L'antre du RP
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L'antre du RP

Forum ou tout ce qui est RP est le bienvenu, à part si c'est l'anarchie ou si ca sort de l'espace prévu pour le theme....
 
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Arnor
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Arnor


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MessageSujet: RP 40.000: RP   RP 40.000: RP EmptySam 16 Mai - 15:26

Merci à tous ceux qui ont filé un coup de main pour transferer l'ancien RP de la CFW à l'antre, mais apres mure reflexion et discussions, il s'avere que c'est plus simple de tout simplement en ré-ouvrir un nouveau plutot que de s'acharner à remettre l'ancien.
Désolé =)

Içi, c'est la partie RP, comme vous l'avez deviné albino
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Arnor
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Arnor


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MessageSujet: Re: RP 40.000: RP   RP 40.000: RP EmptyDim 7 Juin - 1:43

Pour lire les précédents bouts de RP pas encore transférés sur l'antre, ils sont sur la CFW, aproximativement à partir des 3/4 de la page 3, donc ICI. (à lire impérativement avant de poster, svp. Le dernier post sur l'antre est celui du 24/04/08) En attendant de finir de les transferer, si d'ailleurs nimporte qui veut filer un coup de main, à on est que 4 à le faire pour le moment, pour quelques centaines de posts, ca fait juste =)
(bande de putes, le premier post, j'ai le trac!)

EDIT: on m'a demandé un résumé des péripéties non relatées sur ce forum, donc en gros, içi, ca se termine avec l'assaut final de notre premier camp retranché, et ensuite le régiment se tire par les égouts en les faisant péter sur toute leur longueur. On trouve ensuite une caserne des FDP pas trop gardée, on l'investit et en faisons notre QG. La navatte de l'amiral de la flotte qui a été détruite en orbite s'écrase pas tres loin et le RP reprends quand l'expedition de sauvetage qui a été envoyée les tirer de la reviens, ce qui est décrit plus bas. Pour les autres questions, envoyez moi un MP ou venez me voir sur msn! La planete se nomme "Animus VI", pleine à craquer de citées-ruches, qui sont tenues depuis quelques mois par le chaos. On est sur la cible secundus, la cité-ruche Ameonna.


Je boitillais encore une fois jusqu'à l'infirmerie de fortune, envahie de blessés de toutes sortes, afin d'y retrouver Ophelia et de lui demander des nouvelles de l'expedition Borkov, mais en longeant la facade de l'édifice fortifié ou nous avions trouvé refuge, j'entendis soudainement un garde m'apeller à la fenetre.
Je le rejoignis le plus rapidement possible, en me tenant courbé sous le bord déchiré de ce qui avait été une suberbe fenetre en ogive. En effet, la direction ou pointait son doigt m'indiquait un brusque regain d'activité derriere les lignes ennemies. Je sortis hativement mes jumelles de mon barda pour m'apercevoir que la majorité de celui ci avait été fracassé par le marine quand il m'avait coincé, les jumelles étaient fendues et un étrange liquide s'en échappait.

Je m'en débarassait et empruntais la lunette d'un fusil, pour voir au loin les chimeres, avec les troupes de choc descendues des tanks pour essayer de se frayer un passage dans la marée chaotique. Je n'y voyais pas bien, à cause de la fumée, des tirs et de tout ce bordel qu'est la guerre en général, mais ca n'allait pas tres bien pour eux, ils parvenaient à peine à maintenir un périmetre.

Je passais sur la fréquence des chefs d'escouade, et débauchait tous ceux qui s'étaient repliés dans la structure apres le repli des hérétiques pour se reposer et se réaprovisionner. Je leur donnais 2 minutes pour se rendre au bas de l'édifice et embarquais une équipe d'autocanon avec moi, en plus des quelques escouades que je rencontrais en chemin et qui n'étaient pas nécessaires à la défense.
"Allez, tout le monde en bas, et plus vite que ca!" geulais-je dans l'intervox tout en courant. J'arrivais dans le cour en même temps que pas mal d'escouades, et dirigeais les chefs de pelotons vers moi le temps que leurs hommes se mettent à couvert.
- On va leur ouvrir un chemin! Je veux deux escouades pour nous couvrir à la brèche, et le reste avec moi!
Je me levais en enfonçant mon avant-dernier chargeur plein dans mon arme, et emenais les gardes jusqu'à l'ombre du mur tout en ajustant ma baillonette sur le support magnétique sous le canon. On aurait réellement pu comparer cela à une ombre, tant la tension et la chaleur paraissaient importante au dehors.
Lorsque tous m'eurent rejoint, je m'accroupis et jettais un rapide coup d'oeil par les bords déchirés comme du papier de l'ancien mur d'enceinte. Les hérétiques étaient occupés à leur l'assaut contre la position improvisée de Borkov et nous tournaient presque le dos, n'ayant laissé que quelques sentinelles pour garder leur position tournée vers nous. Je me retournais en donnant l'impression de chuchoter "En avant, charge directe, on ouvre un chemin, on le maintient ouvert le temps que borkov et les autres se replient et on décanille le plus vite possible ensuite vers le batiment principal!".

Je laissais passer quelques hommes avant de partir courir vers la position ennemie, qui se mit instantanément à éructer des laser et des projectiles solides.
L'homme me précedant se fit exploser la boite cranienne malgré son casque, et je me servit de sont corps pour encaisser les laser qui auraient pu m'atteindre. Je repris mon bolter le temps d'arriver dans la tranchée, et fit exploser un hérétique d'un chapelet de bolts en plein abdomen, en lacérait un second et en sonna un troisiemme d'un coup de crosse.
Je laissais à l'homme qui me suivait le soin d'achever l'hérétique, et m'accroupis pour encaisser le recul tout en basculant mon bolter en mode automatique.
La rafale que je lachais dans la tranchée la nettoya, au sens propre, des hérétiques, les bouts de corps, de membres, d'armure, de cervelle, de chair volant en tous sens au fur et à mesure qu'ils tombaient. Mon arme ne rendit bientot qu'un claquement sourd et je laissais charger les autres dans la tranchée, vers une combat bestial à la baillonette.
Les troupes de choc isolées n'étaient plus qu'à quelques dizaines de metres, et profiterent du flottement dans les lignes gérétiques pour nous rejoindre, et nous repartimes tous en courant comme des dingues vers la déchirure dans l'enceinte.

Le fait de courir en tournant le dos à l'ennemi et en ne comptant que sur ses jambes et sa bonne étoile pour ne pas se faire faucher est une situation horrible, car un laser peut aussi bien vous vaporiser la cervelle l'instant suivant. Je remarquais que Tobias était en tête, la peur semblant compenser, avec l'aide d'un autre homme qui le soutenait, la perte de sa jambe.
Je me jettais enfin à couvert, halenant, pour voir les hommes restés à la porte endiguer la contre-charge des chaotiques à grand renforts de l'autocanon.
- Et ben merde, Borkov, vous nous avez ramenné des invités?
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urhtred
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urhtred


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MessageSujet: Re: RP 40.000: RP   RP 40.000: RP EmptyMer 10 Juin - 20:29

Comme dirait l'autre : chaaaaaargeeeez!
Sauf que là c'était à l'envers.
Et que, au contraire de la situation habituelle j'étais devant les autres.
Et ceci bien que ma jambe me fît horriblement mal et que je clopinais plus qu'autre chose.
Dès que j'avais senti que les autres pouvaient se passer de moi et que la mission était proche de la réussite, j'avais pris un peu d'avance histoire de ne pas me retrouver à la traîne derrière les autres. J'avais été le premier à m'engouffrer dans la brèche ménagée dans la masse ennemie.
"manquerait plus que je me retrouve comme un lapin esseulé autour d'une meute de chasseurs... ce serait renverser la chaîne alimentaire", pensais-je avec un sourire carnassier malgré moi.
J'avais donc réquisitionné de force un bleu par un subtile mélange d'autorité et de ton menaçant, pour me soutenir dans la fuite des combats.
J'arrivais donc dans le QG un peu avant le colonel, brokov, et tout les autres, complètement éreinté et à bout de souffle. Ma jambe me faisait souffrir à cause de l'afflux de sang provoqué par l'accélération de ma fréquence cardiaque.
ça fait quand même vachement mal... ouatcheuh.
Après avoir libéré le bleu qui me jeta un regard inquiet en se massant l'épaule -je m'étais peut-être un peu trop appuyé sur son épaule... 'pis merde, il a la fougue de la jeunesse avec lui, et pas de grade, il a pas le droit de se plaindre- je me dirigeais vers l'infirmerie, me débarrassant de mon barda sur mon emplacement en passant, et m'affalai sur un lit, étendis ma prothèse pour me masser la jambe.
En relevant les yeux, je rencontrai les deux sourcils jointifs de l'infirmier en chef. Il allait encore m'engueuler.
- TU LE FAIS EXPRES OU T'ES VRAIMENT CON ! me gueula-t-il dessus d'un ton certain.
-j'aime juste être là où se passe l'action... c'est tout, pas la peine de me gueuler dessus comme un malade… Sa voie résonnait dans ma tête comme dans une cathédrale, j’avais un peu l’impression d’avoir la gueule de bois. Pour la peine je pris encore une dose de calmants. Une foi la douleur passée, je me détendis.
L’ infirmier examina ma jambe et défit ma prothèse. Pour ma plus grande joie, il annonça que la chair avait presque pris et que le lendemain matin elle serait prête pour la pose de ma mechagreffe.
-Bon, là je vais faire les repères de taille histoire que ce soit fait, étends la seconde jambe, me demanda encore l’infirmier.
Il eut juste le temps d’effectuer ces foutus réglages qu’un homme entrait dans l’infirmerie à grands cris. Il chialait et réclamait sa môman… ‘yalait falloir prévenir un commissaire, parce que même pour un bleu ça se fait pas. Puis je tournai la tête dans sa direction.
Ah ben nan, ça serait pas utile : il lui manquait un bras, les deux jambes, et de son ventre sortaient tant de tripes qu’on aurait pu se demander comment son bide faisait pour les contenir en temps normal. Le tout était affreusement sanguignolent, aucune hémorragie n’avait été stoppée et la tête du malheureux était affreusement pâle, sous les croutes de terre qui la recouvraient.
Il avait donc été estropié par un explosif. Et un explosif à shrapnel vu ses blessures.
Finalement aucun commissaire n’aurait à être prévenu, ce serait gâcher une munition que de l’exécuter.
La tapette décéda quelques minutes après, alors qu’un homme en blouse blanche avait les mains plongées dans son bide.
On évacua le corps et je me rendormis pour finir ma nuit, alors que le petit matin pointait à l’horizon.


Je me réveillai en sursaut, à cause d’une douleur sourde dans ma jambe. L’infirmier m’informa que j’avais dormi 9 heures.
-pourquoi tant ?
-ah ben, en fait on t’a administré des anesthésiques pendant ton sommeil, pour que tu ne te réveilles pas.
-Hein, quel intérêt ?
Il parut sincèrement surpris de ma question , baissa les yeux, et dit :
-ben, on t’a fait ta greffe… tu sens rien ?
Il avait baissé les yeux sur la partie mécanique qui me faisait maintenant office de jambe. Je regardai.
Ah ben ouais, j’avais pas remarqué. En fait j’avais auparavant toujours ressenti mon membre, victime du syndrome du membre fantôme, sauf que là c’était des vrais sensations. En me concentrant dessus je distinguai les différences par rapport à mon membre précédent : pas, ou si peu, de sensations dans les mollets et le tibia, et bien moins qu’avant –mais plus que pour les deux premiers -dans la plante.
-Et pourquoi j’ai si mal ? J’ose espérer que ça ne durera pas toute ma vie, hein.
-Non, c’est juste que la jonction entre la machine et tes nerfs doit se faire totalement, et c’est ce processus qui fait mal. Dans quelques jours tu ressentiras mieux ta prothèse et dans quelques semaines ta jambe sera indolore et en plein état de marche. Mais d’ici là pas d’embrouilles, il faut encore que tu t’adaptes à tes capacités et à ces nouvelles sensations, tu tangueras pendant un petit moment.
Et allez, il me refait encore la leçon… Je le remerciai quand même, avant de me lever… pour finir à terre 3 secondes plus tard. Il avait pas menti : tenir debout prendrait encore un peu de temps… frustre.
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Nemesis

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MessageSujet: Re: RP 40.000: RP   RP 40.000: RP EmptyJeu 11 Juin - 22:58

Mon souffle était absent, je n’arrivais même plus à respirer, j’avais l’impression d’étouffer. Il y a à peine dix minutes nous étions dans les bras de la Mort et maintenant nous sommes ici, de retour. Peu à peu je repris conscience du monde qui m’entourait, je commençai par regarder mes mains, recouvertes par mes gantelets frappés d’une usure intensive. Puis je passai ces mêmes mains sur mon visage, celui-ci recouvert de sang. Ma stupéfaction s’arrêta nette quand une voix familière m’adressa la parole :

" -Et ben merde Borkov, vous nous avez ramené des invités ?
- Quoi ? Euh comment ? demandai-je déboussolé.
- Hey Alexander ! C’est moi Faust. Tout est ok ?
- Oui mon colonel. Répondis-je reprenant mes esprits.
- Je vous demandais soldat qui étaient ces invités que vous nous avez ramené ? "

Perplexe, je me retournai. " Ah ouè, eux ". J’étais vraiment déboussolé, la bataille qui avait précédé m’avait totalement assommée. Je venais à peine de perdre tant de vieux camarades. Leen, Frez et tous les autres…De lourdes pertes pour notre unité. Au moins l’objectif était atteint et j’espère tout du moins que la perte de mes vieux soldats en valait la peine.

" - Eh bien colonel, comme vous pouvez le constater, lui dis-je tout en essayant de me remettre debout, nous avons accompli notre devoir jusqu’à l’ultime sacrifice, ce fut le prix payé par nombre de mes camarades pour remplir l’objectif et ramener le commandant Permafrost désormais ici présent.
- Je suis fier de vous ainsi que de vos soldats, remercia-t-il, sans votre action l’heure aurait été des plus sombres et l’ennemi serait déjà entrain de piétinez nos cadavres.
- Merci colonel, maintenant si je puis me permettre j’aimerai pouvoir disposer afin de rejoindre mes hommes et de veiller à leur état.
- Rompez lieutenant et que l’Empereur vous bénisse.
-Merci, fis-je en saluant avant de partir vers l’hôpital de campagne où étais déjà entreposés les troupes de choc. "

Je commençai donc à me diriger vers les dortoirs de la caserne qui avaient été reconvertis en hôpital de fortune. Sur le chemin je croisai un ou deux pelotons de gardes qui revenaient en tant que patrouille. Ceux-ci me dévisagèrent avec stupéfaction, comme je commençai à voir à moitié troubles, je n’y fis pas vraiment attention, pensant qu’ils étaient étonnés de me voir toujours en vie après l’embuscade. Avant d’aller voir le toubib je fis un checkpoint à l’armurerie dans l’espoir d’y trouver un garde en surveillance. Par chance, un jeunot y faisait la garde avec 3 de ses camarades.

" - Toi soldat, l’interpellai-je. Viens ici.
- Euh oui….lieutenant, dit-il avant de se mettre au garde à vous.
- Nettoies-moi ça tu veux, lui demandai-je en lui tendant mon pistolet semi-automatique et mon poignard, tu seras gentil.
- Ce sera fait lieutenant ! "

Sur ce, je pus finalement traîner ma carcasse jusqu’à mon nouvel objectif : un lit. A peine les quelques marches me séparant de l’entrée aux portes entrebâillées gravies, je pouvais entendre le râle insupportable des blessés et des mourants s’échappant de cette " morgue ".

" -  En fait, j’crois que je vais aller squatter ailleurs, lançai-je tout haut avant de repartir dans l’autre sens.
- Hey ! Pas si vite Borkov ! s’écria une voix que j’avais déjà entendu.
- Oh non pas lui ! dis-je en accélérant mon pas qui se faisait de plus en plus faible.
- Attendez ! Revenez ici !
- Oooh, ça c’est pas bon.., lâchai-je avant de perdre pied et de m’écrouler par terre."

Ma vue s’amenuisait de seconde en seconde pour devenir un trou noir. Les seuls mots que je pus entendre avant de m’évanouir une bonne fois pour toute furent ceux-ci : "  Un toubib vite ! Cet abruti à perdu trop de sang, il est tombé dans le coma, un brancard ! "


edit urh : corrections effectuées. pour deux fautes, on va dire que ça va^^.
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Yarrick

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MessageSujet: Re: RP 40.000: RP   RP 40.000: RP EmptyDim 12 Juil - 20:00

Le thunderbolt d'escorte resta un moment en suspend dans les airs avant de piquer vers le sol, l'aile gauche en feu.
"C'est pas passez loin..."
Je m'approchais du garde qui avit fait cette remarque, me tenant solidement à la main courante. Après une tape amicale sur son épaule pour le rassurer, je fixais l'écoutille arrière. Le débarquement était prévu pour bientôt, et se serait chaud : la zone était a priori contrôlée par l'ennemi.

Le Thunderbolt d'escorte survivant et la valkyrie s'approchaient à grande vitesse de la Ruche. Au sol, une diversion avait été opérée avec le largage d'une petite compagnie de blindé qui ne tarderait pas à se replier. Il ne leur restait que peu de temps.
"Soldat de l'Imperium, je vous rappelle que notre seul et unique objectif est la survie de l'Amiral, vous vous sacrifierez pour lui !"
Les gardes approuvèrent. Malgré tout, je les sentais crispés. La plupart était de jeunes recrues, et pour certains il s'agissait même de leur première mission. Une roquette vint exploser près de la Valkyrie, offrant une nouvelle secousse à son équipage. Un garde se mit à prier l'Empereur-Dieu à voix haute. Quel imbécile, il détruisait le moral de l'escouade. Cependant, je n'allais pas blâmer un homme pour prière à l'Empereur...
Après quelques minutes de nuages, la ruche était enfin visible. La Valkyrie et son escorte virèrent à très basse altitude, se dirigeant droit vers la zone que la balise personnelle de l'Amiral indiquée. Le pilote adressa alors un message à l'équipage :
"Largage prévue dans 6 minutes 37, sécurisez la zone, on vous rembarque après."
Deux nouvelles valkyries, comme sorties de nulle part, vinrent renforcer l'escorte. Le Thunderbolt reprit de l'altitude et rejoignit la formation qui avait escorté les deux valkyries.
"1 minute"
Tous les gardes prirent leur fusil laser et se préparèrent. Le garde qui prier semblait être désormais sur de lui. Quelle sottise, l'Empereur ne pourra rien y faire s'il tombe sur une mine... .Je devrais arrêter d'avoir de telles pensées, elles ne me conduiront qu'au bûcher de ces inquisiteurs ou un bolter d'un commissaire.
"Largage immédiat"
La trappe s’ouvrit, l'air du sol entra dans l'aéronef, emportant avec lui la fumée des lasers et l'odeur métallique du sang frais.
"Allez ! Pour l'Empereur" Criais-je, sans pouvoir dissimuler un petit sourire après ma réflexion.
Et tous les gardes chargèrent hors de la Valkyire. Mais aucun tir ne vint. La zone était sécurisée. Des unités du 13ème de Kaern avait sécurisé un complexe, dont je pu déterminer l'un des bâtiments comme un hôpital de campagne. Plutôt bien équipé pour des soi-disant morts. Deux secondes me suffirent pour donner l'ordre à Yso de déployer l'étendard, histoire de ne pas se faire tirer dessus par notre propre régiment, et à convoquer Fayn. Celle-ci me permit de transmettre un rapport au gradé du coin : les gars du XIII s'en étaient sortis. Bien que tous semblent heureux de l'apprendre, j'étais moi-même quelque peu déçu : la mort du Colonel du XIII et de ses conseillers m’aurait permis de grimper dans l'échelon de commandement et de prendre le contrôle du régiment. Je devrais me contenter de mon grade de lieutenant pour l'instant.
Alors que la communication se faisait il y eu du mouvement dans les positions retranchées du XIII. Très vite, je pu distinguer un homme finement musclé, marchant à la tête d'un petit groupe. A n'en point douter le colonel Faust. Et l'individu à la tenue sale bleu et blanche devait être l'Amiral. Alors que le groupe s'approchait de mon escouade et de moi-même, je reçu les ordres d'évacuation. Un sourire glacial se dessina sur mes lèvres. Le Colonel pris alors la parole :
"Lieutenant, vous et vos hommes doivent être les nouvelles recrues du régiment que j'ai le plus plaisir à rencontrer ! Nous partons enfin donc !"
"Non, répondis-je, seul l'Amiral est autorisé à repartir avec nous, le Haut Commandement n'a envoyé qu'une petite diversion pour occuper l'ennemi. Je suis navré mais nous ne pouvons vous faire évacuer, se sont les ordres d'en-haut. Vous restez ici."
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Ghensa

Ghensa


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MessageSujet: Re: RP 40.000: RP   RP 40.000: RP EmptyLun 13 Juil - 20:39

Dom vit le thunderbolt chuter dans les airs. Non sans trembler il fixa ses pieds et le sol en plastacier de la valkyrie. Le bruit de la vitesse ressemblait à un sifflement qui ne manquait pas d'effrayer le jeune conscrit. Sa vie monotone dans la jungle ne lui avait jamais permi de rentrer dans un engin volant, et de rarement être au contact de la technologie moderne. Ses courts 2 mois de préparation ne lui avait pas encore habitué à toutes ces machines.

Le lieutenant Kastriss annonça : "Soldat de l'Imperium, je vous rappelle que notre seul et unique objectif est la survie de l'Amiral, vous vous sacrifirez pour lui !"

Rassuré par ces paroles, Basto se permit de regarder à nouveau par la meurtrière invisible pour un attaquant extérieur. Mais soudain, un objet passa devant ses yeux et un flash aveuglant suivi d'une détonation brutale eut pour conséquence une secousse de la valkyrie. Dom se mit alors à prier l'Empereur-Dieu à voix haute, espérant rassurer les autres cadets de son escouade, pour peu qu'ils étaient dans le même état que lui.

Puis une voix : "Largage prévu dans 6 minutes 37, sécurisez la zone, on vous rembarque après."

Le temps passa, et on entendait encore le murmure des prières du jeune soldat de Kaern.

"1 minute"

60 secondes plus tard, alors que Dom avait ramassé son fusil laser, "Largage immédiat", la trappe à l'arrière du véhicule s'ouvrit...

"Allez ! Pour l'Empereur" cria le lieutenant.


...et les conscrits furent libérés dans le chaos le plus total. Du moins c'est ce qu'ils croyaient. Les odeurs avaient berné les pioupious qui furent soulagés par l'absence des combats et l'accueil chaleureux du XIIIème de Kaern.

"Eh vous!"

Dom et les conscrits proches de lui tournèrent la tête vers le sergent.

"Aidez à creuser ces tranchées au lieu de rester là à regarder le paysage"

"Aider" pouvait avoir plusieurs significations, et le soldat Basto l'apprit à ses dépends. Lui et son escouade dut rentrer dans des "tranchées", qui n'était rien d'autre qu'un fossé de boue de 1m de profondeur et où les gardes s'y enfonçaient jusqu'aux genous. Le jeune kaernite [je ne sais pas si c'est ça] sauvage dut une nouvelle fois se plier à la discipline et il commença à enfoncer son quatorze-dix-huit dans la boue épaisse qui se mélangeait avec du ... sang! Son pouls s'accéléra alors qu'il regarda vers sa droite. Tout le long du fossé s'étalaient des cadavres de gardes et de "pourritures", comme on appelait les hérétiques.

Il s'approcha du corps de l'un d'eux et retourna en tremblant le visage enfoncé dans la boue. Ce visage souriait. Dom Basto perdit toute notion de l'espace alors que son bras droit tombait, coupé et cicatrisé par le tir de pistolet laser de l'adorateur.
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