust laissa ensuite les recrues manger... moi j'avais d'autres projets.
"ep! là, les snipes, vous croyez tout de même pas que ç'est noël? allé, on se grouille pour aller sur le terrain de tir et plus vite que ça!" ordonnais-je aux bleus dont j'avais la charge.
je pris moi même la tête du groupe au pas de course.

ils arrivèrent à ma suite, essouflés.
"nan mais dites moi que je rêve, ça se prétend garde et ça sait pas garder du souffle dans une petite marche à la vitesse d'un escargot! c'est pas parce que vous êtes snipers que vous bougerez jamais! les couvers et les angles de tirs optimaux 'faut les atteindre! et ne jouez pas les saintes nitouches avec vos aires de chiens battus! vous voulez manger? eh ben on vas faire comme en mission. pour manger il faut dabord en avoir la possibilité! il ne faut plus d'ennemis dans les parages, et il faut courrire vite et longemps! et si vous voulez pas le tribunal de guerre, faut la mériter sa bouffe et son retrait momentané des premières lignes! alors je ne vous autoriserais à manger que lorse que je serais satisfait pour aujourd'hui! allé, vous placez les cibles à 300m et vous ne purrez sortir que quand votre résultat aura exédé 3 fois de suite les 18 milieux de cible sur 20 tirs!"

le résultat fut calamiteux. leur ventre gargouillait et ils semblaient avoir parkinson.
je me décidais à leur montrer l'exemple. je n'avais pas perdu la main, et c'est avec des yeux ebahis qu'ils me virent aligner 40 tirs parfaits les uns à la suite des autres sans presque aucun arrêt entre chaque.

petit à petit, j'en vis arriver à quelque chose. je notais leur nom dans mon esprit et lorsque les premiers avaient finis j'annonçai à tous:
"puisque vous semblez avoir besoin de vous endurcir, dorénavent vous viendrez ici le ventre vide le matin."
à la suite de quoi j'autorisais les plus doués à aller se restaurer.
vers midi et demi, j'autirisais finalement les derniers à aller manger. au retour ils devraient se révéler bien meilleur sans quoi ils allaient souffrir, quand bien même je prendrait sur moi de les faire bosser jusqu'à pas d'heure.


moi même j'allai manger avec les vétérans et je ne fus pas surpris d'entendre divers récits sur l'incompétéences des recrues et nombres d'autres sur le vécu/ l'observation du fight qui s'était déroulé ce matin entre les anciens et les nouveaux
sergents.
selon moi le capit... colonel n'avait pas fait un mauvais choix. il fallait des personnes douées et charismatiques pour diriger tout ce beau monde.

je finis rapidement mon repas afin d'être sur le terrain avant mes recrues.
lorsqu'elles arrivèrent, je les enguelais comme d'usge sur leur lenteur et les leur fis repasser le test de tout à l'heure. à mon grand soulagement, ils étaient plus efficaces le ventre plein.
ensuite, je leur fis faire une série de pompes avant de les envoyer faire de l'escalade. j'ordonnais aux assureurs de laisser un maximum de mous pour que les grimpeurs se sentent bien tomber.
vers la fin de la journée, j'étais relativement satisfait de leur performences.
il allait encore falloir bosser mais c'était sur la bonne voie.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 18:24

arnor (24/10/07)
Un bon brouhaha régnait dans la cantina. Meme apres les bombes, les grenades, et toute sortes de petites choses qui se completent pour rendre sourd le garde, j'en pouvais plus.
Optant pour une solution salvatice, je partis prendre l'air sur le terrain d'entrainement, et constatait que les préparatifs pour l'apres midi étaient déja bien avancés. Une bonne centaine de camions étaient alignés sur leur emplacement, et ils n'attendaint plus que les bleus.

Apres avoir bavardé pendant une demi-heure avec les chaufeurs du munitorium qui étaient des gens fort sympatiques, les bleus sortirent du refectoir et s'alignerent. Les sergents sortirent du rang et vinrent me voir.
"Bon, les gars, cet aprem' on les fait courrir. On va vous déposer a trente kilometres d'içi et vous me les ramenez avant le repas du soir."
Sourire sadique de la part de certains.
"Ensuite, exercice de tir de nuit, peut etre des petits matchs comme ceux de ce matin avec cette fois ci les escouades contre les autres. Et apres vers trois heures du mat' vous les envoyez se pieuter. Je veux qu'ils soient debout demain à neuf heures.
Je tapotais la poche a munitions de ma ceinture, et un coin de sourire me vint aux levres.
"Limite de munitions maximum pour les matchs, histoire qu'ils ne prennent pas la mauvaise habitude de tirer sur tout ce qui bouge....des questions?"

-On a le droit aux punitions?
-Tant que c'est pas trop vicieux....
-On peut les entrainer a se battre au couteau?
-Avec leurs fourreaux, pas avec leurs lames, ou on va avoir quelques centaines de morts demain matin. Fini avec les questions?
Pas de reponse. Tant mieux

Des idées se mirent a fleurir dans ma cervelle.
Ils allaient cracher leurs tripes pendant les prochains jours, me dis-je en partant vers mon lit en compagnie des vétérans qui ne s'étaient pas vus attribuer une escouade. J'astiquait une derniere fois, par habitude, mon bolter avant de dormir, puis sombrais dans la douce chaleur de ma couverture....



nemesis (25/10/07)
Tous ,tous autant qu'ils sont, je les sens près à être des troupes de choc. Leur entrainement ne va pas être de la tarte mais je veux commencer doucement pour voir de quoi ils sont capables.

_Bon. Arkan, Leen avec moi! Et vous tous contre nous!
_Euh, lieutenant on est 27 contre 3 ! s'étouffe une des recrues.
_Oui et alors?
_Bah...vous n'y arriverez pas ,même vétérans!
_La réflexion c'est la 2nd phase de l'entrainement, mais si tu veux. ...vous là! fis-je en désignant 9 bleus.

Ils accourent trop content de ne pas se retrouver contre nous.

"Ca te suffit comme ça ?"

Il me repond par un gromelement.

"Parfais, vous voyez cette colline? Et bien vous devrez la prendre ! J'ai fais installer 3 mitrailleuse chargée de billes de peinture. La colline est entourée de barbelés et d'autres choses. Au signal vous attaquez.

La partie allait commencée. Arrivé en haut je fais le point avec les nouveaux et leur ordonne de bouger au maximum . Quand aux 2 vétérans qui m'accompagnent je leur fais signe de me suivre.

Le signal donné, les assaillants s'élancent comme un seul homme. Deux sont touchés. Aussitôt, ils se mettent à couvert, envoient un groupe en attaque tandis que l'autre fait un tir de couverture. Trois ombres passent non loin et arrachent un autre homme de la partie.

Leur assaut est ordonné, bien conçu, mais pas de taille à prendre une colline telle que celle que nous défendons.

Une autre vague déferle vers les fortifications, les mitrailleuses ouvrent de nouveau le feu mains ne touche ce coup là personne. Ils ne s’arrêtent pas et atteignent une tranchée où tous s'engouffrent. Arkan se détache de notre groupe pour se mettre en position surélevée par rapport à la section de tranchée, Leen et moi nous mettons de chaque coté de cette dernière. Cinq corps avancent prudement, nous faisons feu et tous rejoignent les autres éliminés en contrebas.

Ils ne sont plus que 10 contre 7 et la partie va être serrée pour eux. De suite je me dirige à l’arrière d’un groupe de quatre recrues. Epaulé par les deux vétérans et les quatre fantassins inexpérimentés qu’il me reste, j’avance à pas de loup dans leur dos. Un se retourne mais trop tard, nous les avons déjà encerclés et de petites marques de brûlure apparaissent sur leur armure.

" Pu que six et c’est fini. "chuchotai-je.

Mais ce coup là c’est eux qui nous tombent dessus et le corps à corps s’engage. Ils avaient dégainé leur fourreau, nous fîmes de même. A peine commencé j’en élimine deux ,un autre viens sur moi mais n’a pas le temps de crier gar et se prend un fourreau d’épée dans la gueule, qui heureusement pour lui était recouverte par le masque. 5 secondes plus tard la partie est terminée et nous l’emportons avec seulement deux pertes dans le corps à corps. Leur ordonnant de me suivre ,je me dirige vers un bâtiment en ruine.

" Bon boulot les gars ! Vous les deux derniers nouveaux de mon équipe je vous confis un fuseur et un lance-grenade à vous de vous mettre d’accord. "

Surpris ils restent planté là parmis les gravas en échangeant des regards. Voyant mon impatience ils s’empressent de se décider et finissent au bout d’une minute.

_Moon Bleck, lieutenant , je prend le lance grenade!
_Silius Varm, lieutenant, je choisis donc le fuseur!
_Très bien. Suivez-moi tous!


arnor (01/11/07)
La vie d'un FDP doit etre agréable, me disais-je depuis quelques semaines en entrainant allegrement les jeunes recrues qu'on nous avait confiée. Enfin, elle est agréable tant qu'on n'est pas dérangé apres quatres mois d'entrainement, par un ordre qui nous indique notre nouvelle destination. J'avais ouvert ma console encastrée dans le plasbéton de mon logement et avait avec une répulsion toute particuliere ouvert le message émanant du ministorium.
Un vaisseau interstellaire serait au spatioport dans trois jours et nous devions y embarquer pour retourner sur une zone de combats.

- Merde.

J'avais rassemblé les hommes sous le soleil réticent de Kaern, dans la cour d'entrainement, et avait exposé la stuation a leurs sergents. La seule chose a faire était maintenant d'attendre et de regarder les pelotons embarquer l'un apres l'autre dans les véhicules que l'administratum avait réquisitionnés pour cette balade jusqu'a l'astroport.
Déja, les bleus commencaient a stresser. Jamais ils n'avaient quitté leur ville natale, alors de la a s'imaginer que dans quelques jours ils allaient la quitter ainsi que leur planete pour aller se battre sur un autre monde. Ceux qui avaient gagné le surnom de "vieux" avaient bien essayé de détendre l'atmosphere mais les jeux de cartes et de hasard n'avaient pas suffit.

J'avais eu une idée qui sur le moment m'avait semblée lumineuse: Chaque garde issu Kaern a droit, quand il quitte la planete, à une bouteille et un insigne en métal à l'éfigie d'un loups des steppes du sud, des prédateurs mortels en meute, pour rapeller que sans ses camarades d'escouade, un homme ne vaut rien.J'avais avancé un peu l'heure de cette distribution. Ces insignes sont gardés par le sergent de l'escouade quand le garde vient a tomber, et lors de la distribution aux nouveaux, les anciens avaient sorti le leur et repensé à ceux qui étaient tombés sur les planetes ou le régiment avait été envoyé. D'abord Crine, ou l'on avait du se battre contre des orks, mais nous étions arrivés sur la fin de la guerre et n'avions subi que des pertes superficielles.

Puis Karken. Quelle victoire, certe, mais quelles pertes.
Sur chaque petite piece de bois était marqué le nom du garde à qui elle avait appartenu. Chaque vétéran avait alors, la larme à l'oeil, raconté l'histoire du disparu aux nouveaux de l'escouade.

Partout, chaque vétéran avait débouché sa bouteille de liqueur et trinqué au souvenir des morts, puis apres, pour faire bonne mesure, on l'avait finie. Ce furent donc des soldats convenablement éméchés qui embarquerent dans les camions qui arriverent une demi-heure plus tard.

L'Administratum avait prévu un jour de marge, histoire d'assurer le coup, et au terme de la premiere journée de voyage, qui s'était déroulée sans incident notable, chacun avait été immensément satisfait de pouvoir se dégourdir les jambes. Puis était venu le bivouac, dans une des plaines désertiques des Kaern, les tours de garde, les tentes, les voix autours des boites à combustion, l'odeur des rations, les murmures du vent dans les toiles de tente.
Et le chant des loups.


urhtred (02/11/07)
voici ma partie, tant attentdue (étrange ça )

ça allait saigner...

j'avais entrainé mes bleus pendant trois mois de telle sorte de les maintenir à la limite de l'épuisement et j'en étais fier. comme promis, pendant 3 mois, ils étaient venus le ventre vide.
bien sûr il y avais eu quelques petits problèmes, notamment un bleu qui, lors d'un entrainement particulièrement s'était retrouvé dans les pommes et avait eu besoin de 2 jours de repos.
au moin ils savaient ce qui les attendait sur le champ de battaille et ne se faisaient pas d'illusion sur leur futures conditions de vie et leur chances de survie.
le quatrième mois, je les avait autorisé à manger, mais uniquement avec parcimonie et modération, histoire de ne pas être trops lourd lors des exercices.
j'avais remarqué que, à partir du moment où ils purent manger, ils furent plus heureux, révélèrent leur plein potentiel et étaient plus sympas sans pour autant décroître en respect. c'est vrais que la nourriture adoucis les moeurs.

en bref, ils étaient parés, et ils ne le seraient jamais mieux avant d'avoir vécu cela une fois.
j'étais content pour eux car j'avais démultiplié leur espérance de vie par rapport aux bleus que j'avais fréquenté en tant que sniper sans pouvoir les entrainer.

les autres, exeptés ceux d'alexander, qui avaient subis, je pense, plus qu'ils ne subraient sur le champ de battaille, allaient morfler. je voyais bien que leur entrainement était standard et portait beaucoup plus sur l'entrainement musculaire, sans stress, sans privation et sans assez d'entrainement sur terrain.
certains instructeurs s'étaient très bien débrouillés aussi mais, dans l'ensemble, ils allaient morfler plus que raison.

bref, on n'était pas encore en guerre et le colonel s'ammusait. celui-ci n'avais plus eu l'occasion de me réveiller avec sa technique si... spéciale, mais s'était rabattus sur certains bleus qui faisaient, étrange, encore plus de bruit que moi lors de mes premières nuits en milieu confortable.

c'est dans ces conditions, et bien trops tôt à mon goût, qu'après près de quatres mois d'entrainements, on nous annonça que nous devions partir

après une idée lumineusement foireuse du colonel et quelques jeux de hasard non moins foireux qu'un régiment passablement éméché embarqua dans les camions.
nous les "vieux", avions racontés nos histoires de vétérans et tout le tintouin.
j'avais cependant interdit à chaqun de mes bleus de boire avant que la planêtene ne soit plus en vue des hublots. il fallait qu'ils se rendent bien compte de ce qui se passait, qu'ils se rendent bien compte que certains n'allaient pas revenir sur cette putain de belle planête que nous chérissions tous, ne serais-ce que parce qu'elle était notre foyer.

lors du premier bivouac, tout ce passa comme prévu.
et les loups nous on fait un petit salut.
les loups... quel bel annimal. loin des imageries populaires qui le représentent avec un caractère violent et immature, les loups sont calmes quand on sait les approcher.
c'est donc non armé que je me rendis à la clairière où une famille de loups s'était réunis. je m'assayais calmement non loin d'eux et les regardais calmelment, adieu silencieu à kaern.
puis je revins à la tente et dormis.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 22:53

arnor (24/10/07)
Un bon brouhaha régnait dans la cantina. Meme apres les bombes, les grenades, et toute sortes de petites choses qui se completent pour rendre sourd le garde, j'en pouvais plus.
Optant pour une solution salvatice, je partis prendre l'air sur le terrain d'entrainement, et constatait que les préparatifs pour l'apres midi étaient déja bien avancés. Une bonne centaine de camions étaient alignés sur leur emplacement, et ils n'attendaint plus que les bleus.

Apres avoir bavardé pendant une demi-heure avec les chaufeurs du munitorium qui étaient des gens fort sympatiques, les bleus sortirent du refectoir et s'alignerent. Les sergents sortirent du rang et vinrent me voir.
"Bon, les gars, cet aprem' on les fait courrir. On va vous déposer a trente kilometres d'içi et vous me les ramenez avant le repas du soir."
Sourire sadique de la part de certains.
"Ensuite, exercice de tir de nuit, peut etre des petits matchs comme ceux de ce matin avec cette fois ci les escouades contre les autres. Et apres vers trois heures du mat' vous les envoyez se pieuter. Je veux qu'ils soient debout demain à neuf heures.
Je tapotais la poche a munitions de ma ceinture, et un coin de sourire me vint aux levres.
"Limite de munitions maximum pour les matchs, histoire qu'ils ne prennent pas la mauvaise habitude de tirer sur tout ce qui bouge....des questions?"

-On a le droit aux punitions?
-Tant que c'est pas trop vicieux....
-On peut les entrainer a se battre au couteau?
-Avec leurs fourreaux, pas avec leurs lames, ou on va avoir quelques centaines de morts demain matin. Fini avec les questions?
Pas de reponse. Tant mieux

Des idées se mirent a fleurir dans ma cervelle.
Ils allaient cracher leurs tripes pendant les prochains jours, me dis-je en partant vers mon lit en compagnie des vétérans qui ne s'étaient pas vus attribuer une escouade. J'astiquait une derniere fois, par habitude, mon bolter avant de dormir, puis sombrais dans la douce chaleur de ma couverture....



nemesis (25/10/07)
Tous ,tous autant qu'ils sont, je les sens près à être des troupes de choc. Leur entrainement ne va pas être de la tarte mais je veux commencer doucement pour voir de quoi ils sont capables.

_Bon. Arkan, Leen avec moi! Et vous tous contre nous!
_Euh, lieutenant on est 27 contre 3 ! s'étouffe une des recrues.
_Oui et alors?
_Bah...vous n'y arriverez pas ,même vétérans!
_La réflexion c'est la 2nd phase de l'entrainement, mais si tu veux. ...vous là! fis-je en désignant 9 bleus.

Ils accourent trop content de ne pas se retrouver contre nous.

"Ca te suffit comme ça ?"

Il me repond par un gromelement.

"Parfais, vous voyez cette colline? Et bien vous devrez la prendre ! J'ai fais installer 3 mitrailleuse chargée de billes de peinture. La colline est entourée de barbelés et d'autres choses. Au signal vous attaquez.

La partie allait commencée. Arrivé en haut je fais le point avec les nouveaux et leur ordonne de bouger au maximum . Quand aux 2 vétérans qui m'accompagnent je leur fais signe de me suivre.

Le signal donné, les assaillants s'élancent comme un seul homme. Deux sont touchés. Aussitôt, ils se mettent à couvert, envoient un groupe en attaque tandis que l'autre fait un tir de couverture. Trois ombres passent non loin et arrachent un autre homme de la partie.

Leur assaut est ordonné, bien conçu, mais pas de taille à prendre une colline telle que celle que nous défendons.

Une autre vague déferle vers les fortifications, les mitrailleuses ouvrent de nouveau le feu mains ne touche ce coup là personne. Ils ne s’arrêtent pas et atteignent une tranchée où tous s'engouffrent. Arkan se détache de notre groupe pour se mettre en position surélevée par rapport à la section de tranchée, Leen et moi nous mettons de chaque coté de cette dernière. Cinq corps avancent prudement, nous faisons feu et tous rejoignent les autres éliminés en contrebas.

Ils ne sont plus que 10 contre 7 et la partie va être serrée pour eux. De suite je me dirige à l’arrière d’un groupe de quatre recrues. Epaulé par les deux vétérans et les quatre fantassins inexpérimentés qu’il me reste, j’avance à pas de loup dans leur dos. Un se retourne mais trop tard, nous les avons déjà encerclés et de petites marques de brûlure apparaissent sur leur armure.

" Pu que six et c’est fini. "chuchotai-je.

Mais ce coup là c’est eux qui nous tombent dessus et le corps à corps s’engage. Ils avaient dégainé leur fourreau, nous fîmes de même. A peine commencé j’en élimine deux ,un autre viens sur moi mais n’a pas le temps de crier gar et se prend un fourreau d’épée dans la gueule, qui heureusement pour lui était recouverte par le masque. 5 secondes plus tard la partie est terminée et nous l’emportons avec seulement deux pertes dans le corps à corps. Leur ordonnant de me suivre ,je me dirige vers un bâtiment en ruine.

" Bon boulot les gars ! Vous les deux derniers nouveaux de mon équipe je vous confis un fuseur et un lance-grenade à vous de vous mettre d’accord. "

Surpris ils restent planté là parmis les gravas en échangeant des regards. Voyant mon impatience ils s’empressent de se décider et finissent au bout d’une minute.

_Moon Bleck, lieutenant , je prend le lance grenade!
_Silius Varm, lieutenant, je choisis donc le fuseur!
_Très bien. Suivez-moi tous!


arnor (01/11/07)
La vie d'un FDP doit etre agréable, me disais-je depuis quelques semaines en entrainant allegrement les jeunes recrues qu'on nous avait confiée. Enfin, elle est agréable tant qu'on n'est pas dérangé apres quatres mois d'entrainement, par un ordre qui nous indique notre nouvelle destination. J'avais ouvert ma console encastrée dans le plasbéton de mon logement et avait avec une répulsion toute particuliere ouvert le message émanant du ministorium.
Un vaisseau interstellaire serait au spatioport dans trois jours et nous devions y embarquer pour retourner sur une zone de combats.

- Merde.

J'avais rassemblé les hommes sous le soleil réticent de Kaern, dans la cour d'entrainement, et avait exposé la stuation a leurs sergents. La seule chose a faire était maintenant d'attendre et de regarder les pelotons embarquer l'un apres l'autre dans les véhicules que l'administratum avait réquisitionnés pour cette balade jusqu'a l'astroport.
Déja, les bleus commencaient a stresser. Jamais ils n'avaient quitté leur ville natale, alors de la a s'imaginer que dans quelques jours ils allaient la quitter ainsi que leur planete pour aller se battre sur un autre monde. Ceux qui avaient gagné le surnom de "vieux" avaient bien essayé de détendre l'atmosphere mais les jeux de cartes et de hasard n'avaient pas suffit.

J'avais eu une idée qui sur le moment m'avait semblée lumineuse: Chaque garde issu Kaern a droit, quand il quitte la planete, à une bouteille et un insigne en métal à l'éfigie d'un loups des steppes du sud, des prédateurs mortels en meute, pour rapeller que sans ses camarades d'escouade, un homme ne vaut rien.J'avais avancé un peu l'heure de cette distribution. Ces insignes sont gardés par le sergent de l'escouade quand le garde vient a tomber, et lors de la distribution aux nouveaux, les anciens avaient sorti le leur et repensé à ceux qui étaient tombés sur les planetes ou le régiment avait été envoyé. D'abord Crine, ou l'on avait du se battre contre des orks, mais nous étions arrivés sur la fin de la guerre et n'avions subi que des pertes superficielles.

Puis Karken. Quelle victoire, certe, mais quelles pertes.
Sur chaque petite piece de bois était marqué le nom du garde à qui elle avait appartenu. Chaque vétéran avait alors, la larme à l'oeil, raconté l'histoire du disparu aux nouveaux de l'escouade.

Partout, chaque vétéran avait débouché sa bouteille de liqueur et trinqué au souvenir des morts, puis apres, pour faire bonne mesure, on l'avait finie. Ce furent donc des soldats convenablement éméchés qui embarquerent dans les camions qui arriverent une demi-heure plus tard.

L'Administratum avait prévu un jour de marge, histoire d'assurer le coup, et au terme de la premiere journée de voyage, qui s'était déroulée sans incident notable, chacun avait été immensément satisfait de pouvoir se dégourdir les jambes. Puis était venu le bivouac, dans une des plaines désertiques des Kaern, les tours de garde, les tentes, les voix autours des boites à combustion, l'odeur des rations, les murmures du vent dans les toiles de tente.
Et le chant des loups.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 22:54

urhtred (02/11/07)
voici ma partie, tant attentdue (étrange ça )

ça allait saigner...

j'avais entrainé mes bleus pendant trois mois de telle sorte de les maintenir à la limite de l'épuisement et j'en étais fier. comme promis, pendant 3 mois, ils étaient venus le ventre vide.
bien sûr il y avais eu quelques petits problèmes, notamment un bleu qui, lors d'un entrainement particulièrement s'était retrouvé dans les pommes et avait eu besoin de 2 jours de repos.
au moin ils savaient ce qui les attendait sur le champ de battaille et ne se faisaient pas d'illusion sur leur futures conditions de vie et leur chances de survie.
le quatrième mois, je les avait autorisé à manger, mais uniquement avec parcimonie et modération, histoire de ne pas être trops lourd lors des exercices.
j'avais remarqué que, à partir du moment où ils purent manger, ils furent plus heureux, révélèrent leur plein potentiel et étaient plus sympas sans pour autant décroître en respect. c'est vrais que la nourriture adoucis les moeurs.

en bref, ils étaient parés, et ils ne le seraient jamais mieux avant d'avoir vécu cela une fois.
j'étais content pour eux car j'avais démultiplié leur espérance de vie par rapport aux bleus que j'avais fréquenté en tant que sniper sans pouvoir les entrainer.

les autres, exeptés ceux d'alexander, qui avaient subis, je pense, plus qu'ils ne subraient sur le champ de battaille, allaient morfler. je voyais bien que leur entrainement était standard et portait beaucoup plus sur l'entrainement musculaire, sans stress, sans privation et sans assez d'entrainement sur terrain.
certains instructeurs s'étaient très bien débrouillés aussi mais, dans l'ensemble, ils allaient morfler plus que raison.

bref, on n'était pas encore en guerre et le colonel s'ammusait. celui-ci n'avais plus eu l'occasion de me réveiller avec sa technique si... spéciale, mais s'était rabattus sur certains bleus qui faisaient, étrange, encore plus de bruit que moi lors de mes premières nuits en milieu confortable.

c'est dans ces conditions, et bien trops tôt à mon goût, qu'après près de quatres mois d'entrainements, on nous annonça que nous devions partir

après une idée lumineusement foireuse du colonel et quelques jeux de hasard non moins foireux qu'un régiment passablement éméché embarqua dans les camions.
nous les "vieux", avions racontés nos histoires de vétérans et tout le tintouin.
j'avais cependant interdit à chaqun de mes bleus de boire avant que la planêtene ne soit plus en vue des hublots. il fallait qu'ils se rendent bien compte de ce qui se passait, qu'ils se rendent bien compte que certains n'allaient pas revenir sur cette putain de belle planête que nous chérissions tous, ne serais-ce que parce qu'elle était notre foyer.

lors du premier bivouac, tout ce passa comme prévu.
et les loups nous on fait un petit salut.
les loups... quel bel annimal. loin des imageries populaires qui le représentent avec un caractère violent et immature, les loups sont calmes quand on sait les approcher.
c'est donc non armé que je me rendis à la clairière où une famille de loups s'était réunis. je m'assayais calmement non loin d'eux et les regardais calmelment, adieu silencieu à kaern.
puis je revins à la tente et dormis.



boo (02/11/07)
Quatre mois. On avait passé quatre mois à faire un entrainement de base. Enfin on partait! J'allais enfin pouvoir faire rôtir des gens avec mon lance-flamme lourd, que j'avais bien mérité au cours des entrainements.
Mais pour le moment on attendait. Les vétérans avaient bien essayé de nous faire jouer aux cartes, mais ça n'avait pas suffit. Pas plus que la distibution des insignes du régiment et des bouteilles de liqueur.
Le stress était trop palpable.
On ne savait pas ce qui nous attendait.
Les camions étaient arrivés et on avait embarqué, deux escouades par véhicule.
Personne ne parlait, mis à part les vétérans qui s'obstinaient à jouer aux cartes.
Finalement, dormir, c'était pas si mal, comme occupation....même si on était régulièrement réveillé par un virage un peu plus brutal que les autres ou une ornière sur la route.
Je m'était réveillé au soir, plutôt en bon état malgré les courbatures. Malheureusement le fait d'avoir dormi pendant la journée décida les autres à me mettre de garde pour la nuit.
Enfin je ne me plaignis pas: J'était avec la sergent vétéran de mon escouade, une dénommée Amélia, que j'appréciais pour le moins beaucoup.
Non pas que c'était la plus belle femme du régiment, certaines, comme la lieutenant, Réa, ou Dana, une des femmes ayant été sélectionnées pour porter un fuseur, à qui des courbes généreuses et une chevelure rousse coupée court valait les avance de bon nombre d'hommes.
Mais Amélia avait quelque chose d'autre, du moins pour moi. Au début quand elle est venue me rejoindre pour monter la garde, je n'avait pas osé trop lui adresser la parole, juste un "merci" pour la couverture qu'elle m'avait apportée. Puis j'avais parlé un peu, avec honte, de ma peur d'aller au front, de mourir. Elle m'avait répondu qu'elle aussi avait peur, mais qu'on finissait tous par mourir un jour ou l'autre. Alors autant en profiter. A ce moment elle s'était un peu rapprochée, presque jusqu'à me toucher, et avait posé sa tête sur mon épaule. Je n'avait su que faire et nous étions restés ainsi jusqu'à ce qu'on vienne nous relever.




arnor (12/11/07)
Gigantesque.
C'etait le seul mot qui s'imposait quand on voyait le spatioport de Kaern.
Un vaisseau interstellaire était posé sur la plate forme d'atterissage principale, qui devait a elle seule mesurer une petite dizaine de kilometres.
Meme apres avoir vu plusieurs fois des vaisseaux spatiaux de la sainte Navis, j'etait tout de meme choqué a chaque fois que j'en voyait un. Chacun des trois réacteurs de la frégate de guerre qui s'etait posée içi aurait pu engloutir des dizaines de Leman Russ. Je ne parle meme pas de ses canons, hérissés un peu partout sur l'etrave et le dessus du navire.
Magnifique et mortel. Mais je n'etait pas la pour bailler aux corneilles. Je geulais à mes soldats d'avancer et de rentrer dans la gaule béante de l'écoutille du vaisseau. Malgré le fait que les moteurs soient éteins, on entendait toujours un murmure dans les cloisons.
Les techno-adeptes et leurs serviteurs, essayais-je de me convaincre.

J'avais laissé les hommes se répartir dans les barquements, placés pas tres loin des réacteurs warp, d'apres les plans en plasbéton luminescents placardés sur les murs des coursives. Chouette. On allait pas pouvoir fermer l'oeil.
Et merde.
En plus il fallait que j'aille me presenter au capitaine.

Le capitaine, contrairement à la moyenne de ceux que j'avais rencontrés, ne dépassait pas les soixante kilos. C'etait un petit homme sec, dont les implant semblaient ambrés sous la lueur des diodes du pont de commandement.
-Mon nom est...Tolvius Arminius, dit- il avec un sifflement dans la voix, surement du aux nombreuses ameliorations bioniques dont on discernait les protuberances a travers son uniforme noir.
-Colonel Louen Faust, monseigneur. Mes hommes sont installés dans leurs barquements, rien a signaler pour le moment, tout est calme.
-Bien, dit l'amiral, tout en se dirigeant vers le bord vitré du strategium pour observer la compagnie de Leman Russ flambants neufs qui sortaient d'un hangar pour se diriger vers une soute annexe.
-Il y a combien de régiments dans ce vaisseau, monseigneur?
-Trois, sans compter le vôtre, colonel. Deux autres qui viennet d'etres levés sur Kaern, Ceux de la troisieme fondation, et un autre qui est venu relacher içi, apres trois mois de front. Ce sont des soldats de l'aeroportée, qui viennent de Hussia. Des vétérans.
-Je vais prendre congé, si ça ne vous dérange pas, je voudrais finir de superviser l'installation de mes recrues les plus jeunes.
-Tres bien. Nous décollons ce soir à 9.00, dit il d'un ton sec. J'espere ne pas avoir a me plaindre de vous, meme si vous bénéficiez d'une bonne reputaion, je prefere vous avertir: je ne tolere pas le désordre dans mon vaisseau.
Un salut plus tard au commandant de La Mortelle Demoiselle, je sortait du strategium en passant devant les gardes navals, des armures carapaces noires montées sur pattes avec des fusils a pompe, qui me firent vaguement penser a quelqun...

Comme d'habitude, les vétérans avaient pris leurs aises et sorti un paquet de cartes, tandis que les nouveaux se serraient en attendant le départ. Je leur expliquait tout et essayait de passer un peu partout pour les réconforter, mais quitter sa planete n'a en général pas grand chose de rassurant....
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 22:55

krisger (26/11/07)
Quand j’ai vu nos supérieurs, ces fameux vétérans, j’ai su que j’allais en baver. Mais quand je l’ai vu lui … ce prénommé Layne, j’ai compris que j’avais fait une connerie en m’engageant dans ce régiment. Ce type, c’est un dément, j’en suis sur, un diable au regard bleu acier … Et bordel, par l’Empereur ! Pourquoi fallait-il que nous soyons dans le même baraquement !!??Je commence a me demander … de qui j’ai le plus peur, de l’ennemis ou de ce type ?
Témoignages du soldat Richard Dawson a propos de Vesper Layne.



Ça y est, on était tous entrés dans le vaisseau pour quitter cette planète … enfin, j’allais pouvoir quitter ce trou de merde qui m’avait apporté tant d’ennuis. Tout le régiment était là, autour de moi, disséminé dans les baraquements qui se trouvaient dans un gigantesque hangar prés des moteurs warp … putain comment ces gros cons d’officiers ont pu nous faire descendre ici ? On va pas pouvoir fermer l’œil, et en plus j’ai plus d’obscura, ça c'est le bouquet. Je sentais une haine froide se répandre au fond de moi, la même haine que lorsque j’égorgeais les hommes de main des gangs adverses dans les bas-fonds de la cité-ruche. Je jurais d’étriper le prochain qui m’adresserait la parole …

- Salut, tu vas dormir ici ? Me demanda une voix qui semblait tout juste sortit de l’adolescence.

Je fis rapidement volte-face couteau a la main, et tomba nez a nez avec un espèce de gamin en tenue militaire. Il ne devait pas avoir plus de vingt ans, et semblait effrayé. Je compris alors que c’était moi qui lui faisais peur, j’avais ma lame de combat réglementaire en main et je fixai sa gorge du regard. Je détournai rapidement les yeux de cette cible si alléchante et je lui répondis en grommelant :

- Ouais, j’vais crécher ici ouais, pourquoi ? Ça te pose un problème peut-être ?
- Heu … non, pas du tout, bafouillât il, on va juste être dans le même baraquement.
- Et merde, y manquait plus que ça. Va falloir que je m’encombre d’un crétin de plus, répliquais-je tout haut.
- Sois poli espèce de con ! me dit-il d’un air très peu convaincant.
- Layne … c’est le nom que tu devrais retenir, car c’est le nom qui seras gravé sur le couteau qui te tuera, ça je te le jure.

Le jeune soldat parut indigné, il tourna rapidement les talons et s’en alla sans demander son reste. Tant mieux, je n’ai pas besoin d’amis, je vais rester dans mon coin, me battre pour ce satané imperium et de me tirer a la première occasion.
Soudain, les amplificateurs vox du hangard s’animèrent.

- Ici le colonel Faust a toutes les escouades, rassemblement au pas de course dans la salle de briefing 3A5. Exécution.

Et merde, ça y est, les emmerdes commencent, j’en suis sur.
Je pris rapidement mon couteau et me précipita vers la dite salle, sans oublier au passage de chercher éventuellement des embrouilles aux gardes que je croisait sur le chemin.



arnor (27/11/07)
Ca faisait trois semaine qu'on etait partis de Kaern, et la zone de front commencait à pointer le bout de son nez. D'apres le capitaine, il faudrait moins de six jours pour l'atteindre. Et encore deux de plus pour etre placés en attente de debarquement planetaire.
Finalement, le décollage n'avait pas produit d'incident notable, mais le passage dans le warp avait occasionné une frayeur intense et compréhensible chez les bleus. Comme d'habitude, les vétérans avaient joué aux cartes pour passer le temps la majeure partie du voyage. Et par la meme occasion plumé les nouveaux.

Je lachais le micro des hauts-parleurs de la soute VI apres avoir fait mon annonce et me dirigeait d'un pas lent vers l'estrade, un empilement de caisses muni d'un autre micro. Les hommes commencerent à rentrer dans le hangard qui aurait pu contenir au moins trois régiments comme le mien, et qui pourtant ne représentait qu'une infime partie du vaisseau.
"Bien, comme je vois que tout le monde est la, on va pouvoir commencer, dis-je quand les portes furent fermées et le silence de mise. J'ai recu ce matin les instructions de notre prochain déploiment. La croisade continue, et notre maitre de guerre, l'Empereur puisse-t-il veiller sur lui, a décidé que nous devions avancer de facon plus drastique qu'auparavant."
Je vis Borkov se tordre nerveusement les doigts et décidais, qu'au moins par égard pour son pauvre cerveau qui ne coninuerai pas de supporter ce suspense bien longtemps, d'abreger un peu....

"Ouais, donc, on est en route pour une planete portant le doux nom de Animus VI; pleine à craquer de citées-ruches, qui sont elles memes tenues depuis quelques mois par le chaos. Je pense qu'on peut raisonablement abandonner l'idée qu'une seule ame fidele à l'Empereur se trouve encore la-bas....Donc on se fera amener sur la cible secundus, la cité-ruche Ameonna, par les navettes de la flotte, qui nous débarqueront directement DANS la place. D'apres nos sources, le bouclier principal de la ruche a été détruit durant la prise de la ruche par le chaos. Sinon, dis-je en faisant signe à Tobias, qui etait resté dans l'ombre de mettre en marche l'affichage holo sur le gigantesque ecran qui couvrait presque la moitié d'un mur, il y a d'anciens souterrains qui passent sous la ville pour nous amener directement dans la spire principale." Je leur montrait les entrées et les possibilités que ces acces donnaient une fois dans la place.

"Le haut commandement m'a demandé un assaut total, c'est à dire l'integralité du régiment sur un seul point.
Personnellement je ne suis pas d'accord.
J'ai négocié avec certains pilotes pour qu'ils nous déposent, au moins moi et des volontaires, dans les quartiers populaires. Je n'aime pas l'idée d'arriver sur un seul point sans options de repli. Il y a les régiment d'assaut pour ce genre de boulot.
Donc je demande à tous les volontaires, à une exeption pres, qui sont le Lientenant Borkov et ses troupes de choc, qui m'accompagneront de toute façon, de rester dans la salle une fois la scéance terminée.
Je donnais rapidement les dernieres recomandations aux autre responsables, confiait la responsabilité de l'assaut principal à Réa, et une equipe d'infiltration par les catacombes sous la responsabilité de Nolan.

En plus des cinquantes hommes des troupes de choc du lieutenant, j'avais ramassé la majorité des Survivants de Kaern comme ils étaient maintenant apellés, et dû malheureusement renvoyer ceux qui avaient la responsabilité d'une escouade pour ne garder que les simples soldats.
Karl et son autocanon avait malheureusement rejoint sa compagne dans l'assaut principal. J'avais encore Tobias et quelques uns de ses meilleurs tireurs.
Borkov était tout content d'avoir encore plus de gens a tuer, vu qu'on ne serait pas nombreux.
Je les briefait rapidement et donnais une derniere chance à ceux qui voulaient de ne pas participer à cet aller simple.
Seul un vétéran partit jusqu'a la porte, mais au lieu de sortir, il y fit pénetrer une dizaine de bleus...On allait faire avec.
Je résumais rapidement la situation et leur donnait des instructions plus précises sur les navettes ou ils devraient embarquer. Juste pour qu'ils ne se retrouvent pas sur l'assaut principal en me laissant tout seul.
Apres les rares questions, je mis fin au briefing et les renvoyait dans leurs baraquements. je retins juste le vétéran qui avait été ouvrir la porte l'invitait poliment a aller netoyer les latrines du vaisseau jusqu'a l'assaut.



nemesis (27/11/07)
Tiens un spatioport ! Ça me rappelle de bons souvenir !

Alors que je m’engage dans les quartiers réservés aux troupes de choc du vaisseau impérial, nous sommes réclamés pour le brief. " ET MERDE ! " On allait encore passer une heure à se faire chier. Mais, voulant saisir l’opportunité de savoir le prochain point de massacre , je me rend à la salle de briefing accompagné de mes deux amis vétérans .

En chemin , je croise un garde entrain d’en menacer un autre , je me glisse sans bruit derrière lui, sort mon couteau de combat , et une fois à portée je lui glisse d’un coup la lame sous la gorge, en lui prenant en même temps la tête afin de le maîtriser.

_Alors on fait connaissance avec ses petits amis ? Dis-je
_Va te faire foutre et pis qui t’es d’abord toi ? réplique-t-il
_Lieutenant Alexander Borkov des troupes de choc du 13èm de Kaern ,en espérant que tu te souviennes de moi .
_Moi …. Vesper Layne ,cracha-t-il, donc comme ça t’es un bibelot !
_Fais gaffe à c’que tu dis et à c'que tu fais mon petiot, lançai-je en resserant au maximum l’étreinte, car ce ne sera peut-être pas la lame d’un ennemi que tu auras coincé entre tes entrailles !

Sur ces derniers mots, le voyant suffoquer, je le lache et continu ma route. Tout au long de ma route je rencontre plusieurs gardes qui s’écrasent contre le mur pour nous laisser passer. Je m’amuse de la frayeur que je provoque chez certains, pourtant je ne vois pas ce qui les effraye autant.

Salle 3A5.

_Salut les gars .fis-je au kasrkins gardant l’entrée. Ils me répondirent part le salut militaire.
" D‘bons soldats ça ! " pensai-je.

Les verrous hydrauliques s’enclenchent , la porte s’ouvre sur un immense hangar qui pouvait contenir trois régiments complets, si ce n’est plus. Notre bon vieux Faust gravit l’estrade et commença son discours. Comme je l’avais espéré nous sûmes le prochain point de contact avec l’ennemi, qui serait Animus VI, lieu d’assaut, la cité-ruche Ameonna. J’aperçus à ce moment là Thobias sortir de l’ombre pour activer l’holo qui s’étala sur une bonne partie de la cloison.

Ainsi ,j’accompagnerais le colonel.… Tant mieux! Je ne voulais pas me retrouver avec toute la bleusaille!
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 22:59

urhtred (28/11/07)
bon, je recommence tout, donc ce n'est pas un édit et à vous de tout relire.

on est parti....

le vaisseau avait englouti les newbies tout pissants dans leur froc à l'idée de s'approcher d'une zone où ils allaient combattre pour de vrai de vrai et risquer de mourrir.

les vétérans avaient dès lors commencés à jouer aux cartes, loisir qui me saoûlait très vite et auquel je ne participait qu'une heure ou deux dans la journée.

j'occupais le reste de mes journées à vérifier le bon fonctionnement de mes armes, à ré-entrainer psychologiquement les recrues placées sous ma tutelle -au grand damn de celles-cies- , et à m'entrainer pour le rôle tout nouveau pour moi dans cette guerre : vétérant.

ceci n'occupait malheureusement pas tout mon temps et je passai le reste de mes journées à me vider le crâne, à genoux dans ma piaule en essayant de faire la paix en moi en ne pensant à rien, quand je n'arrivais pas à trouver qualqu'un d'interressant à qui parler.
ce n'était pas le cas de la pluspart des vétérants, occupés à jouer ou trops peu réfléchis, voire "bourrins", dont l'exemple le plus parfait était borkov, qui malgrès tout dans le fond était un type bien quand on savait s'y prendre avec lui.
lorsque j'arrivais à mettre la main sur le colonel, entre deux des réunions qui étaient son lot quotidien, il nous arrivait d'échanger quelques propos, sur la précédante campagne ou en discutant stratégie.
lorque je ne voyais pas, j'essayais de prendre contact avec les bleus.
le "prodige" dont m'avait parlé l'instructeur d'armes lourdes était sympa mais passait un peu trops de temps aux cartes, occupé qu'il était à essayuer de récupérer sa solde ou ne serait-ce que ne pas perdre trops.

il y avait aussi un gars qui évitait soigneusement de montrer ses bras suspectement.
il avait une mine de dealer et la trentaine. je me demandais ce qu'il pouvait bien foutre dans les nouvelles recrues.
je ne m'attardai pas trops sur lui et évitai de lui parler, d'autant plus que j'avais pu observer qu'il affichait facilement des signes d'animosités envers les autres.

entres ces observations, j'avais mis au point une petite routine avec mes éléments, autant pour les faire stresser que pour les préparer à parer aux coups innatendus.
parfois, quand nous nous rencontrions au détours d'un couloir ou dans un coin sombre, j'envoyai brusquement voltiger un couteau de lancer vers leur gorge dans un geste volontairement un peu gauche.
ils l'esquivaient, tentaient parfois une contre attaque et nous nous quittions, contents de cet exercice réussi.

...

au détous d'un couloir, je rencontrai le colonel, tout juste sorti d'une réunion.
on était à 6 jours de notre planête de destination et nous l'avions en vue.
il me demanda de me positionner à la commande de l'hologramme dans la salle 3A5.
il fit un bref appel aux gardes du régiment et vint sur l'estrade.

après que tout le monde soirt rentré, il fit son discours, au cours duquel il me fit signe d'allumer l'hologramme pour visionner les égouts de l'objectif.

j'en retirai que nous avions un haut commandement sado-inconscient et un colonel responsable avec un minimum dans le pantalon.

faust demanda ensuite des volontaires pour aller avec lui dans le détachement qu'il dirigerait.
nous fûmes parsques tous les vétérans et quelques autres gardes. parmis eux certains de mes meilleurs éléments. j'en était fier.
il nous fit un bref briefing et nous pûmes partir. j'en étais pressé, non parce qu'il me saoûlait mais parce que j'avais une envie pressante.
dans les toilettes (comment ça? mais oui je vous épargne les détails tout de même!), je me dis que c'était bel et bien commencé. les derniers préparatifs allaient être terminés et nous allions descendre dans la fournaise des rayons d'énergie et la boucherie des lames, une fois de plus contre le chaos.

de retoure dans ma piaule, j'éguisai une nouvelle fois mes couteaux de combat et me fis une entaille sur le dos de la main en en vérifiant le tranchant.
ils étaient tranchants à souhait.



arnor (10/12/07)
J'avais réuni mes trois-milles hommes dans la soute à 8.00, les avait fait se mettre par pelotons et les avait envoyés récuperer leurs armes, stockées dans une des armureries du vaisseau. Les vétérans de Karken avaient tout particulierement aprécié leurs retrouvailles avec leur fusil. J'avais ordonné de ne pas toucher aux armes des autres régiment stockées içi mais il restait des lance-missiles Cadiens avec leurs munitions dans un coin et mes gars n'eurent qu'a se servir.

J'avais à peine fini de faire s'équiper les hommes quand un choc effroyable envoya tout le monde à terre. Les syrenes se mirent a hurler et le vaisseau grogna pendant que l'inertie de son virage nous projetteait tous contre le plastacier de ses coursives. J'envoyait les hommes sous la conduite de mes capitaines vers les vaisseaux de descente, pressentant un mauvais coup, et me dirigeait vers le strategium pour m'informer de ce qui se passait, avec Borkov et Tobias sur les talons.
En débouchant dans l'immense salle après dix minutes de course effrennée, nous vimes le capitaine hurler ses ordres aux auxiliaires situés dans les fosses entourant son siege de commandement.
-Amiral, qu'est ce qui se passe? lui hurlais-je à mon tour pour me faire entendre.
-La guerre, garçon! Il se passe la guerre, ces putain de petites enflures du chaos sont apparus juste derriere nous, et la flotte se regroupe pour combattre!
-Mais c'est pas possible! Comment ca se fait?
Il se retourna pour voir les sabords se relever et donner l'ordre de faire feu contre un vaisseau de ligne du chaos , qui se dissipa dans un bouquet de flammes, vite etouffé dans le vide sideral.
-Un de moins! Colonel! Je vous donne quinze minutes pour retourner avec vos hommes et desncedre sur cette planete pour y combattre au nom de l'Empereur-Dieu.
-Loué soit sa sagesse, l'Empereur nous protège. Bonne chance à vous, commandant. Puisse le Trône d'or veiller sur votre ame. Dis-je en executant un dernier salut avant de partir en courant, tandis que La Mortelle Demoiselle effectuait un virage parfait dans l'espace, afin de presenter sa proue à ses ennemis.

Lorsque je débouchait enfin dans le hangard ou mes hommes étaient en train d'embarquer, j'ouvris un canal et sur toutes les frequences, criait à mes hommes se presser si ils ne voulaientt pas finir en poussieres dans l'espace. J'avais bien vu que La Demoiselle était condamnée. Trop de vaisseaux lui faisaient face et il lui était impossible de s'echapper, avec la planete derriere elle.

J'embarquais dans ma navette en criant pour couvrir les moteurs. Je me sanglais aux cotés de Borkov et de Tobias, puis ordonnait au pilote de décoller, ce qu'il fit sans se faire prier. Les autres navettes suivirent.

Depuis le vide intersideral et par les hublot des navettes, Le 13e de Kaern fut témoin de la derniere lutte de la demoiselle et de son capitaine, avant que celle çi ne tombe en flammes vers la lune la plus proche, ou elle acheva de se desintegrer.

devant nous, la planete se profilait, et le pilote m'informa que quelques pelotons de Cadiens avaient réussi a s'en sortir aussi, bien qu'il aient perdu leurs chefs.
Le plus gradé d'entre eux était caporal.
Je leur donnais nos coordonnées et me disait qu'une fois encore, ce serait vaincre ou mourir sans espoir de renforts immédiats.

Merde.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyLun 2 Mar - 23:05

lemexis (16/12/07)
Tandis que le 346ème régiment cadien de effectuait des manoeuvres sur sa planète, le colonel Hank, qui était responsable de ces hommes, avait reçu un message indiquant l'arrivée imminente de nombreux vaisseaux de transport impériaux chargés d'emmener le 346ème vers sa nouvelle destination.
Celle-ci était Kaern, où ils devraient rejoindre la flotte de transport qui emmènerait le 346ème régiment de la planète et le 346ème cadien vers leur cible, Animus VI, un monde océanique composé d'un unique continent,sous forme de pangée, et dont les habitants s'étaient rebellés contre l'autorité impériale pour succomber à l'appel du chaos. La Garde Impériale avait pour mission de supprimer toute forme d'hérésie sur la planète.
L'Administratum avait bien calculé son coup, et les transports cadiens arrivèrent à peine quelques heures avant la flotte principale. Celle-ci se lança sans attendre dans le Warp, pour un voyage qui dura presque un mois. Les cadiens ne s'étaient pas beaucoup mêlés au régiment de Kaern durant le voyage, et eurent droit à un briefing différent de la part de leur colonel.
Le 13ème avait pour mission de lancer un assaut directement au coeur de la cité-ruche Ameonna. Un débarquement aussi direct désorganiserait les forces ennemies, mais elles pouvaient toujours se replier vers les banlieues afin de se réorganiser. Les cadiens seraient donc séparés en quatre groupes distincts, qui emprunteraient chacune des quatre entrées principales d'Ameonna et se dirigeraient vers le centre-ville afin de rejoindre le 13ème régiment de Kaern, en écrasant toute résistance sur leur passage et en bloquant le repli des troupes ennemies.
La flotte venait de quitter le Warp, et les hommes commençaient à s'équiper en vue de la terrible bataille qui s'annonçait.








A peine passé la porte de la salle des douches communes A, je me sentais abattu, désespéré. Le bâtiment était immense, et même avec l'aide des soixante hommes qui m'accompagnaient, le nettoyage allait prendre énormément de temps ; et à en juger les tâches qui se répandaient sur les murs, sur les sols et même, l'Empereur seul sait comment, sur le plafond, cela allait être fastidieux.

Comme tout bon caporal qui se doit, je donnais mes ordres aux sergents :

"Déployez-vous dans tout le périmètre, escouade Alpha, vous venez avec moi, vous m'aiderez à sécu... nettoyer cette partie là. Les autres, organisez-vous comme vous voulez

-A vos ordres caporal, on sécurise la zone!"

Le ton sarcastique sur laquelle le cadet avait répondu fit taire en moi la dernière voix qui me disait que cela n'allait pas être si horrible que ça en avait l'air. D'un bref signe de la main, j'indiquai à mon groupe de me suivre, et me dirigeais vers les lavabos les plus proches de moi, tandis que mon escouade me suivait sur un rythme de pas militaire, certainement pour que je me sente encore plus ridicule.

Je me baissai afin de pouvoir m'infiltrer sous les lavabos, et commençai mon travail, accompagné par mes hommes. Je m'occupai d'abord d'une sorte de traînée qui s'étendait sur plus de deux mètres, et dont la couleur oscillait entre le marron et le vert ; sans chercher à comprendre ce que c'était, je pris ma brosse et commença à racler le mur, pour faire tomber de multiples croûtes dont je m'occuperais plus tard, si quelqu'un les remarque. Et pendant que je nettoyais cette ... chose, je regrettais déjà d'avoir dit être prêt à tout pour servir l'Empereur.

Salopard de Hank... ce vieillard qui nous servait de colonel devait jouir rien qu'à l'idée de nous savoir affairés à ça. C'était la tradition dans le 346ème, vers la fin de chaque voyage, cent onze hommes exactement étaient sélectionnés plus ou moins aléatoirement pour nettoyer les douches et les toilettes des vaisseaux, afin de "tester leur loyauté". Et mon tour avait fini par arriver. Finalement, je me dis qu'en imaginant que c'est la tête de ce pourri que je raclais, ce travail pourrait être beaucoup plus agréable ; et la ressemblance frappante entre les deux abominations aidait mon imagination.

Je pensais avec mélancolie au reste du 346ème dans les salles d'entraînements à l'autre bout du vaisseau, en train de tester de nouvelles tactiques, d'améliorer leur précision ou tout simplement de discuter de leurs dernières batailles.
Je passai ainsi dix minutes, raclant d'innombrables saletés afin de donner naissance à des collines de croûtes, surmontées parfois par des montagnes. Puis j'entendis quelqu'un m'appeler :

"Caporal... faut aussi nettoyer l'intérieur des douches ? J'ai pas très envie de m'occuper de celle-là."

Je me dirigeai vers le cadien, qui restait planté devant un léger rideau qui cachait la première douche commune, sans oser l'ouvrir. Au fur et à mesure que je m'en rapprochai, l'odeur, qui devait être un mélange d'excréments et de nourriture avarié, me permettait de mieux en mieux de comprendre pourquoi l'homme ne souhaitait pas voir quelles monstruosités se cachaient de l'autre côté. Tentant vainement de cacher mon dégoût, je lui fit, d'un ton peu convaincu :

"Allons, un peu de courage ! L'Empereur veille sur vous, faites en sorte qu'il soit fier !"

En se répétant "l'Empereur nous protège", le garde saisit l'extrémité du rideau d'une main tremblante, luttant pour trouver la volonté nécessaire pour l'écarter.
C'est alors qu'un terrible choc, accompagné d'un bruit d'explosion qui retentissait dans toute la pièce, projeta plus de la moitié des cadiens au sol. Tandis qu'ils se relevaient péniblement, ils jetèrent des regards apeurés vers moi, comme si je disposais d'une omniscience qui me permettait de comprendre ce qui venait de se passer ; je remarquai au passage, à l'air choqué et au teint livide du garde à qui j'avais parlé il y a quelques instants, qu'il avait vu ce qui se trouvait derrière le rideau, et je pouvais supposer à l'horreur que son visage affichait qu'il avait failli tomber dedans.

Le choc fut suivi, quelques secondes plus tard, d'une sirène stridente qui emplit la totalité du bâtiment. Reconnaissant ce signal, j'hurlai, en espérant couvrir le bruit :

"Tout le monde au hangar, il faut se barrer d'ici immédiatement !"

Aussitôt dit, je me dirigeai en courant vers la sortie, puis suivit le dédale de couloir qui devait m'ammener jusqu'au hangar le plus proche en espérant être suivi par mon peloton. Il est vrai que j'attendais désespérément une distraction, mais ce n'était pas exactement à ce que je pensais. Au détour d'un couloir, je rencontrais les cadiens qui étaient parties s'occuper des toilettes, et je réalisai alors avec horreur que, si cette sirène était bien le signal de l'évacuation d'urgence, et donc de la destruction imminente de l'appareil, les hommes restés dans les salles d'entraînement ne pourraient jamais atteindre les navettes à temps.Autrement dit, pas moins de trois milles hommes allaient connaitre une mort vaine.

J'arrivai enfin au hangar D, qui était rempli il y a pas si longtemps et qui maintenant était vidé de la moitié de ses navettes, tandis que des hommes venaient de toutes les entrées afin de se précipiter dans le premier vaisseau qu'ils trouvaient. Tout ceci se déroulait dans le chaos le plus total, et malgré mon goût prononcé pour l'organisation, je dus admettre que je n'avais pas le temps de mettre en place un schéma d'embarquement précis. Je me retournai alors vers mes hommes, ayant été rassuré par le fait qu'au moins, il y aurait assez de navettes pour embarquer tous ceux qui étaient de corvées de nettoyages.

"Trouvez-vous une navette et montez dedans, vite ! Pas plus de trente par navette, n'oubliez pas."

Et je courut alors vers le véhicule le plus proche, attendit qu'il se remplisse de mes hommes en me dirigeant vers la place du pilote, pour constater qu’il y avait déjà quelqu’un qui y était installé. Dès que la navette me parut pleine, je fit signe au pilote de décoller, et il ferma immédiatement la rampe en entament la procédure de décollage. Les réacteurs fut poussés à pleine puissance, et je pus observer à travers la vitre que la totalité du croiseur vomissait des navettes, points minuscules s'échappant du mastodonte de métal qui rétrécissait au fur et à mesure que nous nous en éloignions ; grâce aux retransmetteurs optiques du véhicules, je pus, après m’être installé à la place du copilote, voir ce qui se passait derrière nous ; et je regrettai aussitôt ma curiosité.

Des dizaines de croiseurs du chaos, caricatures des vaisseaux impériaux, pilonnaient la Mortelle Demoiselle, qui faisait son possible pour résister aux milliers de projectiles qui s'abattaient sur sa coque. Il ne fallut que peu de temps pour que le vaisseau disparaisse dans une terrible explosion, entraînant avec lui mon ultime espoir de revoir mes camarades. Le seul point satisfaisant était le fait que je ne reverrais plus Hank.

Ne pouvant plus soutenir la vue du champ de débris embrasés qui se créait, je fermai les retransmetteurs optiques et reporta mon regard sur la planète, faisant mon possible pour me concentrer sur la mission à venir et sur la façon dont je comptais la mener. Bien évidemment, tous mes efforts de concentration étaient vains, et je ne pouvais penser à autre chose qu'aux gens qui venaient de mourir. Il n'y avait rien de plus atroce que périr ainsi, parmi quelques milliers d'autres hommes, en sachant que notre mort aura été totalement inutile. Ma tristesse laissa rapidement place à la haine, une haine plus terrible que jamais contre les guerriers du chaos ; ils avaient agi lâchement, s'introduisant derrière le vaisseau pour commettre ce massacre et, au nom de l'Empereur, ils allaient le payer.




seconde page, terminée (fiouf...)
urhtred
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyMar 28 Avr - 21:21

Nemesis (20/12/07)
_Aller, aller, aller ,bordel ! Bougez-vous le cul plus vite que ça où vous aller tous crever ici ! hurlai-je à m’en faire éclater les poumons et explosant au passage la cage thoracique d’un garde ennemi d’un tir de fusil à pompe.

Les navettes nous avaient déposé au lieu prévu et nous avions été accueillis les bras ouvert par un peloton rebelle. Les pertes étaient minimes pour l’instant et nous devions sécurisé au plus vite le secteur sous peine de nous voir être repoussé dès le largage. Un imposant bâtiment encore intact trônait au centre du quartier populaire et la majorité des tirs nous arrivant sur la gueule nous venaient de là.

Nous avions rapidement établi un PC temporaire dans un bâtiment en ruine, afin d’organiser l’assaut. Faust étala une carte de bâtiment et nous pûmes constater que des souterrains passaient par-dessous.

_Colonel, je me porte volontaire pour lancer l’assaut ,dis-je, vous n’aurez qu’a les distraire, en évitant un affrontement direct. Cela nous permettra d’avoir un effet de surprise total et de ne subir logiquement que peu de perte.
_Vous avez carte blanche, dit-il simplement.
_A vos ordres !

Puis, je sortis du bâtiment pour aller rejoindre mes hommes et donner les directives. Nous étions une cinquante de fantassins de chocs à nous enfoncer dans ces dédales infects. Ces imbéciles ne les avaient pas protégés, bien fait pour eux ! Je continuai ma route, tout en prenant soin où je mettais les pieds, on ne sait jamais. Cinq minutes s’étaient écoulées depuis notre départ lorsque apparut devant nous au détour d‘un couloir ,une échelle.

_Vous passez après moi, chuchotai-je, et vous dégommez discrètement tout sur votre passage. Utilisez vos couteaux le plus souvent possible. Ne négligez aucun détail. Arkan, Leen ,une fois en haut vous prendrez la tête de la moitié des hommes.

C’est ainsi que je commence à monter en me réjouissant du combat à venir. Pendant que l’adrénaline se diffusait dans mon corps, j’ouvre une sorte de trappe blindée donnant accès à une grande salle vide. Je cours à la double porte de la pièce et regarde mes hommes s’extirper de l’orifice.

J’entrouvre très lentement une des deux porte et là , apparaissent devant mes yeux ,cinq bêtes à la peau recouverte de fourrure et les seules parties visibles laissaient apparaître une peau rougeâtre et suintante de sang. Les monstres étaient armés d’armes rudimentaires comme des haches ou de grosses épées. Ils étaient rassemblées autour d’un puit sacrificiel et y jetaient des corps ou des morceaux sanguinolents d’êtres humains.

" Voilà leur dernier repas " pensai-je.

Je refis part de la situation aux cinquante hommes agglutinés dans la pièce. Certains laissèrent transparaître un frisson d’horreur, mais aucun ne tourna les talons.

_Changement de programme les filles. Fis-je tout bas , en apercevant ceux de derrière demander à ceux de devant ce que j’avais dit. Hopkins, appel Faust et dis-lui c’qui s’passe. Bon . V’là le plan….. On envoi les fumi, puis les lance-flammes crachent tout ce qu’ils ont. On les prend par les flancs et pis on balance les grenades. Pour finir…..DEGOMMEZ-MOI TOUT.

Les gars se préparaient , se séparaient en groupes et vérifiaient une dernière fois leur équipement.

_Prêt ?

Hochements de têtes.

_MAINTENANT !

Je me précipite dans la salle en beuglant comme un fou furieux, le fusil à pompe dans les mains, la lame prête à être sortit, tirant sur toute forme de vie hostile. Déjà, des gerbes de sang giclent de toutes part, rendant le sol glissant. Une des bêtes lève sa hache et l’abat sur un de mes hommes, aussitôt je viens percuter la créature dans son flanc, je lui envoi promptement une cartouche dans l’estomac, d’un mouvement rapide, elle se relève et m’envoi un coup horizontal mais, je parvient à l’éviter de justesse. Je laisse tomber mon fusil et d’un seul coup, sort mon sabre et tranche en deux la bête. Les autres machines à tuer se précipitent sur moi, en même temps que des gars venant m’appuyer.

Le combat est sanglant je me défends comme je peux ,tranche, coupe, transperce et décapite deux autres monstruosités. Six kasrkins se font mettrent en pièce et un autre reçoit un mauvais coup qui l’assomme pour le reste du combat. Moi non plus, je ne fus pas oublié, une énorme entaille s’était ouverte sur mon épaulière gauche et j’ai reçu un coup de coude dans la figure inattendu de la part d’un hérétique.

Peu à peu les combats perdaient en intensité, pour finir par s’arrêter. J’avais perdu au total quinze fantassins, dix autres étaient assez amoché et j’avais deux cas grave sur les épaules.

_Hopkins…..tu sais c’que t’as à faire ?
_Oui, lieutenant .
_Melius et Slaup, soignez les blessés.
_Tout de suite, lieutenant.

Les hommes s’agitent ,ils fortifient les fenêtres et placent des mitrailleuses, il en est de même pour les allés et bâtiment alentour. Je trouve un fauteuil défoncé et m’installe.

_…..
_Lieutenant?
_Oui ,dis-je en me redressant et saluant l’homme qui se dressait devant moi.

Arnor (21/12/07)
En entrant dans le batiment, la premiere chose que je vis fut les troupes de choc blessées gemissant dans leur sang, couchées par terre dans une piece annexe.
Le 13e ne comptait pas de medecins, étant tous morts sur Karken, et je n'avait pas eu le temps d'en rechercher sur Kaern.
Ces hommes, il devait y en avoir une vingtaine, étaient gravement blessés, et j'interpellait le Cadien qui passait par la.
"Major, vous n'auriez pas quelques medecins pour ces gars?"
Il se retourna, salua, fit signe que oui et partit les chercher. Je les envoyait rapidement vers les blessés, dont un venait de succomber à son hemorragie, puis continuais mon tour de garde, Tobias et le caporal Cadien, Dymus, sur les talons.
Apres avoir fait un rapide tour du perimetre, et m'etre assuré qu'il n'y avait pas de trou dans les defenses, je partis a la recherche de Borkov, que je trouvais explosé dans un fauteuil qui ne l'etait pas moins.
-Lieutenant.
-Oui, dit-il en se relevant à la hate.
-Felicitations pour l'assaut.
-Oh,c'etait rien colonel....
Je remarquais enfin sa paleur inhabituelle puis l'entaille sur son épaule, qui avait fendu son armure en deux et dégouttait lentement de sang.
-Par contre vous filez à l'infirmerie. 'Pas l'intention de regarder se vider comme un con un de mes meilleurs hommes. Allez, grouillez vous, Dymus vous montrera le chemin, dis-je en envoyant les deux armoires a glaces dans la direction de l'infirmerie.
"Tobias, tu vient avec moi."

Je retournais vers une fenetre et interpellait un bleu qui était en train de mettre en place nimporte comment une mitrailleuse lourde a une fenetre.
-T'a pas l'air bien doué pour ca, garcon....c'est quoi ton nom?
-Gill Herbert, Chef. Désolé.
-Bof. Pas grave, Gill. Va plutot voir a l'infirmerie si tu peut te rendre utile, il parait qu'ils manquent de medecins. Et me salue pas en partant, t'a pas le temps pour ces conneries! Lui vociferais-je en le voyant commencer a se mettre au garde à vous.
Je me retournais vers Tobias avec un sourire des plus sadiques.
-Toi, tu prends tous tes tireurs d'élite et tu part nous faire une reconaissance sur...je sais pas...trois kilometres à partir d'ici. Tu organise ça comme tu veut mais dis leur de faire gaffe à leurs fesses, ça va grouiller d'ennemis dans le coin. T'a deux heures, apres on bouge. Dis leur de tirer seulement si ils voient des officiers, pas la peine de flinguer les sergents.
"Tu part aussi", contrais-je par avance en le voyant ouvrir la bouche pour protester.

Lemexis (25/12/07)
La navette se rapprochait rapidement de la planète, parmi de nombreux autres vaisseaux du même type. Le regard vide, j’étais perdue dans des pensées mêlées de tristesse et de haine, rêvant de tout ce que je pourrais infliger à l’ennemi, m’imaginant annihiler des légions entières d’adorateurs du Chaos à grands coups de lame énergétique.
Je fus brutalement tiré de mes pensées par un petit coup de poing, de la part d’un homme situé juste derrière moi. Enervé, je tournai la tête vers celui qui m’avait dérangé, et était en train de me dévisager :
« Caporal, vous allez bien ?
-Oui oui, inutile de me frapper !
-C’est que vous ne répondiez pas… on a pu dresser le bilan des survivants.
-Très bien. Qui est le plus gradé d’entre nous ? Quelles sont ses instructions ?
-Eh bien… c’est vous le mieux gradé, caporal. Vous recevez le commandement des cent dix cadiens qui ont survécus. »
Un frisson glacial envahit soudainement mon corps ; je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait plus de survivants, mais qu’au moins, parmi eux, se trouvait un lieutenant ou un capitaine. Je n’avais jamais fait que diriger plusieurs escouades de gardes, et voilà que cent dix hommes étaient sous ma responsabilité. D’autant plus qu’on ne se trouvait pas dans une situation facile, et que je n’avais pas la moindre idée de la marche à suivre.
J’eus du mal à articuler une réponse, encore sous le choc.
« -Ah… bon. Bah euh… qu’on se dirige vers la planète.
-C’est déjà ce qu’on fait, chef. »
La réponse mécanique du pilote m’irrita, comme si je m’attendais à autre chose, et je lui lançait un regard noir qu’il ne put pas voir, trop occupé à manœuvrer la navette.
«- Parfait.
- Les ordres restent les mêmes ?
- Bien sur que non, nous avons subi une légère baisse d’effectifs, et je pense que nous allons donc revoir certains aspects du plan. On a plus qu’à accompagner le régiment de Kaern, faute de pouvoir leur être d’une véritable utilité. Faites-nous atterir avec eux, je connais leurs ordres de mission. Et dites-moi, qui sont les survivants ?
- D’après ce qu’on m’a dit, il y a vingt karskins et dix cadets, les autres sont des Cadiens standards.
-On fera avec. »
Finalement, la navette arriva sur une grande place, qui devait se trouver au milieu de la cité ruche et dans laquelle se déroulaient déjà des combats acharnés. Le pilote nous fit atterir juste derrière la ligne de front, où un peloton entier de cultistes était aux prises avec les premiers arrivants du 13e. Juste après m’être assuré que mon fusil laser était chargé, je sortis rapidement du véhicule, suivi de près par ceux qui étaient maintenant mes Cadiens.
Une fois dehors, je me mis immédiatement à balayer le secteur du regard, à la recherche d’autres soldats du 346ème régiment. Je lançai un « Cadiens, regroupez-vous ! » aussi fort que possible, pour me faire entendre malgré le vacarme ambiant. Ceci fut inutile mais, à mon heureuse surprise, mes soldats m’avaient déjà vus et nous nous retrouvâmes vite au complet. Mes hommes m’entouraient, et leur regard montrait qu’ils étaient tout aussi perdus que moi, et la plupart d’entre eux étaient démoralisés. Ils semblaient attendre de moi que je les galvanise, que j’improvise un discours digne des plus grands itérateurs impériaux. Je ne pouvais que les décevoir :
« -Nous avons subi un coup difficile aujourd’hui, et nous avons perdus des milliers de frères en raison de la fourberie du Chaos, mais ces morts seront vengés ! »
Les gardes ne dirent rien, continuant de me regarder.
« -Bon, nous ne sommes plus assez nombreux pour évoluer de notre côté, nous allons donc rejoindre le 13e régiment de Kaern, actuellement dirigé par le colonel Faust, et nous nous battrons à ses côtés contre l’ennemi. Tout d’abord, aidez à sécuriser la zone d’atterrissage, pendant que je cherche le colonel pour discuter avec lui de la stratégie à adopter.»
Je me mis immédiatement à la recherche de l’homme, à peine sûr de le reconnaitre. C’est alors que je le vis entrer dans un des très rares bâtiments encore intacts, et aux fenêtres duquel des gardes étaient en train d’installer des mitrailleuses. J’interpellais une petite dizaine de cadiens et leur demandait de pénétrer dans la structure pour aider les gardes déjà présents à la consolider, pendant que je m’y engouffrai, précédé d’un garde qui, vu le long fusil qu’il avait sur le dos, était un sniper.
Pendant que je regardais les préparatifs, le colonel discutait avec l’un de ses lieutenants, qui était en train de recouvrir le sol de son sang :
« -Par contre vous filez à l'infirmerie. 'Pas l'intention de regarder se vider comme un con un de mes meilleurs hommes. Allez, grouillez vous, Dymus vous montrera le chemin. »
Sur le coup, je fus surpris qu’il connaisse mon nom, et indiqua rapidement au blessé la direction de l’infirmerie de fortune qui venait d’être installée. Une fois qu’il fut parti, accompagné de quelques cadiens transformés en médecins pour l’occasion, j’allais voir le colonel, qui donnait ses instructions au sniper que j’avais vu tout à l’heure. Une fois qu’il eut fini, je lui adressai la parole, ne perdant pas de temps à tergiverser :
« Colonel Faust, j’ai récemment pris le commandement des survivants cadiens, étant le plus haut gradé d’entre eux, mais nous sommes trop peu nombreux pour agir selon le plan initialement prévu. Puis-je vous offrir mon aide, ainsi que celle de mes hommes ?
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 30 Avr - 21:04

Nemesis (28/12/07)
-Aaaaahh , Leen ,alors quoi de neuf depuis ? fis-je avec un ricanement las.
-Oh, rien….un peu sonné c’est tout, mais ces foutus toubib m’ont traînés jusqu’ici, même après que j’en ai assommé un parce qu’il insistait un peu trop.
-T’es toujours l’ même !continuai-je en éclatant de rire.

Pendant les quelques secondes qui passèrent, je regardai la salle et les blessés d’où sortait des gémissements de douleur.

-Les cadiens se sont fais explosé la gueule.
-A ouais ? A quel point ?
-Eh bah au point où y’a pu assez de gars pour faire leur boulot et au point où le plus gradé est caporal.
-Donc ils vont devoir nous coller aux basques…. Bon, ça fera toujours boucl.. Aïe putain ! Médoc de mes deux ! Tu peux pas faire gaffe de serrer moins fort ! Lançai-je au médic qui s’était chargé de moi.
-Milles excuses lieutenant. Lâcha l’homme aux yeux violet.

Seul un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Alors que le cadien finissait de bander ma blessure des cris se firent entendre au-dehors.

-Colonel !…..Colonel !
-Que se passe-t-il ? répondit l’interpellé.
-Il se passe que nos vigies signalent une contre-attaque chaotique !
-De quoi sont composées les forces ennemis ?
-Des centaines d’esclaves à première vue, suivient de près par des bandes d‘adorateurs apparement mieux armés que le comité d’accueille.
-Et merde, de toute façon ça serait arrivé tôt ou tard.

Je me lève du lis de camp où l’on m’avait installé pour me dirigé vers la salle transformée en base. J’aperçois Faust se ruer sur le communicateur de QG puis hurlé :

-A toutes les unités ! Repliées vous vers les fortifications mises en placent. Préparez vos armes. PREPAREZ-VOUS A VOUS BATTRE!

Il se retourne dans ma direction d’un mouvement sec et fais claquer la culasse de son bolter. Je lui répond en dégainant mon sabre. Puis je l’imite en hurlant dans mon communicateur d’unité:

-Kasrkins ! Qui sommes-nous ?

Des dizaines de voix me répondent en cœur :

-L’ELITE DE LA GARDE IMPERIALE !
-Alors au combat ! Pour L’Empereur !

Cette fois se sont des centaines de voix qui me suivent :

-POUR L’EMPEREUR !

urhtred_gohslord (02/01/08 )
Après un départ mouvementé du vaisseau qui se sacrifia glorieusement face à une attaque bien vicieuse de l'armada du chaos, nous débarquâmes selon le plan prévu par le colonel et établîmes un poste de commandement alors que les combats faisaient rage. Faust nous envoya dans les égouts que les forces hérétiques avaient négligemment oubliés de garder.
Mine de rien, ils apprennent rien de rien ces cons, on les a déjà eus sur karken de la même manière... ah oui, c'est vrai, ceux là sont tous morts.

Nous partîmes donc encore une fois dans les égouts, menés par borkov, pour découvrir 5 créatures mi-homme mi-bêtes de la taille d'un astartes balançant nonchalamment des morceaux de corps humains dans un trou, une "lame", faute de définition précise pour ces armes énormes mi-hache mi-épée, pendant négligemment à leur flanc. Ils étaient accompagnés d'hérétiques plus "classiques".

Comme il fallait s'y attendre, borkov ordonna une attaque violente en règle et s'élança le premier dans un beuglement bien vite repris en bien plus fort, si c'était possible, par les créatures venues tout droit du warp.

Ce fut le chaos le plus total. Je me précipitai sur une créature qui m'envoya un coup démoniaquement puissant de son arme. Je me décalai et passai sous sa garde pour m'aggriper à son dos et y planter mes poignards de combat.
La bête refusa de mourir et je dus me résoudre à m'y aggriper de toutes mes forces.

"MAIS TU VA BIEN VOULOIR CREVER OUI!!!"

Loin de m’obéir, le monstre se débattis de plus belle, jusqu’à ce que je profite d’une accalmie causée par la réception d’un saut pour sortir un poignard de lancer et l’enfoncer dans sa jugulaire.
La bête explosa dans une gerbe de sang, il ne restait plus que son épée/hache.
Je la pris et la balançai dans le trou sacrificiel.

Je repris part à la bataille qui allait bientôt se terminer et éliminai quelques hérétiques en plus.

… (je zappe parce que j’ai trop rien à dire sur cette partie d’intéressant et que ça surchargerait trop, ndla)

« tu pars aussi », fit le colonel.

Mais c’est pas vrai !
J’ai été promu vétéran, c’est pas pour servir de sniper super-élite toute ma vie !
Bon, bah on va prévenir les autres alors…

Nous fîmes rapidement les préparatifs et je leur expliquai le déroulement de cette mission d’éclairage.
Je les divisai en trois groupes à effectif égal et les envoyai dans trois divisions différentes.
Je pris le commandement d’un des groupes, dans lequel l’élément qui me faisait le plus peur au niveau du moral qu’il avait.

Nous avançâmes à travers les bâtiments assez sûrement et au pas de course, en faisant des grands lacets pour couvrir notre tiers de terrain.

Au bout d’une heure et demi, nous avions réalisé les trois kilomètres et nous n’avions rien détecté. Je demandai le résultat des autres escouades par le communicateur sur la fréquence attribuée aux snipers.
- alors, qu’es-ce que vous avez trouvé ?
- groupe 1 : rien! mais dans ce fouillis de bâtiments, on arrive rarement à voir au-delà de 100 mètres
- groupe 2 : rien non plus, même constat, au-delà de 3km et quelques, il pourrait y avoir des régiments de ces saloperies qu’on en saurait rien.
- j’avais aussi remarqué, fis-je, de notre côté rien non plus. Prenez le max de hauteur et observez un peu, on ne sait jamais. En tout cas ne nous mettez pas à la bourre

C’est ce que nous même fîmes.
Nous grimpâmes en haut d’un immeuble qui surplombait les autres et regardâmes dans toutes les directions à travers la lunette des snipers.

Rien

Je me préparais à redescendre lorsqu’un éclat rouge attira mon attention.
Je poussai la lentille au maximum et là je vis…

Des hordes d’hommes enchaînés et estropiés étaient fouettés et démembrés allègrement par quelques démons semblables à ceux que nous avions déjà combattus et une foultitude de serviteurs enragés armés jusqu’aux dents.

Et cette masse se dirigeait vers le camp

Je mis ma radio sur le canal prioritaire :
« BORDEL DE MERDE, colonel, sonnez le branle bas! Quelques centaines d’esclaves que je pense prévus pour un sacrifice, suivis par des tarés surarmés se dirigent vers nous. Ils sont accompagnés par quelques monstruosités du type que nous avons combattu dans la salle avec le trône. Ils sont à approximativement six kilomètres. Définissez une stratégie, nous, on décampe ! »
J’augmentai la puissance du laser du fusil jusqu’au maximum.
- chef, qu’est-ce que vous faites ? Vous avez dit qu’on se barrait !
- j’essaye de me faire quelques-unes de ces bestioles rouges, crois moi c’est utile car c’est vachement résistant ces saloperies, alors les gars vont être contents de pas avoir à les taper au corps à corps. Essayez d’en avoir mais ça va pas être évident.

Je mis mon viseur au maximum de son potentiel, enclenchai le faisceau laser et visai une horreur.
A cette distance, c’était assez chaud.
« Tirez dès que vous pouvez mais ne gaspillez pas de laser. »
j’appuyai sur la détente
le laser partit
La tête cornue explosa.
Je revisai une autre tête, que je vis exploser sous l’impact d’un laser
J’entendis un léger « ouais.. »
« Joli coup, Eddy, mais prends le réflexe d’éviter ce genre d’onomatopée en mission, c’est comme ça qu’on se fait repérer. »
j’en visai un autre
tirai
Une autre tête explosa.

« c’est bon, on décampe maintenant si on veut pouvoir rejoindre la base »
« ok »

Nous descendîmes le bâtiment le plus rapidement possible et courûmes vers le camp, sans se soucier d’être à couver ou non, la densité des bâtiments nous protégeant de la horde.
« Au fait, vous en avez eu combien ?
-1
-1
-1
-2 pour moi, dis-je »
Les autres n’avaient pas eu le temps de tirer ou l’avaient mal fait.
J’entendis un rugissement en provenance du camp
C’est pas vrai, ils ont vraiment aucun sens stratégique, et je parie que c’est borkov qui a guelé un « pour l’empereur » repris par les autres cons… si seulement il avait un tant soit peu de sens stratégique, il aurait fait une belle embuscade en règle ou autre chose…il faut toujours qu’il bourrinise tout ce gars. Même si c’est un excellent meneur d’homme, il en fait toujours trop !

nous arrivâmes au camp...
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 30 Avr - 21:07

Arnor (06/01/08 )
J'etait tranquilement posé a une fenetre quand je vis débouler mon operateur radio a toute vitesse au coin du couloir.
Aie.
Ca, ça présage les ennuis.
Je ne m'était pas trompé et aparemment, ça allait chier.
Je vis soudains le groupe de reconaissance débuler de plusieurs directions a la fois, et courir comme des dératés vers les doubles portes brisées du rez de chaussé. On y avait installé une position fortifiée mais d'apres les rapports, ça n'allait pas tenir.
-Dymus! Vous prenez vos karskins et vous allez soutenir la porte d'entrée.
-Oui colonel, dis-t-il en repercutant l'ordres dans les communicateurs de son escouade. Je vis les karskins partir au pas de course dans les escaliers, bousculant au passage ceux qui s'y rouvaient déja.
-Borkov! Venez à l'esplanade du deuxieme étage tout de suite, geulais-je dans mon communicateur. Je changeais ensuite de frequence et convoquais aussi tous les snipers. Borkov me rejoingnit presque immédiatement apres mon appel, mais les snipers mirent plus de temps.
Quand ils déboulerent hors d'haleine, on les entendait encore maugréer contre ces "Putains de bibelots qui se croient tous permis".
Les snipers, vous montez sur le toit et vous faites un maximum de ménage. Borkov, tu prends tes hommes et tu pars voir si tu nous trouve un chemin dans les égouts, si possible dans la direction de la spire principale ou d'un gros complexe avec des alentours dégagés. allez, bougez vous!

Je descendis ensuite les escaliers en chopant au passage quelques hommes pour aller à la porte.
Cette derniere avait du etre magnifique du temps ou elle était encore debout, mais seuls subsistaient encore de rares tronçons de bois accrochés aux charnieres. Des barricades avaient été edifiées en travers et mes rares équipes d'armes lourdes s'étaient placées dans les quinzes metres séparant ce qui avait été les bords. Six bolters lourds, cinq autocanons et trois lance-missiles avaient été mis en batterie et chargés. Devant, une barricade elevée a la hate, faite de pierres, de bouts de béton et débis divers protegeait un peloton.
Les bleus commençaient à stresser serieusement en entendant les chants de guerre qui montaient encore hors de vue.
Je vis aussi Amelia distibuer genereusement quelques baffes quand des murmures de découragement fuserent. "On reste et on se bat!!" geula-t- elle.
Je me dirigeais vers eux et pris un poste dans la ligne de tir. Les bleus me saluerent en me voyant passer et je lachait un commentaire délicieusement grivois sur la frequence d'escouade à propos la taille des couilles de nos ennemis.
Quelques rires fuserent de la part des vétérans mais la plupart des jeunes gardes n'étaient pas d'humeur a ça. Je vis Dymus venir vers moi et poser son radian sur le rebord du muret.
-Ca va chier,lacha-t-il, tendu.
-Comment t'a deviné?

Lemexis (11/01/08 )
-Dymus! Vous prenez vos Kasrkins et vous allez soutenir la porte d'entrée.

En une phrase, le colonel avait mis fin à ma trop longue période d’oisiveté. J’arrêtai donc de compter les cailloux qui se trouvaient dans le bâtiment et approuvai immédiatement l’ordre, avant de le retransmettre aux Kasrkins. Ceux-ci se précipitèrent vers leur objectif, n’hésitant pas à bousculer la plupart des gardes qu’ils trouvaient sur leur chemin ; apparemment ils étaient chauds… c’est une chance qu’ils aient survécus, dommage que leur sergent ne soit pas avec eux.

Je me dirigeai rapidement vers la porte, pour constater que toute le hall sur lequel elle donnait avait été aménagé pour l’occasion ; de nombreuses barricades plus ou moins solides avaient été installés afin de couvrir un peloton et des équipes d’armes lourdes à l’étage juste au-dessous de nous. Avant même que je n’ai besoin de leur dire quoi que ce soit, les kasrkins s’étaient engouffrées dans les tranchées creusées juste devant la position ; après celle-ci s’étendait un no man’s land d’une quarantaine de mètres.

Et c’était pendant qu’ils traversaient ces quarante mètres qu’il allait falloir infliger un maximum de dégâts aux hérétiques, avant qu’ils n’aient le temps de se répandre sur nos positions ; il y avait bien quelques points à couvert entre les tranchées et leur point d’arrivée, mais les équipes de lance-missiles postés dans le bâtiment ne devraient pas avoir trop de problèmes avec ça.

En me dirigeant vers les tranchées, j’aperçus le colonel Faust. Je m’approchai de lui et posai mon fusil sur un muret juste à côté, pour regarder la rue, guettant les premiers signes de présence ennemie. Les chants de guerre semblaient se rapprocher de plus en plus, et leur intensité prouvait que les hérétiques étaient nombreux. Ne supportant pas le silence qui s’était installé sur notre position, je fis :

-Ca va chier…
- Comment t’as deviné ? répondit le colonel, qui devait être à peu près aussi stressé que moi.

Au bout de quelques secondes, je repris mon fusil et le régla sur le mode de tir automatique, à mi-charge, et ordonna aux Kasrkins avoisinants de m’imiter. Puis, pointant mon arme vers l’horizon, j’attendais.

Et je restai là, sans bouger, guettant en vain toute forme de vie devant moi, pendant plusieurs bonnes minutes, tandis que les chants de guerre de ces déments continuaient de se rapprocher.

Soudain, une série de claquements secs se firent entendre derrière nous, et des rayons lasers en provenance du toit du bâtiment partirent exploser les têtes des premiers hérétiques ; juste après, les chants de guerre se muèrent en cris de rage désordonnés tandis qu’une horde de guerriers courait vers nous, brandissant des fusils lasers, des couteaux de combat, parfois des tronçonneuses ou même des pelles ; bref, tout ce qu’ils avaient pu trouver.

Les cris de guerre furent rapidement étouffés par le vacarme de nombreux fusils lasers tirant presque à l’unisson devant eux, accompagnés par les armes lourdes postées à l’étage. Je tirais au jugé dans le tas devant moi, tuant autant d’ennemis que possible, mais le déluge de feu qu’ils devaient supporter les fauchait si vite que je n’avais pas le temps d’en abattre plus d’une dizaine

Ils ne semblaient pas accorder beaucoup d’importance à la tactique, et continuaient de courir en enjambant les cadavres de leurs camarades et, malgré tout, ils commençaient à se rapprocher dangereusement. Je criai alors de toutes mes forces, peinant à couvrir le bruit :

-Kasrkins ! Lancez des frags là-dedans, ils sont déjà allés trop loin !

En guise d’approbation, une volée de grenades quitta la tranchée et partit se perdre dans la masse, qu’elle troua par une série d’explosions meurtrières qui couvrit la zone de membres et de sang, tandis que des morceaux de chair appartenant aux hérétiques les plus proches venaient retomber dans notre tranchée ; seuls les bleus y prêtaient attention, observant, dégoûtés, ces bouts qui venaient maculer le sol de la tranchée.

Puis tout cessa aussi rapidement que ça avait commencé ; devant nous s’étendait un champ de cadavres entassés les uns sur les autres, plongés dans une mare de sang où flottait des membres déchirés. La plupart des hommes profitèrent de ce moment de répit pour recharger leurs armes et enlever d’un revers de la main les morceaux qu’ils s’étaient pris ; de mon côté, seul un Kasrkin était mort, s’étant pris un tir mortel dans la poitrine de la part d’un des rares ennemis qui avait eu le temps de tirer. Soulagé que la bataille se fut passé aussi bien, j’allai voir le colonel, qui se trouvait quelques mètres plus loin dans la tranchée, pour lui lancer naïvement :

- Ouf, je pensais qu’ils étaient plus nombreux !
- Ils ‘sont’ plus nombreux… répondit-il froidement

Ne sachant pas quoi répondre, je retournai à ma position et regardait les cadavres étalés devant nous, pour essayer de me faire une idée du nombre de pertes ennemis. Il est vrai que, bien que leur charge ait pu donner l’impression qu’ils étaient nombreux, il ne devait pas y avoir plus de quelques centaines d’ennemis.

Mais je ne pus pas poursuivre mon observation : un brouillard verdâtre qui en quelques secondes recouvrir la zone, limitant notre champ de vision à une quinzaine de mètres. Il n’y avait pas besoin de connaître les forces du Chaos pour savoir que cela ne présageait rien de bon, et je callai donc fermement mon fusil à l’épaule, guettant le moindre signe d’activité ennemi.

Puis un vent glacé balaya la zone, transportant avec lui des odeurs de mort particulièrement désagréables et chassant au passage le brouillard, dévoila un paysage qui effraya la plupart des gardes, surtout ceux qui n’avaient auparavant jamais affronté le Chaos ; seuls les Kasrkins restaient impassibles.

Le tas de cadavres avait disparus, et était remplacé par une mare de sang bouillante, sur laquelle baignait des centaines de crânes tâchées par le liquide rouge, probablement ceux des adorateurs que nous avions éliminés. Mais ce qui inquiétait les gardes, c’était surtout les monstres qui se trouvaient devant nous : une quinzaine de créatures cornues à la peau rouge suintante de sang, à la musculature surdéveloppée, mesurant dans les deux mètres, habillées de fourrure et armées de grosses haches de guerre.

Elles n’attendirent pas plus longtemps, et dès que le brouillard fut levée, elle se précipitèrent sur nous à une vitesse incroyable, pataugeant dans le sang et piétinant les crânes, suivies de près par ce qui semblait être la seconde vague d’adorateurs, qui étaient équipés soit de fusils lasers, de pistolets lasers, de couteaux de combat et, plus rarement, de tronçonneuses.

-Et c’est reparti, me dis-je pendant que je commençais à arroser les créatures. Mais cette fois, ça risquait d’être plus dur…

Arnor (11/01/08 )
J'appuyais sur une rune de mon bolter en me mettant à couvert, et le chargeur vide rejoingnis l'autre à mes pieds. J'en tirais rapidement un des poches de mon équipement, le réenclenchait, puis tout en actionnant le levier d'armement , je me redressait et continuais à mitrailler les formes rouges en approche.
Elles étaient si rapides que peu de tirs les touchaient, et ceux qui les atteignaient semblaient ne pas leur faire beaucoup d'effet. Je vidais une dizaine de bolts en semi-automatique contre l'une d'elle, qui finit par s'effondrer quand l'une de mes balles explosives lui vaporisa la cervelle.
Mais à part un autre qui s'était pris un missile antichar dans le ventre, une bonne dizaine de démons finirent par atteindre la barricade. Les bleus essayaient de trouver la place de tirer mais leurs fusils furent facilement déviés par les gigantesques armes, qui les taillerent en pieces sous me yeux.

-Vos dagues,putain, vociferais-je en tirant la mienne tout en courant vers un des monstres qui me tournait la dos. Je vis quelques scintillements quand les lames sortirent des fourreaux, mais je bondis sur le dos de la créature pour lui passer mes 15 pouces d'acier dans la jugulaire, la lame n'etant freinée que par la colone.
La chose s'effondra en gargouillant, mais alors que je me remettais debout, elle se redressa à nouveau et balança son enorme lame dans la direction de mon ventre. Je réussi à peine à intercaler mon bolter entre mon corps et la lame avant que la force titanesque du coup ne m'envoie voler dans la tranchée.

Je m'evanouis quelques instants et quand je revins à moi, le combat semblait s'être éloigné. Le nombre de soldats qui étaient tués et jonchaient maintenant le sol était proprement hallucinant.
Les bêtes poursuivaient leur macabre travail, et étaient passées devant moi en me croyant mort. Mes hommes s'étaient repliés plus loin dans la tranchée, et à ce que j'entendais par mon oreillette, leur feu nourri suffisait à peine à tenir les montres à distance.

Je me redressait avec difficulté en m'appuyant sur un sac de sable, la douleur me lacerant la pointrine se diffusant en ondes de douleur qui me coupaient le souffle. J'avais sans doute des côtes cassées et sans mon armure, le coup m'aurait enfoncé la cage thoracique. Les plaques de protection étaient d'ailleurs fissurées et certaines pendaient lamentablement. De plus, une profonde entaille courait sur tout un coté de mon bolter.

Une fois debout, je tirais quelques gelules antidouleur de leur embalage et les gobait d'un coup, je me dirigeais ensuite, lentement, vers les bruits de combats.
En passant un coin, je faillis me prendre un laser en pleine tête, et reculais contre le mur. Je sentais aussi l'odeur forte du prométhéum, émanant surement d'un lance-flammes, ce qui était tres mauvais pour moi dans un environnement aussi fermé.

-Hey, vous etes Imperiaux, demandais-je en Lunien, le dialecte de Kaern.
-Qui sait? Attends, Quel est le nom du colonel? me demanda une voix feminine.
-Louen Faust, dis-je en souriant. Pas de panique les gens, dis-je en tournant le coin.
-Ho putain de merde, c'est le colonel!

La personne qui avait parlé était une jeune femme rousse, avec un fuseur dans les mains. A ses cotés, je comptais sept autres jeunes recrues, dont l'une portant un lance-flammes dont émanait l'odeur forte qui nous agressait tous les narines.
-Repos, statuais-je en les voyant se lever pour se mettre au garde à vous.
Bon, je vous explique, continais-je en m'asseyant lourdement sur un sac de sable, si nos troupes restent encore longtemps loin de la premiere ligne, ces fils de pute du chaos vont les investir et on pourra plus les en faire bouger. Apres ça leur nombre pesera en leur faveur et à ce moment la, on sera tous morts.
On va arriver sur l'arriere de ces putains de betes, et on va les atomiser. Je pense qu'on a encore 3 minute savant la prochaine vague. Peut etre moins.

Je me relevais en avalant quelques gelules de plus et leur enjoignis de me suivre.

Une vingtaine de metres plus loin, nous arrivions derriere les betes rouges, qui s'étaient abritées derriere un tas de cadavres dans la tranchée. Des tirs de lasers importants les empechaient d'approcher. Arrivé en premiere position, je vidais mon chargeur sur les sanguinaires, dont trois de neufs restants exploserent sous le déluge de balles explosives. La jeune fille rousse me rejoignis et en liquefia un autre d'un tir de fuseur.
Les tirs de laser du reste de l'escouade ne firent que leur roussir le poil et les cinq autre se releverent pour commencer à courir vers nous.
Le jeune homme portant le lance flammes-lourd les noya sous une tornade de flammes orangées, ne cessant de presser la commande de la valve que quand la plasbéton du sol et des débris formant la barricade commençerent à se vitrifier.

J'ouvris une frequence et intimais à des troupes fraiches de venir prendre la place des autres dans les tranchées. Les survivants de mon escouade et moi furent emmenés vers notre "place forte" .

Je ne resistais pas quand ils m'allongèrent sur un lit et m'enleverent mon armure.
Je jettais un oeil à mon torse nu, les medics Cadiens ayant découpé ma veste, et le vis en train de se couvrir de marbrures violettes.
Avant de sombrer, j'eus à peine le temps de dire à Nolan et à Réa de s'occuper du régiment.
Puis vint le puit, tous les sons s'estompèrent, une chaleur étouffante semblait émaner de mon torse, puis ma vision fut restreinte et continua de diminuer, pour finir sur un noir total.

Merde.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 30 Avr - 21:17

Nemesis (13/01/08 )
-Putain ,m’écriais-je alors que des explosions faisaient trembler le tunnel où je me trouvai. Y doivent bien s’amuser là-haut alors que nous on doit s’emmerder à trouver un passage sûr jusqu’à la Spire.
-Pour sûr lieutenant, continua Leen. Même si les Loups de Kaern que nous sommes ne désobéissent jamais, cela ne veut pas dire qu’on peut se faire chier parfois.
-Exact et j’espère que quelques-uns de ces enfoirés serons sur notre chemin, pour me défouler un peu.

Ainsi, nous continuâmes à errer dans ces couloirs infects , incapable de savoir ce qui nous tomberai dessus à chaque tournant. Le temps ne semblait plus exister ici et les cul-de-sac étaient nombreux, nous accordant des détours lassant. Pendant cette longue marche j’en profitai pour vérifier l’état et les munitions de mon fusil à pompe ainsi que le tranchant de mon couteau de combat.
Alors que je me préparai à demander de nouveau notre position à l’homme à qui j’ai attribué la charge de nous guider, des bruits de pas résonne dans le couloir à notre droite. Aussitôt ,j’ordonne à cinq hommes de m’accompagner. Je progresse dans le tunnel à moitié inondé, effrayant au passage un rat qui fait la trempette. A nouveaux des sons se font entendre. Cette fois on distingue clairement des paroles prononcées dans une langue noire.
Je m’approche toujours, le plus discrètement possible. D’un seul coup la pseudo conversation s’arrête. Craignant d’avoir été repéré, je sens une forte dose d’adrénaline se diffuser en moi et instinctivement je me met en position de combat sans un bruit ,ma suite fait de même. Loin derrière la troupe s’est arrêtée et guette les horizons dans le cas d’une éventuelle embuscade.
L’écho d’une culasse se faisant tirer parvient à mes oreilles suivis de bribes d’immondes gargouillements. Puis une forte détonation se répercute sur les murs de béton suivis d’un son mou. Comme un seul homme je me précipite moi et mes frères d’armes vers le lieu du coup de feu et atterris nez à nez avec une masse de muscle armé d’un pistolet automatique archaïque ainsi que d’un assez gros gourdin se tenant de bout à côté d’un cadavre.
Sans plus attendre je lui décoche 8 cartouches d’affilées ,plusieurs de mes tirs s’enfoncent dans l’épaisse chair et d’autre dans des plaques de métal ajustées au hasard. Le colosse n’a pas l’air de s’en soucier et décoche une rafale de projectiles dans notre direction.
J’effectue un plongeon vers la gauche et mes compagnons à découvert essaient de faire de même mais l’un d’entre eux se ramasse plusieurs balles dont l’une parvient à perforer l’épaisse carapace au niveau de l’épaule.
Ce dernier s’effondre ,à moitié sonné par la douleur. Je me relève péniblement et viens le tirer par le bras pour le mettre à l’abri des balles. Une fois en sécurité, je recharge mon arme tout en adressant une prière à l’Empereur, tandis que le plomb continu de pleuvoir sur l’angle du mur derrière lequel je suis.

-Slaup ramène ton cul en vitesse ! M’écriai-je.
-Tout de suite lieutenant !

L’interpellé accours et se met à mes côtés quelques secondes après.

-Soigne le, je ne veux perdre aucun homme dans ces égouts putrides.
-’vos ordres!

Tandis que Slaup injecte une dose d’anti-douleur au blessé je me décale du mur et appui sur la détente à plusieurs reprises. La cible reçois toute la chevrotine envoyée et commence à perdre abondamment de son sang. Alors elle décide de charger afin d’en finir.

-C’est ça viens par la ordure !

Alors que la chose se rue sur moi , je jette mon fusil et dégaine mon sabre. Je n’ai que le temps de parer la lourde attaque verticale et de faire glisser mon sabre sur le métal à cause de la force du choc. Dans le même mouvement , je me penche en avant ,en pliant sur mon genoux droit et assène à mon adversaire un coup horizontal de gauche à droite, ce qui a pour effet de faire jaillir une effusion de sang.
J’enchaîne par un coup vertical, qui tranche le bras de la monstruosité portant la masse d’arme. Le colosse hurle de haine et de douleur et m’envoie un revers de sa main gauche tenant encore l’arme de poing, ce qui m’expédie contre le mur du fond. Ma tête heurte violement la roche et me met K.O pendant quelques minutes.
Je me relève en titubant et essai de me tenir à la parois pour ne pas m’écrouler. Quand je reprend mes esprits je m’aperçois que l’immense homme difforme s’est enfuit , en ayant mis H.S. mes camarades, le reste des troupes de choc étant arrivé à temps pour empêcher le pire.
Décidé à éradiquer cette abomination de la surface de ce globe, je me lance à sa poursuite qui heureusement pour moi est facilitée par les mares de sang qu’il a laissé derrière lui. Mes camarades me suivent, portant les corps inertes de leurs frères d’armes.
Soudain, j’entends un bruit métallique assourdissant. Je continu mon avancé pour arriver vers une sortie. Le sol remonte et donne sur une double porte criblée d’éclats de balles. J’ordonne à mes troupes de choc de se mettre en formation.
Je m’approche, pose une main sur une des portes, la pousse et me glisse silencieusement dans la rue. J’ordonne dans mon communicateur d’unité aux autres de remonter et de se tenir prêt à avancer à découvert.
Nous n’étions encore très loin de la Spire et les immeubles étaient de plus en plus élevés. Le plus inquiétant est le fait qu’il n’y avait pas âme qui vive et les taches de sang s’étaient arrêtées depuis un bon moment déjà.

-Et merde, la Spire est trop éloignée pour que le régiment entier y arrive en un seul morceau. Dis-je. Il va nous falloir trouver quelque chose, un endroit sécurisé…
-Lieutenant, on a un rapport de la base. Lança Hopkins.
-Oui ?
-Il fait part de pertes massives dans nos rang.
-…..
-Quels sont les ordres?
-Plan B. On continu à patrouiller.
-Entendu.

Nous continuâmes notre route dans la rue parsemée de débris et de carcasses en tout genre. Une fusillade éclata subitement quand nous arrivâmes à un carrefour. Nous étions pris au piège car à peu près au même moment dix renégats nous prirent par derrière.

-Occupez-vous de ces saletés ! Intimai-je à une partie de mes forces.

Le barrage qui nous avait surprit se composait de plusieurs chimères rafistolées et armées de multi-laser et de mitrailleuses.

-Arkan, je veux ces machins ,couvres-nous pendant qu‘on prend place dans l‘immeuble. Hawk prend dix gars et suis moi. Ordonnai-je.

Je me faufilai dans les escaliers, suivis des volontaires. Nous atteignîmes le 4ème étage en peu de temps et prîmes places au ouvertures disponibles.

-Hawk, détruit le blindé de tête avec ton lance-missiles. Vous autres, abattez-moi les artilleurs. Et sachez que je veux un sans fautes, compris ?
-Oui, lieutenant. Me répondirent-ils.

L’arme lourde engagea la séance de tir,suivit d’une splendide déflagration et d’un massacre gratuit. Je prit également part à la fusillade en abatant deux ou trois fuyards apeurés par le retournement de situation.

-Regardez-moi ça, fis-je. Même pas foutu de crever dignement.

Après être redescendu, j’ordonnai à mes hommes de prendre place dans les transports et à d’autres de les conduire, ce qu’ils firent sans discuter. On avait capturé au total huit véhicules, tous peints de noir et hérissés de pointes, leur conducteurs s’étant enfuis à pied.

-Répartissez-vous dans ces trucs et ne vous montrez pas ,ainsi ,si des vigies nous aperçoivent ,elles ne sonneront pas l’alerte, nous prenant pour les leur. En cas de problème ,on évite les affrontements majeurs.

Les dévoués guerriers de l’Imperium relancèrent leurs recherches d’une position salutaire. Les allées délabrées se succédaient et des sentinelles observaient notre progressions sans se douter du danger. L’atmosphère était très tendu et chaque individu attendait les ordres impatiemment. Quelques kilomètres de rue plus loin, s’étendit une vaste place forte et gardée par plusieurs dizaines d’ennemis.

-OK, on s’arrête là, lançai-je. Hopkins, appelles le QG et dis leur qu’on a trouvé ce qu’ils voulaient. Mais que par contre, il va nous falloir une force de frappe plus importante que celle que nous avons.
-Noté.

Ainsi, s’arrêta là notre convoi attendant la réponse du commandement. Nous nous étions garés hors de vue de possibles vigies et pûmes sortir pour ceux le désirant , se dégourdir les jambes. Je retirai mon casque, laissant mon visage respirer un peu, plusieurs kasrkins firent de même.
J’avais pris soin de marquer la route de croix, faites au couteau, sur les murs des souterrains déserts, en cas d’arrivée d’infanterie alliée. Mais j’avais également embarqué une balise au cas où.

-Arkan, Leen venez ici.
-Qui y’a-t-il lieutenant ?
-Je vous donne le rôle de meneurs, vous serez chargés pendant l’assaut d’une partie de nos forces, continuai-je.
-A vos ordres.

Plus tard, le grésillement d’une radio se fit entendre et l’on put écouter la réponse du QG.

-Soutien accepté. Les renforts sont en route les gars.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 30 Avr - 21:18

Lemexis (17/01/08 )
Il régnait un chaos total dans les tranchées depuis que l’ennemi était parvenu à sauter dedans, ce qu’il avait fait plus rapidement que je le pensais. Tout ce qu’on pouvait faire maintenant, c’était survivre jusqu’à ce que cette vague d’ennemis soit repoussée ou que d’éventuels renforts nous viennent en aide.
Je me trouvais au milieu d’un groupe de six Kasrkins ; trois d’entre eux surveillait nos arrières, tandis que, avec les trois autres, nous guettions les combats devant nous. Un sanguinaire, qui venait de finir de découper un garde, nous aperçut et se mit à courir vers nous, en beuglant quelque chose d’absolument incompréhensible. Les trois Kasrkins et moi commencions à viser la créature, tandis que je répétais :

- Attendez …

Nous restions sans bouger pendant quelques longues secondes et, quand le monstre qui nous fonçait dessus ne fut plus qu’à sept ou huit mètres, j’hurlai :

- Feu !

Et aussitôt la tête du démon fut prise sous un déluge de lasers ; les Kasrkins l’arrosaient pendant que j’effectuais des tirs à pleine puissance . Il tomba au bout de quelques secondes, raide mort, la tête explosé par les tirs de fusil radiant laser qu’il venait de se prendre ; son corps se liquéfia alors pour ne plus laisser qu’une flaque de sang qui se vaporisa presque instantanément. Je ne pus m’empêcher de sourire en murmurant :

- Et de trois…
- Ce mode de tir est très gourmand, vous allez perdre vos munitions plus vite que vous ne le croyez, ‘me dit un de mes compagnons’
- Ouais je sais, mais au pire, je les finirais au couteau !
- Ils arrivent ! ‘signala un des Kasrkins derrière moi.’

Et en effet, en me retournant, je vis un groupe d’adorateurs du chaos, armés d’armes de corps à corps variées, se diriger vers nous en courant.

- Effectuez un tir de suppression sur cette position, ‘dis-je à deux des Kasrkins avec qui j’avais abattu les démons en désignant un tas de cadavre derrière lequel dépassaient des morceaux de chair rouge. Apparemment, ces sanguinaires ne désiraient pas subir le même sort que les autres et avaient eu la présence d’esprit de se mettre à couvert.’ Je ne veux pas qu’ils nous dérangent.

Les deux hommes approuvèrent d’un bref hochement de tête, et je pus me retourner pour me mettre à tirer en mode automatique, après avoir remis la puissance de mon arme à mi-charge, dans le tas d’ennemis. Je ne pus tenir qu’un court instant avant d’entendre le claquement particulièrement désagréable, qui signalait que le chargeur était vide. Mais je n’avais plus le temps de recharger, et les Kasrkins avaient déjà foncés dans la mêlée.
Je n’avais pas eu le temps de sortir mon arme blanche qu’un adorateur armé d’une sorte d’épée rouillée tentait de me couper la tête ; l’arme n’était qu’à une dizaine de centimètres de ma gorge lorsqu’elle fut parée par le couteau de combat d’un Kasrkin. Celui-ci asséna alors un violent coup de poing dans le visage de l’hérétique, qui venait de tourner la tête, et dont l’arrière de celle-ci fut violement cogné contre la paroi de la tranchée. Mon sauveur enchaîna par un coup de genou dans l’entrejambe du cultiste, et lorsque celui-ci se replia sur lui-même par réflexe, sa tête rencontra le couteau du Kasrkin ; celui-ci retira promptement l’arme du crâne de l’hérétique pour parer un autre coup, laissant le corps défiguré tomber lourdement au sol.
Les autres ennemis arrivèrent par petits groupes, les tranchées étant trop étroites pour laisser passer plus de monde, et notre tâche fut ainsi grandement facilitée. Les Kasrkins se battaient avec une aisance incroyable, éliminant la plupart des adversaires avant même qu’ils n’aient le temps de frapper. Ayant une certaine expérience du combat au corps à corps, je pouvais les aider en tuant également un bon nombre d’ennemis.
C’est alors qu’un homme plus grand et plus musclé que les autres, qui portait des tatouages impies sur le visage et les bras, mit en route le moteur de l’énorme tronçonneuse qu’il avait entre les mains tout en se dirigeant vers nous, l’arme pointé devant lui. Aucun de nous n’était assez stupide pour essayer de parer ses coups avec un couteau, et nous étions du coup forcé de nous replier. L’hérétique brassait l’air devant lui par de grands coups qui partaient heurter les parois, ce qui montrait bien que même avec sa musculature développé, il avait du mal à maîtriser son arme ; et il bloquait au passage les hommes derrière lui.
Un des Kasrkins put reprendre en main son fusil radiant et envoya une volée de lasers sur l’ennemi ; ceci ne fit que l’énerver, et il se mit à courir vers son agresseur. Celui-ci effectua un petit bond en arrière, mais la tronçonneuse était tout de même parvenu à faire une profonde entaille dans l’armure carapace, d’où se mit à jaillir un filet de sang. Le Kasrkin lâcha un cri de douleur et posa une main sur sa blessure, tandis qu’il titubait en essayant de se mettre à l’abri.
Ceci m’avait au moins laissé le temps de dégainer mon pistolet et de le mettre à pleine puissance ; je levai rapidement le bras et tirai sur la tête de l’hérétique, qui tomba contre la paroi de la tranchée, lâchant son arme sur ses pieds. Pendant ce temps, le reste des troupes de choc avait éliminé les derniers hérétiques qui nous chargeaient. C’est alors que j’aperçus un sanguinaire, qui était en train d’enjamber les cadavres avant de nous sauter dessus ; il retomba juste devant un Kasrkin, qui fut coupé en deux avant même d’avoir pu comprendre ce qui lui arrivait.
Je me précipitai sur la tronçonneuse qui gisait sur le cadavre de son ancien propriétaire, et l’empoigna aussi fermement que possible. Elle était effectivement très lourde, et j’avais du mal à la garder en main ; par chance, le sanguinaire avait tellement envie d’éliminer les Kasrkins qu’il ne me prêtait pour le moment aucune attention. Je levai mon arme et la fit retomber sur le dos de la créature aussi violemment que possible, alors qu’elle était sur le point d’achever l’homme à qui elle venait de couper la moitié du bras gauche ; le monstre hurla en recevant le coup, mais parvenait encore à rester debout. Je me mis à appuyer autant que possible, et pendant que la tronçonneuse s’enfonçait plus profondément dans la chair, je dus fermer les yeux pour ne pas être aveuglé par les projections de sang. Au fur et à mesure que la tronçonneuse avançait, je sentais une quantité énorme de sang me recouvrir le visage et les mains, accompagné parfois par des morceaux d’entrailles et d’organe.
Puis le monstre tomba au sol, le dos complètement ouvert et déchiqueté, et son cadavre fondit en une mare de sang, qui, comme pour le précédent, se vaporisa immédiatement dans l’air. En rouvrant les yeux, je vis que j’étais sous une véritable couverture de sang et de morceaux de chair rouge ; une multitude de gouttes coulaient de ma tête.


Arnor (28/01/08 )
Je me reveillais d'un coup quand le medic m'injecta ce que je saurais etre plus tard comme la troisieme dose d'adrenaline en quelques minutes.
Mon torse me brulait et j'avais tellement mal que j'aurais pu jurer que Borkov faisait du trampolyne sur ma cage thoraxique.
Cependant, on me garda en vie pendant quelques heures, avant d'ajouter des bandages sur mon torse. Je remarquais à ce moment les longues cicatrices à peine recousues sur toute la longueur de mon abdomen, et lorsque je posais la question existentielle du pourquoi du comment elles s'étaient retrouvées la, l'un des medics m'expliqua qu'ils avaient du vider le sang qui s'etait accumulé dans les organes internes pour me sauver.
Ils me laisserent ensuite en plan, avant que Gill, le jeune homme que j'avais envoyé à l'infirmerie ne revienne pour me dire que les docteurs Cadiens avaient statué sur mon sort, et que si je survivais sans autres complications jusqu'a ce soir, c'est à dire pendant quatre heures, je m'en tirerais.
Pour le moment, j'était branché sur quelques tubes qui re-remplissaient mon corps de sang, apres les pertes internes que j'avait subi.
Je pourrais recommencer à commander demain matin, si je restais assis sans faire d'efforts.
Je demandais quand meme un rapport de situations et renforçais la garde à la porte, y envoyant un tiers des troupes dont je disposais, juste au cas ou....
Gill revint quelques temps plus tard accompagné de mon nouveau vox-op, le dernier, Marcus, avait péri dans les tranchées. Le nouveau était en fait une nouvelle, qui se présenta comme "La seconde classe Ophelia Nats"
"Mouais. Tu viens d'etre recrutée sur Kaern, toi, non?"
"Oui mon colonel!" commença-t- elle en se mettant au garde-à-vous.
Mon colonel, intervint Gill, "il y a un canal venant du Lieutenant Borkov en cours, j'ai pensé que vous voudriez en etre informé.
"T'a eu raison! Donne", dis-je en fournissant l'effort pour attraper le combiné.
-Allo, chef?
-Borkov? Vous en etes ou? Vous nous avez trouvé quelque chose?
-Ouais, une grande batisse, mais il nous faut du renfort, on pourra pas la prendre seuls. Une bonne place forte, je crois que c'est une caserne de fdp. Sauf que pour le moment c'est eux qui l'ont.
-D'accord, je vous envoie des hommes par les egouts avec Nolan. Vous etes loin?
-Une heure et demi par les egouts, suivez les marques mais restez prudents, je sais pas si c'est sécurisé.
-Ok. Tenez moi au courant.
-Et pour vous ca va, chef?
-Ouais, pas de soucis, dis-je en coupant la communication.

J'avais renvoyé Gill et Ophelia me chercher Nolan et en avait profité pour m'endormir. La sensation d'une pression sur mon epaule me ramena à la réalité et à une figure parcourue d'une cicatrice irréguliere partant de l'arcade sourciliere pour venir mourir sur sa joue.
"Nolan."
"Vous vouliez me voir", dit-il en s'asseyant sur la chaise posée à coté de mon lit.
"Yep, repondis-je en me redressant autant que je le pouvais sur les barreaux du lit en métal ou on m'avait couché. "Tu pars par les egouts avec tous tes vétérans et tu va aider Borkov.
Il a dit de le retrouver en suivant les marques. Une fois là-bas, tu l'aide autant que tu peut, il faut qu'on bouge rapidement, cette putain de baraque ne va pas rester longtemps debout quand ils commenceront à la piloner, et je leur donne pas une journée pour ramener leurs pieces d'artillerie ou de l'infanterie lourde. Demain midi il faut qu'on soie partis."
Il aquieça d'un mouvement de tete et se leva pour partir.
"Attends! Prends quelques medics avec toi, 'va y avoir des blessés, ou il y en a deja avec Borkov. Que l'Empereur soit avec vous" Dis-je en me remettant le plus confortablement possible dans les draps avant de resombrer.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptyJeu 30 Avr - 21:20

urhtred_gohslord (29/02/08 )
Et voilà, c’est encore le bordel…

J’avais shooté pas mal de ces horreurs, la décharge du laser réglée au maximum, alors qu’elles approchaient.
Après, ça s’était gâté.
Puis les démons avaient débarqué dans les tranchées.
Les mêlées nous avaient empêchées de faire beaucoup d’autres pertes sans risquer de blesser nos propres soldats.


Maintenant, il y avait une petite accalmie et le groupe des cadiens s’occupait d’éliminer les derniers foyers de résistance.
Je descendis pour prendre des nouvelles de la situation et des pertes lorsque, dans les escaliers, j’entendis le colonel ordonner à Nolan d’aller soutenir Borkov.

Il ne m’avait pas cité.

Lorsque Nolan fus partis, je terminai de descendre les escaliers en ruine, et partis vers le lit du colonel.
Il était vraiment amoché.
« Les gars en haut peuvent se débrouiller sans moi et Borkov va avoir besoin d’un éclaireur plus compétent que ceux qu’il a. Permission d’accompagner Nolan ? »
Je n’attendis pas sa réponse et me dirigeai vers la porte.
Faust répondis mais je n’y prêtai pas attention.

Je rejoignis les vétérans et annonçai à Nolan que je l’accompagnai.

Il recruta encore quelques médecins et nous partîmes.

Notre route était jonchée de cadavres des deux camps, ainsi que de taches de sang énormes, signe de la mort de ces immondices intuables. Voir les cadavres ainsi mutilés de nos camarades nous perturbaient tous et nous progressions, guidés par la radio de l’escouade de Borkov, dans une atmosphère pesante.
Cette atmosphère causa ma perte.
J’allai signaler au groupe de faire attention à un objet ressemblant vaguement à une grenade artisanale –donc forcément très instable étant donné les fabriquants- qui était sur notre chemin. Je m’arrêtai donc assez brutalement, ce qui en temps normal n’est pas problématique, sauf qu’un médecin novice me suivait de trop près et ne me regardait pas.

Il me poussa

Je basculai

Ma jambe droite s’avança pour me réceptionner

Je marchai sur l’engin explosif

J’eus le réflex de m’éjecter en avant

Le médic’ tomba derrière moi

L’engin explosa alors que je n’étais même pas à terre.

Le haut du corps du novice fut pulvérisé à hauteur du plexus et ma jambe gauche ne fut plus reliée au bas de mon genou que par un tendon qui lâcha lorsque j’heurtai le sol.

Ça faisait horriblement mal. J’eus néanmoins la présence d’esprit de déchirer la manche de mon treillis pour m’en faire un garrot tout en gueulant de me rapatrier au QG.
Je vis un médecin m’injecter une dose d’antidouleurs et ma vue se troubla



Je me réveillai dans un lit, puis me souvint de ce qui s’était passé.

Je me redressai, observai mon moignon désormais bandé, tournai la tête et vis le colonel, sur le lit voisin.
« Ils vont me mettre une prothèse mécanique hein ? »

Nemesis (04/03/08 )
Après un temps indéfinissable d'attente et une ou deux vigies d'étripées , des bruissements de pas se firent entendre au loin. C'était les vétérans de Nolan.

-Enfin... On va pouvoir passer aux choses sérieuses, dis-je.

Celui qui semblait diriger la troupe s'avança vers moi.

-Lieutenant Borkov ?
-Oui, vous êtes apparemment les renforts désirés.
-Exact, on va vous aider à prendre ce bâtiment.
-Suivez-moi, vous allez recevoir vos ordres d'attaque.

Le sergent vétéran Nolan ne se fit pas prier et me suivit en pressant le pas. Je me dirigeai vers une des chimères capturées, Leen et Arkan m'y rejoignirent.

-Très bien messieurs, regardez, je sors une feuille de papier d’une de mes poches ainsi qu’un crayon, nous avons ici leur base, fis-en dessinant les environs. Nous sommes ici, je coordonnerai l’assaut frontal, Arkan et Leen vous attaquerez leur flanc gauche, vous sergent leur flanc droit. On se répartit les véhicules.
-Pas de diversion ?
-Ne vous en faite pas, j’ai un plan pour les pourrir, ces enfants de putain.

Les effectifs se mirent en placent, contournèrent les immenses bâtiments pour la plupart et s’engouffrant dedans pour les tirs d’appuis. Quand à moi, j’allais devoir foncer tête baissé dedans. " Comme toujours " pensai-je.

-Nolan, t’es prêt ?demandai-je en armant le fusil radiant laser que j’avais échangé contre mon fusil à pompe.
-Toujours, lieutenant !
-Alors... FEU !

Et aussitôt, une gigantesque déflagration éclaire les environs de ses splendides flammes d’or sur le côté où se trouvaient les vétérans. Je leur avais ordonné de tirer une salve complète de missiles, ce qui eu pour effet d'attirer toute la garnison de leur côté, à en juger par les dizaines de cris s'élevant à l'intérieur.

-Vous avez entendus ça, Leen et Arkan ?
-Oui ! Allez, allez, allez on y va les gars placer-moi des charges au pied de ce mur !
-Hawk , fis-je au kasrkin à mes côtés, comme nous sommes des gens respectables, nous allons sonner avant d’entrer.

Sans discuter, il presse la détente de son lance-roquette, le projectile explosif ainsi envoyé, éventre la porte principale, emportant au passage des morceaux de corps de quelques cultistes.

-Et c’est parti...

Lemexis (09/03/08 )
Avec deux escouades, une composée de cadiens et l’autre de cadets, je venais de traverser le no man’s land, pour atteindre les ruines de la ville. Plus précisément, nous étions dans ce qui semblait avoir été boulevard, d’à peu près 250 mètres de long et d’une dizaine de mètres de large, et qui débouchait sur un grand carrefour, apparemment vide. Des deux côtés se trouvaient des séries d’immeubles en ruine, en pierre. La plupart d’entre eux avaient les toits arrachés et n’étaient plus qu’un amas de décombres, mais certains subsistaient encore, avec la plupart du temps le toit arraché et leurs quelques étages restants dévastés.

Sur le sol reposaient les cadavres des premières victimes des snipers, mêlés à des squelettes qui devaient appartenir à ceux qui étaient morts au moment de la révolte de cette planète. Il y avait également des morceaux de roches, d’acier, quelques fusils lasers et couteaux, et plein d’autres objets divers qui traînaient par terre.

Voyant que le cadet qui transportait le chariot de mines antipersonnelles venait d’arriver, je lui fis, en désignant le début de la route :

- On va commencer par les poser ici, sur les cinquante premiers mètres. Il faut deux rangées de mines, vous en poserez une toutes les dix mètres, soit dix mines en tout. On posera les dix autres sur le début du no man’s land. Ca devrait soit les ralentir pour laisser aux snipers le temps de les éliminer, soit faire exploser pas mal de leurs soldats avant qu’ils aient le temps d’approcher du bâtiment. Mais on aurait vraiment besoin de plus de mines…

- C’est tout ce qu’il y avait, caporal, fit le cadet pour se disculper.

- Je sais. Exécution.

D’un signe de la main, j’indiquais à quatre autres cadets de l’aider, pour aller voir les dix restants.

- Vous allez vous séparer en deux groupes égaux, et vous poster chacun dans un bâtiment différent du boulevard. Vous prenez tous les deux une radio, vous servirez d’observateurs ; si l’ennemi approche, surtout vous faites pas les cons. Vous prenez la radio, et vous nous prévenez, d’accord ? Vous essayez d’obtenir autant d’informations que possible sur eux. Après vous restez planqués en attendant qu’on les extermine, je veux pas de tentative d’héroïsme.

Ils approuvèrent rapidement, et je donnai une jumelle à deux d’entres eux. Puis, pendant qu’ils formaient les groupes, j’allai voir l’escouade de cadiens, restée en attente.

- Nous, on reste là et on s’assure que tout se passe bien.

- On doit les défendre en cas d’attaque ?

- On est pas assez nombreux pour repousser une armée, mais on prévient au moins les autres si jamais ils arrivent, et je vérifie que les mines sont là où il faut. Quand elles seront en place, on contournera le champ et on retournera à la base pour rejoindre les autres. On devra alors défendre la base en attendant que le groupe d’assaut prenne la caserne ennemie, après quoi on se repliera là-bas pour y installer notre véritable Q.G..

Après un long moment d’attente, les cadets qui venaient de finir la mise en place du champ de mines retournèrent rapidement à la base mais, alors que je m’apprêtais à en faire autant, l’officier radio vint me voir, l’air troublé, et me tendit l’appareil en disant :

- Ils se regroupent au carrefour.

A travers la radio, j’entendais la voix d’un des cadets, en train de détailler ce qu’il voyait :

- Ils ont surtout des fusils lasers et des couteaux de combat… je crois que je vois un lance-flamme… ouais c’est ça, c’est bien un lance-flamme. Et puis… eh c’est un mortier ça. Il y a tout un groupe de servants de mortiers qui vient d’arriver avec leurs armes, il y en a au moins 5 !

Je lâchai un juron juste après avoir entendu la dernière information.

- On a aucune pièce d’artillerie nous, même pas un mortier, ils auront qu’à se tenir à distance et nous bombarder jusqu’à ce que le bâtiment s’écroule sur le régiment !

Particulièrement énervé par cet élément imprévu, je me mis à réfléchir à un moyen de contrer ça. Apparemment, ce groupe d’hérétique est plus intelligent que le précédent, la bataille s’annonçait plus difficile…

Après quelques secondes d’attente et d’observation des alentours j’ordonnai, en désignant un immeuble à une cinquantaine de mètres devant, auquel il restait deux étages à peu près intacts :

- On va se planquer dans ce bâtiment et on va buter leurs mortiers par derrière quand ils auront commencés à pilonner.

Un cadien s’apprêtait à formuler critique, mais je l’arrêtai aussitôt.

- Mais on va se…

- On a pas le temps pour ça, courez, il faut qu’on soit là-bas avant qu’ils se mettent en route ou ils nous verront !

Tous les membres de l’escouade se mirent à courir comme un seul homme vers le bâtiment désigné tandis qu’au loin, l’ennemi continuait de s’organiser pour ressembler à autre chose que la bande de cultistes enragés qu’avait été la première vague. A mon grand soulagement, nous atteignîmes sans encombre notre cible, et l’ennemi ne semblait pas nous avoir repéré. Une fois à l’abri, je rejoignis le premier étage avec mes hommes, et leur indiquai d’un geste de la main de rester silencieux, pendant que je prenais la radio et cherchai à joindre l’observateur.

- Alors, toujours rien ?

- Ils ont un Leman Russ, caporal !

- Un seul ?

- Oui.

- Ca va encore, n’oubliez pas de nous prévenir dès qu’ils font mouvement.

- Oui, caporal !

Je jetai un rapide coup d’œil derrière moi, pour constater avec soulagement qu’en effet, un des membres de l’escouade était armé d’un lance-missile. Les autres avaient tous des fusils lasers, sauf un qui était équipé d’un lance-flamme ; c’est toujours utile…

Je m’approchai d’eux pour leur expliquer le plan en chuchotant :

- A partir de maintenant on parle que comme ça, compris ? Pour le moment on va les laisser passer, et quand les mortiers et le char commenceront seront pointés sur la base ennemie, et que le gros de leurs forces sera engouffré dans le no man’s land, on sortira sans faire de bruit, puis vous vous mettrez chacun à viser un servant. Avec de la chance, le Leman Russ restera derrière pour utiliser son obusier, et si c’est le cas, le signal pour ouvrir le feu sera sa roquette, ajoutai-je en montrant du doigt le cadien avec l’arme lourde, qui acquiesça après avoir compris ce que j’attendais de lui. Allez, au fond de la pièce.


La pièce en question, d’après sa taille, devait être un salon, une salle à manger ou quelque chose comme ça. Il s’agissait d’un immeuble résidentiel classique, chaque étage appartenait à une personne, et chacune avait donc au moins un salon. Le rez-de-chaussée était très modeste, une petite salle rectangulaire qui donnait sur le seul escalier restant, celui du second étage n’étant plus que des morceaux de roche éparpillés par terre ; ensuite, on avait donc directement accès au premier étage. Il n’y avait aucune porte, mais les morceaux de bois noircis au sol laissaient supposer de leurs sorts.

On entrait alors au salon, totalement vide ; il avait du être pillé, comme tout le reste du bâtiment d’ailleurs. Il n’y avait que trois autres pièces ; les deux premières, côte à côte à l’autre bout de la pièce où nous nous trouvions, devaient être la cuisine et la salle de bain, et la salle restante, dont l’entrée se trouvait à côté de nous, à l’opposé des fenêtres, était alors la chambre.

Alors que mon regard partait analyser le bâtiment en face à travers les fentes du mur, un cadien mit fin à mon observation en m’interpellant pour me montrer la radio. Le rythme rapide de ses paroles et son regard montraient l’ampleur de la frayeur qui s’emparait de lui.

- Caporal, caporal ! Ils se mettent en route, le cadet dit qu’ils sont très nombreux, peut-être plus nombreux que la vague d’avant !

- Calmez-vous, ils ne nous trouveront que quand on ouvrira le feu, et à ce moment-là, le gros de leur armée sera loin devant.

- Oui, caporal.

Malgré l’effort qu’il faisait désormais pour paraître calme, il était évident que mes paroles ne l’avaient absolument pas aidés. Je déclarais le silence radio, et me mit à attendre avec les ordres, pendant que les bruits de pas se rapprochaient, accompagnés de celui des chenilles du char solitaire.
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MessageSujet: Re: Les loups du 13e   Les loups du 13e EmptySam 2 Mai - 17:29

Commissaire Maximus (17/03/08 )

Je pensais tout connaitre de l’enfer, en tant que Commissaire d’un régiment aéroporté surnommé HellJumpers. Enfin c’était avant d’arriver dans cette cellule. C’est dans cette cave d’une caserne que le pacte du sang avait investi que j’ai découvert la signification de ce mot.
Je me trouvais là dans cette cave en compagnie des survivants du régiment. Je les regardais un à un est me dit que malgré leur état laborieux et la crasse sur leur visage et leurs équipements ils avaient toujours l’allure de troupe de choc. Cette pensée me réconforta un peu. Un soldat se rapprocha de moi et me dit doucement pour éviter que les autres entendent :
-Chef, ils arrivent.
-Ok, Butler a ton avis ils viennent en ramené un ou ils viennent pour un prendre un ?
-Ils n’en ramènent jamais Commissaire
-Ah oui c’est vrai. Bah préviens les autres pour qu’ils se préparent.
-Se préparer a quoi chef ?
-Préparer leur âmes. L’Empereur seul sait ce que ces Chaotiques font avec les prisonniers.
-Ok je vais leur dire.
Butler s’éloigna et je remarquais un soldat plus agité que d’habitude.
-Eh Le Tatoué qu’est ce qu’il y a ?
-Rien chef a pars que j’entends des explosions.
-C’est dans ta tète tout ça.
A ce moment précis le bâtiment se mit à trembler, du plâtre et des morceaux de béton se mirent a tomber du plafond.
Je me mis à prier pour qu’il ne s’effondre pas.
Mais malheureusement un bout du plafond me tomba sur le crane et m’assomma.
Je sentis quelqu’un me secouer. j’ouvrais les yeux et je vis que c’était Butler.
"Ca fait combien de temps que je suis dans les vapes ?"
- Quelques minutes.
On entendait des bruits de combats dans le couloir menant aux cellules. Les bruits s’arrêtèrent rapidement et l’on vit plusieurs formes arriver. Tous préparaient leurs âmes a L’Empereur car nous savions que le pacte n’allait pas nous laisser en vie.
Je remarquais l’équipement des nouveaux venus lorsqu'ils firent sauter la grille au fuseur et fus ravi de voir l'aquila incrustée dans leurs plastrons.
Finalement la droite de l'Empereur allait attendre.

J’entendis Butler lancer un "Et ben on vous attendait plus, les gars!

Nemesis (30/03/08 )

_Allez démarres ce tas de ferraille Yourik!
_Pas de problème !

Le conducteur de l'engin s'empressa de mettre plein gaz. Les cent mètres qui nous séparaient de l'entrée furent vite comblés et nous défonçâmes violement les restes de la porte, rafistolée rapidement par les chaotiques avec des barres d'acier, que la chimère enfonça violemment, écrasant les adorateurs massés derrière, que le missile n'avait pas éparpillés.

Nous fûmes arrêtés quelques dizaines de mètres plus loin par d'énorme pièges anti-char. Nous dûmes donc nous arrêter et débarquer des chimères, à peine sortis que l'habituelle pluie de tir s'abattit sur nous. Un kasrkin fût violement touché à la poitrine par ce qui semblait être un tir d'autocanon, d'autres tirs semblables touchèrent le blindage des véhicules sans faire plus de dégâts.

_Tous le monde à couvert ! En sauvant votre peaux vous réussirez la mission, car déjà pour l'accomplir il faut être vivant, alors on ne se prélasse pas sous le feu de l'ennemi !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les hommes se mirent dans les plus avantageuses positions possibles. J'étais fier de ces gars, car eux savaient m'écouter, et si jamais une de mes décisions devait être dangereuse pour leurs vies et bien je serai en première ligne de cette décision.

Devant nous se profilait un grand bâtiment qui se dressait au centre du complexe militaire, c'était bien entendu leur centre de commandement de cette zone. Après quelques minutes j'activai mon communicateur :

_Arkan, où en êtes-vous ?
_On fait face à une forte opposition et avons perdu deux hommes. On est devant un bâtiment de sécurité apparemment, se serait intéressant de l'occuper....

Arkan cessa soudainement de parler et je me demandai ce qu'il pouvait bien foutre.

_Lieutenant on a une bonne nouvelle, quelques-uns de nos gars ont repéré une sorte de passage qui descend vers une sorte de garage et vous savez très bien ce que l'on peut y trouver.
_Execution. Trouver moi des blindés et toutes sortes de véhicules, nous devons en profiter un maximum. Et prenez-moi cette structure de sécurité !

C'est alors que je me préparai à avancer. Mon but était de prendre place dans les deux bâtiments cernant notre position. Cela ne prit que le temps nécessaire d'occuper un lieu car presque aucun défenseur ne s'y trouvait.

Les structures étaient en faite un dortoir à droite et une cantina à gauche. De là nous pûmes envoyer quelques salves sur nos adversaires impies, qui commençaient à se rassembler de plus en plus sur nous et c'était cela mon objectif.

Peu à peu, les hérétiques tombaient et perdaient de plus en plus vite leurs positions. Nombre d'entre avaient été massacrés alors et nombre d'entre eux se font et se feront massacrer.

_On a pris la structure de sécurité, lieutenant ! Et on se ramène avec plusieurs hummers armés jusqu'aux dents !
_Ne trainez pas foncez on a plus le temps et un des bâtiments de la zone serait une prison, trouvez là, venez me chercher en passant !
_Pas de probleme, chef!


A peine la communication terminée que j'entends débouler tout un groupe de soldats en uniforme rouge sang. Sans prévenir ils se mettent à tirer à plein régime sur notre position et l'un d'entre eux réussit même à toucher un de mes carapacé en pleine tête.

Je me plaque de suite contre une table renversé. Les tirs ne s'arrêtent qu'une fois leur chargeurs vides, la réponse ne se fait pas attendre et me redressant je verrouille ma visée sur un impie et tir, sa tête explose dans une gerbe d'hémoglobine chaude. Les autres regardent, incrédules, leur camarade tomber, puis un autre, ce n'est qu'au deuxième qu'ils réagissent et se mettent à couvert.

Toujours dans le feu de l'action je décroche une grenade frag de ma ceinture, arrache la goupille et balance l'objet explosif. Les cris qui s'en suivent confirment la mort de plusieurs hérétiques. Des kasrkins se joignent à la danse funeste et y mettent les bouchées doubles avec leurs fusils.

Les traîtres dégustent sévèrement et s'enfuient sans demander leurs restes, alors nous les prenons en chasse, désireux de mettre un terme à leur misérable existence. La poursuite nous mène hors du dortoir où je me trouvait quelques instants auparavant.

Des crissement de pneus se firent entendre et d'énormes hummers apparurent écrasant et explosant à la mitrailleuses les fuyards. Sans mot dire je grimpe dans le tout-terrain de tête et ordonne au conducteur de foncer vers le nord-est de la station. Mes troupes grimpent dans les mastodontes et se laissent emporter.

Arrivé devant la soi-disant prison, une lampée de gardes nous prennent pour cibles. Je braque mon arme chauffée à blanc par les affrontements et leur clame :

_Mettez à bas vos fusils et levez les bras bien haut ou vous êtes perdus !!
_Plutôt mourir sous les coups de la racaille impériale que de nous soumettre ! réplique leur chef.
_Alors vous allez tous mourir...

Sur mon ordre, les hummers ouvrent le feu , lacérant la façade du bunker et forçant les hérétiques à s'abriter. Mes troupes chargèrent, précédée des kasrkins, qui posèrent une charge sur la porte avant de la franchir dans la fumée une fois celle-ci partie en morceaux. J'entre juste à leur suite et engage le corps à corps.

Celui-ci fut violent, les hérétiques se battant avec la folie de ceux qui sont condamnés. Un kasrkin fut violement envoyé au tapis. Quelques un de mes troupes de choc subirent le même sort, submergés, mais au final, les adorateurs furent tous tués.

Les blessés furent évacués, les ennemis agonisant achevés et la formation continua dans les couloirs et les escaliers descendant dans les profondeurs, pour finalement aboutir devant une rangée de cellules où des gardes étaient emprisonnés. Silius, le porteur du fuseur de mon escouade, fit diligemment fondre les barreaux et les gardes incarcérés sortirent avec soulagement.

Boo (02/04/08 )

J’était avec mes camarades lors de l’assaut du mur de droite, nous chargeâmes, poussés par la colère et la haine, et bien sur par Amelia faisait avancer tout le monde. Évidement, je courais moins vite que les autre à cause de mon lance-flammes mais une caserne était l’endroit propice pour mon arme avec ses couloirs en béton.

J'étais le seul bleu de l'escouade mais la présences des vétérans et des kasrkins me réconforta un peu pendant que nous courrions sous les tirs. Les lance-missiles du peloton du sergent Nolan s’occupèrent du mur d'enceinte, ouvrant une large brèche dans le plastacier. Quand nous passâmes dans les gravats, le mur d'en face, à un kilometre, et la porte explosèrent et nous vîmes les kasrkins surgir dans la cour prenant à revers les hérétiques restants, convaincus que l'assaut allait venir de notre trou.

Il y avait un bâtiment principal au centre avec une seul entrée, apparemment un bunker qui faisait office de quartier général. A ce moment la, un flot d’heretiques en jaillit, avant de se faire abattre facilement étant donné notre position avantageuse et la petite taille de la porte. Mais de cette vague émergèrent des formes rouges et foncèrent à une vitesse hallucinante vers nos lignes, qu'une dizaine finirent par atteindre. Ils étaient résistants aux lasers, mais cependant vulnérables aux flammes. L'un d'entre eux atteint malheureusement nos lignes et fit une dizaine de morts avant d'être réduit en pulpe par les fusils radians.

Le lieutenant nous ordonna de nous séparer en deux groupes : le premier, dont je faisait parti devait inspecter le bâtiment, étant donné que j’avais un lance flamme, c’était moi le premier, malgré mes contestation. Amelia me botta le cul et je me résolus à entrer.

Nous étions une vingtaine et ce bunker ressemblait à un labyrinthe fait de longs couloirs rectilignes. La sueur perlait sur mon front, j’avais peur. Lorsque soudainement une de ces bête cornues surgit, sans même avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait, j’appuyais sur la détente et le lance-flammes vomit une colonne de flammes qui envahit le couloir, cloquant au passage les symboles impies dessinés sur les murs. J’entendit les hurlement de souffrance de la bête, et je me rendit compte que la guerre m’avait changé, avant, je répugnais a faire du mal à une créature vivante, maintenant j’eprouvait du plaisir à l’entendre cette bête du chaos souffrir.

Le sanguinaire gisait par terre, encore à moitié vivant, brûlé jusqu'aux os. Je m’approchait de lui, dégainais le pistolet de l'étui attaché à ma cuisse et lui vidais les trente tirs de ma cellule à l'endroit où aurait dû se trouver son oreille, juste sous une corne torsadée. La créature eut un dernier spasme et disparut dans une explosion de sang et un rire inhumain. Je sentis alors mon estomac protester violemment et me ruais vers la sortie, bousculant mes camarades au passage.

Une fois dehors, je vomis les rations déshydratées avalées plus tôt. Je ne me reconnaissais plus, finalement, J'avais peut-etre fait une connerie en m'engageant dans la garde?


Dernière édition par Nemesis le Sam 2 Mai - 17:35, édité 1 fois
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