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 Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)

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urhtred
Maxkime Liberty
Arnor
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Arnor
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MessageSujet: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyJeu 9 Oct - 20:24

Voila, c'est içi qu'il faut poster si vous souhaitez participer au RP zombies!
(Rest In peace...or not ^^)
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Maxkime Liberty

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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyDim 12 Oct - 21:49

Bon je post en premier. J'espère que sa va vous plaire sinon... allez vous faire manger par un zonzon ^^

Je ne voyais rien. La peur m’envahit me forçant désespérément à ouvrir les yeux. J’ouvris les yeux. La forte luminosité me fit cligner des yeux. Au fur et à mesure que ma vue redevenait nette je discernais une forme, peut être un visage, pencher sur moi. Lorsque ma vue fut totalement revenus j’aperçus le visage souriant de Romane.
-Content de te revoir Max.
Mes pensées étant encore trop flou pour pouvoir parler j’hochais la tête.
Je tentais de me relever mais Romane me retint.
-Tu es encore trop faible pour te lever.
-Non c’est bon, sa va aller.
Je fis deux pas et manquait de tomber. Je me rattrapai au barreau de la pièce et je constatais avec horreur que j’étais encore dans la cellule.
-Mais qu’est ce que je fais encore la ? Je pensais que vous m’aviez sortis de là. Et tu fous quoi ici ?
- Je ne suis pas seul Clem et Quentin sont là aussi. Mais avant je veux savoir de quoi tu te souviens avant de t’expliquer le pourquoi du comment.
-Ce dont je me souviens… Ba la manif contre la présence des flics a l’intérieur du lycée se matin, la charge des CRS, une matraque s’abatant sur ma nuque, et c’est a peu près tout. Après c’est de vague flahs.
-Hum ok la manif sa date de trois jours et entre temps ça a beaucoup changé.
-Comment sa ?
-Suis moi, on va sur le toit, tu verras a quel point sa a changer.
Sur le chemin du toit elle me dit que les flics avaient abandonnée la ville le lendemain de la manif ne lassant que deux types au commissariat. Le deuxième jour après la manif aurait été le plus bizarre. Tous les habitants seraient tombés d’un coup vers le milieu de l’après-midi. Romane, Clem et Fenech se seraient réveillez peu de temps après s’être évanouis avec l’ensemble des gens. Profitant de l’évanouissement des gardes ils seraient venus me sauver. Quelques heures après les autres se seraient réveiller mais en ayant plus rien d’humain. A partir de là se serait jouer une course pour le survit.
En arrivant sur le toit et en observant la ville, tous mes doutes sur la véracité de ses dires s’évanouit. La ville n’était plus la même. Des maisons brulaient, des cadavres trainait dans les rues, le pire fut quand je vis un groupe de personne se jeter contre un cadavre relativement intact. Ils lui ouvrirent le ventre et lui arrachèrent et les tripes avant de se mettre a la dévorer. En voyant ça je faillis vomir.
Je me tournais vers Romane et lui dit :
-Rassure moi je rêve toujours ? Ce que je viens de voir n’est qu’une invention de mon esprit ?
Elle dit non de la tête avec un air désoler.
-Alors enfin réveiller ? Bienvenue en enfer, Max.
Je me tournais et vis Clem me tendre les bras et sourire d’un air sinistre.
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urhtred
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMar 14 Oct - 22:35

premier jour

Je me réveillai comme d'habitude dans un brouillard presque total, mon portable me faisant parvenir le pénible son de mon alarme.
Je m'habillai donc, déjeunai,embrassai mes parents, tout le tintouin, puis retournai dans mon lit pour 5 minutes de rab'.
Quand ma mère, ma soeure et moi sortîmes pour gagner la voiture, le brouillard persistait.
Ma mère vacilla, puis se reprit. On entendit une tuile dévaler d'une maison;
Je levai la tête, et vis une silhouette maigrelette perchée sur la cheminée du voisin.
Ma mère vacilla, et ne se reprit pas.
Elle heurta violemment le sol, et ne bougea plus.
Je ne réagis que lorsque la silhouette se mit en mouvement.
"Cours!" Gueulai-je à la soeur.
Nous courûmes vers la porte, je l'ouvris à la volée, nous rentrâmes.
Je la fermai à clef.
-Putain, c'est quoi ce bordel, fis-je?
-J'en sais rien, mais on est pas dans la merde quand même...
-Bon, ben on va pas rester comme ça, quand même...

Je me pinçai.
Je ne rêvais pas.

Je fermai touts les volets, ainsi que tout ce qui pouvait se fermer à clef.

J'allai voir sur internet pour laisser un message d'aide dans chaque forum que je connaissais.
Internet marchait encore...
J'allai voir, poussé par une curiosité stupide, sur un site de reality show américain.
Les camérais marchaient encore, et apparurent des images de formes vaguements humaines amaigries.
Je farmai. Apparemment le monde entier était comme ça

Je montai, pris ma dremmel, mon épée, et entrepris de l'affuter.
C'était pas l'arme idéale, mais au moins c'était une arme, qui de plus permettait d'avoir une allonge minimum...
Une fois cette besogne effectuée, je testai l'équilibre de l'arme... bon, c'était pas parfait, mais on allait s'en satisfaire...
Je mis mon équipement d'art martial : jambières, coquille, et, à la place des gants, des protèges poignets.
J'allai Faire un tour dans la remise.
Je sélectionnai une faux, une tronçonneuse, la plus grosse des masses disponibles, ainsi que la barre de métal des altérophiles dont mon père ne s'était jamais servi.
C'était triste à dire, mais celui-ci n'avait probablement pas survécu.
Je n'avais pas le temps d'y penser, je ressentais une urgence incohérente.
J'embarquai au passage une lame a dents de scie accrochée à un manche extensible.
De son côté, ma soeur avait fait des provisions.
Nous ressentions le besoin de quitter l'endroit.
Je lui expliquai comment fonctionnait les coctails molotovs, et nous fîment une provision d'alccol.

Maintenant, il fallait sortir.

Nous sortîmes

Tout était vide, c'était irréel.
La chose n'était pas en vue.
Nous chargeames la voiture.
J'entendis un crissement.
Deux immondices sortirent de derrière une haie.
Je me saisis de mon épée, ma soeur prit la faux.
Je me rendis compte que ma mère avait disparue
Elles attaquèrent.
Je pris instinctivement une position défensive, et balançai un coup en travers. La goule, puisque c'était définitivement à ça qu'elles me faisaient penser, eut le ventre vidé, mais sa rage ne fit que doubler.
Le désespoir me donnait des forces, et j'évitais prestemment une attaque
Je me ramassai, jambes largements écartées. Genoux vers l'exterieur. Je poussai vers le haut.
Le monstre fut embroché, du venre, à travers la cage thoracique, jusqu'en haut de son crane.
Ma lame heurta le fond de la boite cranienne.
Il retomba, inerte.
Je tournai mon attention vers ma soeur...
NOON!
Le second monstre lui bouffait allègrement les tripes.
La faux gisait à deux pas de moi.
Je m'en saisis, et me précipitai sur l'humanoide dans un cri de rage.
Il tourna la tête.
La lame le décapita à moitié.

...

Deux heures plus tard, j'étais dans la voiture, peinant à la faire rouler.
Je n'avais jamais, jusque là, touché un volalnt, et j'essayais de restituer les pauvres connaissances que j'avais assimilé sur la conduite.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyJeu 16 Oct - 20:28

Ce matin là, comme tous les matins à une chose près, une fois levé et préparé, je sortis tranquillement de chez moi et là surprise !

La rue, le quartier, la ville, tout n’étaient que chaos. Une fois que j’eusse réalisé ce qui avait dû ce produire durant la nuit précédente, je me mis à courir le plus rapidement possible chez moi.

Une fois chez moi, je m’armas avec divers couteau plus ou moins gros puis je sortis de chez moi et soudain je vis une douzaine de personnes dans la rue, cela me parut étrange à cet heure mais surtout le plus étrange fut dans le fait qu’une fois que je m’étais approché pour avoir des informations sur le déroulement de cette nuit, ils me répondirent dans une langue incompréhensible jusqu’à ce que l’un d’eux se retourna vers moi un bras manquant, et dégoulinant de sang.

Voyant cela je me remis à courir, la douzaine de ces « choses » à mes trousses quand, dans ce chaos fait de voitures en feu, de bâtiments détruits et de cadavres sur la chaussé je vis encore plus de ces créature courir vers moi…

Il ne me vînt qu’une seule solution pour survivre : rejoindre la base militaire ou ne serait-ce qu’un lieu sûr et une idée m’apparue, près de mon lycée à Melun, il y a plusieurs bases de la gendarmerie, ils auront sûrement des armes ou ne serait-ce qu’un abri pour les survivants mais d’abord je devais trouver un moyen d’aller jusqu'à Melun…

Je courus sur la route menant à la gare, des hordes de zombies me poursuivaient, mais quand je vis des buissons ou plutôt une haie je me jeta dedans, les zombies que j’avais presque distancés passèrent devant moi sans me remarquer quand soudain l’un d’eux s’arrêta, les autres continuèrent, moi tremblant un couteau à la main j’attendais qu’il s’approcha.

Il s’approcha lentement, moi j’attendis mon couteau à la main le bon moment, il passa le main dans la haie pour m’attraper et là j’attrapais sa main, le tira vers moi et lui planta le couteau dans le ventre, il en eu le souffle coupé, sans attendre j’essayais de lui casser la nuque, alors je l’attrapa par la tête et lui la retourna et là, comble de l’horreur, il me fixa et se mit à rire.
J’avais raté alors je n’avais plus qu’une solution, je pris un second couteau et lui planta dans l’œil, environ 20 cm de la lame entra, il convulsa et mourus pour de bon.

Une fois cet obstacle passé j’atteignis discrètement la gare, le seul moyen d’aller à Melun était de passé par les voies, malheureusement il n’y avait aucun train, tandis que j’observais les voie depuis l’extérieur de la gare j’entendit un bruit derrière moi, je me retournais et vit des zombies, je courus une fois de plus, une fois dans la gare avec 6 zombies à mes trousses je vis les portillons automatiques je passa avec ma carte, les zombies n’avaient pas eu cette chance et restèrent de l’autre coté.
J’avançais sur les voies …

Les yeux béants, je vis cette chose effrayante : des zombis étaient debout ou allongés sur les voies avec divers instruments, soudain un train arriva.
Il se dressa debout, je vis 7 wagons monter les uns sur les autres, puis retomber avec un abominable craquement, en une débâcle informe de débris. Les 3 premiers étaient réduis en miettes, les4 autres ne faisaient plus qu’une montagne, un enchevêtrement de toitures défoncées, de roues brisées, de portières, de chaînes, de tampons, au milieu de morceaux de vitre. Et, surtout, j’avais entendu le broiement de la machine contre les pierres, un écrasement sourd terminé en cris d’agonie. Le train, éventré, culbutait à gauche, par-dessus le fardier ; tandis que les pierres, fendues, volaient en éclats, comme sous un coup de mine. La queue du train, 6 wagons encore, intact, s’étaient arrêtés, sans même sortir des rails.
Mais les cris montèrent, des appels dont les mots se perdaient en hurlements inarticulés de bête.
« À moi ! Au secours !…Oh ! Mon Dieu ! Je meurs ! Au secours ! Au secours ! »
On n’entendait plus, on ne voyait plus. L e train renversé sur les reins, le ventre ouvert, perdait sa vapeur, par les robinets arrachés, les tuyaux crevés , en des souffles qui grondaient, pareils à des râles furieux de géant. Une haleine blanche en sortait, inépuisable, roulant d’épais tourbillons au ras du sol ; pendant que, du moteur, de l’huile était tombée, noir comme la nuit, ajoutaient leurs fumées encore noires. L’avant, dans la violence du choc, était entré en terre ; à l’endroit où il avait porté, le châssis s’était rompu, faussant les 2 longerons ; et, les roues en l’air semblable à une cavale monstrueuse, décousue par quelque formidable coup de corne, le train montrait ses bielles tordues, ses cylindres cassés, ses tiroirs et leurs excentriques écrasés, toute une affreuse plaie bâillant au plein air, par où l’âme continuait de sortir, avec un fracas d’enragé désespoir. Justement, près d’elle, un zombie qui n’était pas mort, gisait lui aussi lui aussi, les 2 pieds emportés, perdant également ses entrailles par une déchirure à son ventre. À sa tête droite, raidie, dans un spasme d’atroce douleur, on le voyait râler , d’un cri terrible, dont rien , n’arrivait à l’oreille, au milieu du tonnerre de la machine agonisante.
Les cris s’étranglèrent, inentendus, perdus, envolés.
« Sauvez-moi ! Tuez-moi ! … Je souffre trop, tuez-moi ! Tuez-moi donc ! »
Dans ce tumulte assourdissant, cette fumée aveuglante, les portières des voitures restées intactes venaient de s’ouvrir, et une déroute de zombies se ruaient vers l’intérieur et faisaient un carnage, massacrant les voyageurs encore vivant dans une joie malsaine, certain de ces derniers, tombaient sur les voies et se firent démanteler ou dévorer vivant par les zombies, ils se débattaient à coup de poing et de pieds, d’autre s’enfuyaient au galop mais furent vite rattraper par les zombies et tuer.
Soudain une fille courue vers moi, elle n’était pas un zombie je la pris par la main et lui dit : Courrons, courrons vite !

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Nemesis

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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyLun 20 Oct - 21:38

"Hmm.... mhh. Puutin de merde.... Qu'est-ce qui m'est arrivé nom de dieu....." Voilà les premiers mots que je lâchai avant d'entrer dans un monde apocalyptique. D'autant que je me souvienne, hier soir c'était fête, boisson, et musique. Où peut-être y'a de ça quelques jours... allez savoir.

-Hey Alex, sale fégnasse, tu t'lèves oui ? on a un problème ! me lança une voix bien lointaine.
-Mais quoi bordel.. , continuai-je me relevant péniblement du matelas posé à même le sol. Y s'passe quoi ?
-Y s'passe que si tu te bouges pas dans les 10 secondes qui suivent tu pourras plus vivre pour en reparler.

J'ouvris soudainement grand les yeux. Que vis-je ? Du sang. Ma pauvre cervelle n'avais pas encore capté, le déclique se fit quand William commença à pousser un de ces hurlements. Un horrible grognement lui répondit. Je sautai sur mes jambes et me mit en position. Rah... l'habitude que voulez vous... Je le pris par le col et lui demandai ce que c'était que ce foutu bordel.

-Alex, je sais pas si tu vas me croire, mais pour l'instant le mieux à faire est de se trouver un coin sûr.
-Explique moi d'abord ! répliquai-je.
-Tu te souviens des gentils petits zombies qu'on défonce dans les jeux vidéos ou qu'on voit dans les films ? Eh ben si tu veux on a atterri en plein dedans. Me demande pas comment, j'en sais encore rien !
-Mais pourquoi tu l'as pas dis plus tôt trou duc', et tant qu'on y est le monde dehors est en proie aux flammes et c'est devenu l'enfer, et quoi encore ?!
-Bah t'as pas tout à fait tord, dit-il avec un soupçon d'effroi dans sa voix.
-Oh non.....
-Oh si...

Aussitôt, je pris ma veste, ma clé de bécane, laissant les casques trop encombrants et sortis une lame caché sur mon avant-bras. William était encore recroquevillé dans un coin à moitié entrain de geindre.

-Elle est où ta copine ? lui demandai-je.
-D-d-dehors...., bégaya-t-il.
-Haa ouè effectivement, je viens de la voir passer hahahaha !! je devenais à moitié fou. Elle a pas l'air de bonne humeur par cette fraîche matinée !

Il me regarda le regard plein d'horreur. Je ne savais pas ce qu'il pensait, soit il voulait me choper la gorge pour m'étriper ce qui est le plus probable, soit.... bhaaa j'en sais rien moi !

-J' vais t'arracher la gueule sale enfoiré !!

Gagné. Le pauvre gars se leva tant bien que de mal et me sauta dessus pour me prendre le cou de ses frêles mains. Hop ! j'esquive par la gauche et lui chope une de ses mains. Je l'entraîne vers le sol tout en m'abaissant et en le contrôlant. Pratique l'aiki....

-C'est bon t'es calmé ?
-Tu vas..... AAAAHHH !!! hurla-il pendant que je lui tordais le poignet, toujours sous mon contrôle.
-Oui ?.... Bon allez ta gueule tu vas les attirer, si c'est pas déjà fait. Mon plan est que : premièrement on vérifie si la porte est dégagée. Deuxièmement, on court au derbi. Tertio, on se barre chez moi. Des questions ?
-Oui euhh, tu peux me lâcher le poignet maintenant ?
-Okè, dis-je en m'exécutant.

Soudain, des grattements se firent entendre sur la porte et sur les fenêtres.. brrr glauque... Cet imbécile avait réussi à les rameuter.. quoi c'est moi qui lui ai fais mal ?! La phase 1 de mon petit plan allait devoir être revue en vitesse, les beuglements des monstruosités à l'extérieur étaient de plus en plus intenses, leur nombre croissait. L'adrénaline fit battre mon coeur plus vite, encore plus vite, toujours plus vite... Le temps de se battre était arrivé, un sourire se dessina sur mes lèvres et je lâchai un "enfin" montrant ma soif sanguinaire qui ressurgissait.

-William charge ce sac de tout les alcools que tu pourras trouver et plus particulièrement la vodka, lançai-je en désignant du doigt diverses objets à travers la pièce.
-Et pourquoi ce serait pas toi ? répliqua-t-il.
-Parce que moi je vais nous débarrasser les alentours de ces bestioles.
-Ça marche !! s'empressa-t-il de dire, devinez pourquoi .....

Je laissai alors le soin à ce froussard de nous récupérer des provisions honorables à notre futur périple, tandis que je m'engageai vers l'escalier afin d'analyser la situation d'un point de vue supérieur et surtout sans risque. Mais ma surprise fut complète lorsqu'un cadavre ambulant se mit à m'agripper pour essayer de me déchiqueter le cou. Mon unique pensée en cette fraction de seconde fut : "Et meeerde !".
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Arnor
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyLun 20 Oct - 22:38

"Nous constatons donc que l'essence de l'objet est formée de sa raison d'être. Un objet EST et un homme DEVIENT"
- P'tain....
- Jeune homme, voudriez vous avoir l'obligeance de répetter ce que je viens de dire?
- Qu'un objet est formé par la volonté de son créateur, et qu'un humain est formé par lui-même. J'me trompe?
- Non, c'est cela. Mais faites preuve d'un peu plus d'attention en cours, s'il vous plait
Je vous ai jamais dit à quel point j'aimais la philo? Au point de déssiner des pingouins dans mes cours. Et oui, à ce point la.....
J'ai donc trouvé naturel, un peu apres manger, de m'accorder une petite sieste. Je me mis la tête entre les bras puis d'un coup, je fus pris de nausées et me tordis de souffrance, les muscles tendus à en claquer.
Un instant plus tard, le noir. Ou le blanc.
Enfin peut être les deux, je ne sais pas exactement, hein....


Quand je me suis réveillé, mon premier réflexe a été de me dire que le cours avait été vachement long.
Le second a été de bailler, et de regarder autours de moi.
Tous les gens étaient affalés sur les tables, par terre, et même la prof était alongée sur le lynoléum.
- Hey, les gens, arettez de vous foutre de moi, c'est bon, ca peut arriver à tout le monde de s'endormir....
La, il n'y avait plus rien. Plus un son.
J'ai voulu aller secouer mon voisin, affalé sur son bureau, et le chatouiller jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour lui faire payer sa blague.
Et nan. Rien, pas une réaction.
Pensant d'un coup à du gaz toxique, je me suis précipité vers la fenetre et l'ouvrit, apirant l'air frais du dehors. Mais pas si frais que ça, en fait il faisait plutot chaud. Je tournais les yeux et vis un voiture en train de bruler à deux metres de moi, encastrée dans le revetement exterieur du bahut.
- Wolala, il se passe quoi, la....
Je ressortis de la classe en trombe, prenant mon sac et ma veste au passage.
Je m'arettais sur le pas de la porte, et allais secouer une derniere fois une personne. C'est à ce moment que j'eus la mauvaise idée de lui prendre le pouls.
Fini.
Il ne battais plus.
Je collais mon oreille sur sa poitrine, pinçait le cou, mais rien.
Je fis le tour de la classe, et sur les 23 élèves et la prof, aucun n'était vivant. Je sortis rapidement, et arrivais dans le couloir. Tout était silencieux, dans la longue gallerie vitrée sur un seul côté. Tout mon petit lycée, les cent-vingts élèves, étaient rassemblés dans les salles de ce couloir.
Les portes des salles de classes s'alignaient sur le coté gauche, comme autant de mausolées.
J'avançais lentement dans le couloir, ouvrant chaque porte, et contrôlant morbidement toutes les personnes de la classe, avant de ressortir. Je savais que j'aurais du faire autre chôse, partir, aller prendre l'air, essayer d'oublier, mais il fallait que je finisse. Que je m'assure qu'ils soient tous morts.
J'allais vers la derniere salle, la classe des terminales L, et posais la main sur la poignée.
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Lemexis

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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyJeu 23 Oct - 23:10

Je me réveillai doucement, tout doucement, en proie à un immense mal de crâne. De brefs coups d'œil aux alentours m'apprirent que je n'étais pas loin de chez moi et, aussitôt, mes souvenirs me revinrent. Et quels souvenirs intéressants : j'étais en train de me balader. Ou plutôt d'errer dans les rues, n'ayant rien d'autre à faire aujourd'hui mais ne voulant absolument pas aller en cours. Après tout, question de principes, car y aller signifierait que je trouve les choses qu'on y apprend utiles. Or, ici bas rien n'a vraiment d'intérêt ; les gens sont des connards, ce monde est complètement pourri, qu'est-ce que j'irais foutre dans ce putin de lycée ? Je m'étais isolé depuis un moment déjà et, heureusement pour moi, mes parents avaient finis par s'y habituer et arrêtaient de me souler pour rien. Personne n'avait le pouvoir de m'empêcher de faire ce que je voulais.

L'endroit était un peu trop calme, d'habitude il y avait plus de monde. C'était une petite ruelle paumée mais quand même, la banlieue parisienne était plus peuplée que ça. Un bref cri de terreur se fit entendre au loin, et se tût aussi rapidement qu'il était né. Et le silence retomba, ce silence si profond qu'il en devenait presque surnaturel, voire inquiétant. Je me dirigeai donc vers la source de ce cri, il y avait peut-être quelque chose d'intéressant et, de toute façon, c'était sur le chemin. Je m'étais imaginé plein de choses sur le chemin, mais ce que je vis alors me surprit au plus haut point : un homme, à la tête ravagée et ensanglantée, était en train de dévorer littéralement la poitrine d'un autre.

Complètement taré le pauvre gars. J'allais passer à côté en essayant de l'éviter, le laissant à son repas mais, dès qu'il me vit, il fondit sur moi à une vitesse surhumaine ; je n'eus même pas le temps de réagir qu'il avait déjà franchi la quinzaine de mètres qui nous séparait et, totalement enragé, il me mordit le bras gauche à pleine dent. J'hurlai de douleur avant de lui décocher un crochet du droit par réflexe ; il vacilla un instant, juste ce qui me fallait pour que je sorte mon poignard de mon manteau. En un éclair, je le lui plantai dans la poitrine. La créature qui, aussi proche, n'avait plus grand chose d'humain, lâcha un hurlement strident particulièrement désagréable. Pour faire cesser ceci, je retirai mon poignard de sa chair pour lui trancher la gorge. J'étais sûr que des connards essaieraient de me buter un jour, c'est pour ça que je garderais toujours un moyen de me défendre sur moi.

La chose s'effondra en produisant un gargouillis immonde, et du sang forma une mare autour d'elle. La douleur au bras, temporairement atténuée par ma poussée d'adrénaline, revint plus forte que jamais. C'est qu'il avait de grandes dents l'enfoiré. Je me dépêchais de rentrer chez moi et, quand je quittai la ruelle, ce que je vis dans la rue me fit comprendre pourquoi tout était si calme ; des cadavres jonchaient les rues, et d'autres monstres qui ressemblaient à celui que j'avais buté erraient là, en mangeant ceux qui devaient être leurs victimes. Et c'est lorsque je vis certains cadavres se relevait que je compris qu'il s'agissait de zombies. Oui, oui, les zombies n'existaient pas mais, après tout, les monstres qui se déplaçaient extrêmement vite non plus.

Je réussis à atteindre mon appartement avant qu'ils n'aient le temps de m'atteindre ; ceux-là se déplaçaient beaucoup plus lentement, d'une démarche chancelante, et je ne comptais pas m'en plaindre. Une fois dans l'appartement, je fonçais au quatrième étage, tentant d'ignorer la douleur, et je barricadais vite fait la porte. J'allais chercher partout ce qui pourrait servir de désinfectant ou simplement de bandage, mais je ne trouvai rien. A part les drogues ; toute une série de produits spéciaux que je gardais en cas de coup dur, mais que j'essayais en général d'éviter en raison des effets néfastes que ça aurait. Mais il fallait se rendre à l'évidence, j'étais condamné, seul, sans aucun espoir de survie, donc autant me faire autant plaisir que possible;

Aussi allègrement que possible, je me mis à attraper et à absorber tout ce que j'avais sous la main ; et ça faisait beaucoup de choses. La douleur au bras s'évanouit rapidement pour laisser place à une sensation agréable. Non, à une multitude d'émotions agréables ; il n'y avait sans doute pas de meilleur moyen de finir sa vie que dans ce tel amas de plaisir. Après tout, leurs effets négatifs ne se ressentaient sur le long terme et, vu qu'il n'y avait plus de long terme pour moi, j'étais le grand gagnant de l'histoire.

Soudainement, peut-être à cause de la blessure ou à cause de l'excès de drogues, je m'évanouis.
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urhtred
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptySam 1 Nov - 19:26

Je mis un Cd dans l'autoradio.
Apo...
Chanson 3...
Repeat...
I'm not jesus...
Volume 15...
J'avais besoin d'une présence, Et je me foutais royalement qu'on m'entende.
Et cette chanson était assez révélatrice de mon état d'esprit.
I will not forgive. Non, je n'avais aucune envie de pardonner quoi que ce soit.
Je tournais dans le centre de la ville depuis un bon moment.
Un grattement.
Je baissai le son.

Et maintenant, je fais quoi?
Il me fallait une planque. Mais où? Il me fallait un lieu Que je connaissais, sans trop d'issues.
Ben en fait, il n'y avait que deux lieux qui correspondaient à mes connaissances : le lycée et la bibliothèque, à force d'y trainasser pendant les trous de plusieures heures dans mon emplois du temps...
Cela me paraissait irréel. A peine quelqueus heures après Cette foutue blague, il me sembalit que celà faisait des siècles que Je n'avais pas été en cours.
La bibliothèque.
Trop d'issues dans le lycée.

Je me garai devant.
Personne à l'horizont.
Je commençai à m'installer, déchargeant mes affaires pour les monter à la bibliothèque. Elle se trouvait à l'étage du bâtiment, et seul un ascenceur et une escalier y montait. Les dépendances inaccessibles d'ordinaires au public se résumaient à des salles uniques avec un seul accès.
Je montais donc tout, aucune de ces choses ne m'attaqua.
Je redescendis une dernière fois pour fermer la voiture. Je la fermai. J'étais alors armé de la barre de métal. En rentrant dans le hall, devant l'escalier, un nouveau grattement. Je m'arrêtai. Nouveau grattement.
Plus fort, celui là.
Ma chance s'arrêtait là.
Je me retournai.
Une forme dégingandée me regardait bizarrement, la tête penchée sur le côté.
Elle poussa un cri et se précipita vers moi.
'Tain, c'est quoi ça, elle allait bien plus vite que celles de chez moi.
Je resserrai ma poigne alors que l'adrénaline affluait dans les veines.
Mon stage de viet-vo-dao de maniment du baton n'allait pas être inutile.
din-tan garde
Je plante le baton dans le sternum
La chose se retrouve à terre.
Un grand coup vertical en avançant.
Une autre forme se profile dans l'encadrement de la porte.
La tête de mon ennemi explosa comme un fruit mur.
La seconde chose se précipite sur moi.
Je remonte mon bâton.
Un huit.
La chose se prend un coup, recule, repart à l'assaut.
Le moment de vérité.
Etendart. Le bâton remonte d'un coup , le mouvement se termine vers le haut, main droite devant, main gauche sur l'épaule.
On n'ouvre pas de porte.
J'ai de l'allonge, le bâton atteind son but, le coup de la bestiole. Un craquement sec. Elle s'écroule.

L'adrénaline reflue, je reste encore un moment dans cette position.

ATCHOUM
?



ps : si vous voulez des précisions, siganlez le en commentaires, j'ai peut-être été obscur... nan?
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyLun 10 Nov - 21:46

J'avais bien un ou deux potes dans ma classe de Terminale, mais de ceux avec qui je m'entendais vraiment bien se trouvaient en L.
Puisque j'étais arrivé jusque la, autant en finir, et je tournais la poignée.
Tout était calme, comme dans les autres salles, jusqu'à ce que je fasse le tour des personnes. Je n'aurais jamais imaginé trouver une autre personne en vie, étant donné que je faisait juste le tour par aquis de conscience macabre. En fait, je ne m'en était pas rendu compte, mais tout les autres étaient froid, quand j'ai posé la main sur son cou, il était chaud.
Rien que ca m'a fait reculer, et je suis sorti en trombe pour aller gerber un peu partout dans le couloir.
" 'Tain, ca fait du bien..." en fait, les cadavres, c'est pas si reposant. Il y a une minute, je m'en foutait, mais maintenant, ca me faisait gerber. Le fait de revoir un autre etre vivant, sans doute.
Je rentrais tout doucement dans la classe, comme par peur de les réveiller, et j'arrachais la demoiselle, Yolene, de son siege. Elle ne se réveillait pas, et je la chargeais dans mes bras histoire de quitter cet endroit qui commençait à serieusement me mettre mal à l'aise.
La premiere bouffée d'air que j'avalais me fit du bien, et la seconde aussi, en sortant du bahut.
J'envisageais une seconde de re-rentrer dedans, et la laissait sur un banc devant le lycée. J'allais jusqu'à la section seconde, oû normalement, mon petit frêre devait se trouver. Finalement, je visitais toutes les classes sans le retrouver, avant de me rapeller qu'il était en sortie scolaire ce jour la. Au moins, je n'aurais pas à supporter la vue de son cadavre. je lui envoyais un SMS et repartis à toutes jambes vers la sortie.
Elle ne se réveillait toujours pas, et je ne me voyais pas la porter jusqu'à chez moi, à une petite heure de marche.
Pourtant, ne trouvant pas d'autre moyen de transport, je la pris avec moi, et galerait jusqu'à mon chez moi.
une heure et demie plus tard, je passait la porte exténué, et allait déposer la jolie rousse que j'avais dans les bras sur mon lit le plus vite possible, pour soulager mes bras perclus de crampes. je poussais la porte de la cuisine, pour voir mon chat étendu sur le carrelage. Je pressais mon oreille sur sa poitrine, et le reposais dans un coin, histoire de ne plus y penser.
J'ouvris le frigo machinalement, et pris une canette de soda, avant de me raviser et d'embarquer les deux bouteilles de vin qui se trouvaient dans la porte. Je m'éclatais dans le canapé, et posais le bouteilles devant moi, avant de découvrir que j'avais besoin d'un tire-bouchon pour les ouvrir. Je refis un voyage à la cuisine, et ramenais en outre trois atres bouteilles. Je m'assis dans le canapé, débouchais la premiere bouteille et entrprit d'en vider la moitié avant de me rendre compte du silence. Je n'en pouvais plus, ca me stressait, m'énervait, me faisait peur. Enfin non, parce que quand on viens de descendre la moitié d'un bouteille cul-sec, on n'a plus peur. Je me levais en me prenant à moitié les pieds dans le tapis, et allais allumer la chaine hifi, sans changer le CD.
Je réglais le volume sur pas trop fort, et retournais dans le canapé finir ma bouteille, un peu plus doucement, en savourant la musique.
La deuxieme passa plus facilement, et la troisieme n'opposa pas trop de resistance non plus. La quatrieme s'avera plus difficile à déboucher, et resista un peu avant que je n'en reverse la moitié par terre et le reste dans ma bouche, qui devenait vraiment difficile à viser.
je sentais juste une torpeur énorme qui engourdissait tout et ma vision qui se bordait de noir, et dans un dernier sursaut de volonté, j'envoyais un autre SMS qui ne devait pas ressembler à grand chose à mon petit frêre.
Is there anybody there, Is there anybody there, wooohoh, wooohoh....
Pas si mal, cette chanson....
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMar 11 Nov - 0:01

Je me réveillais lentement mais, à ma grande surprise, je n'avais pas mal à la tête ; d'habitude c'était toujours très dur de se réveiller après avoir englouti beaucoup de ... produits. Peut-être que là j'en avais pris tellement qu'ils faisaient toujours effet, mais ça me paraissait plutôt étrange quand même... En tout cas je me sentais vraiment bizarre, quelque chose n'allait pas, j'avais l'impression de ne plus vraiment être moi, qu'un changement important avait eu lieu. Je me levai alors d'un bond, me rappellant d'un seul coup de ce qui s'était passé avant que je ne cède à la pression. J'avais eu la chance de survivre alors que tout était contre moi, c'était un signe : je pouvais lutter, j'allai m'armer, me barricader, et tenir ces sortes de zombies à distance !

Mais je découvris avec horreur en tournant la tête qu'un zombie, à la moitié du visage arraché et donc particulièrement moche, me dévisageait. Par réflexe, je fis un bond en arrière et me préparai à me défendre comme je pouvais, mais mon adversaire ne bougea pas, et continua de fixer sur moi le regard le plus vide que je n'avais jamais vu. Il n'avait pas l'air particulièrement actif ou intelligent, mais il n'en était pas moins repoussant. Et là, d'une façon surprenante, à peine mon esprit avait-il formulé la volonté de voir ce monstre partir qu'il quitta sagement ma chambre, comme si je le lui avais demandé gentiment. Ensuite, je désirai qu'il revint, et il revint ; je désirai qu'il s'assoit, et il se posa mollement sur le sol. En revanche, il y eut une sorte de blocage en moi lorsque je lui demandai de m'expliquer ce qui se passait ; mais je commençais à me faire ma petite idée...

Je sorti de ma chambre, mais je ne fus pas surpris lorsque je vis que plusieurs dizaines de zombies avaient envahis ma maison. Ils étaient tous immobiles, comme s'ils attendaient quelque chose. J'en fis venir deux à moi ; c'était vraiment étonnant, je ne savais absolument pas comment, mais je parvenais à contrôler ces zombies aussi facilement que l'on bouge un doigt. Ce n'est qu'à ce moment précis que j'eus l'idée d'aller me regarder dans un miroir : ma blessure au bras gauche avait légèrement enflée et restait ouverte, manifestement infectée. Ma peau avait blanchie, de longues griffes aiguisées avaient remplacés mes ongles rongés, et des cernes encore plus monstrueux que d'habitude siégeaient sous mes yeux, qui eux ne semblaient pas avoir changés. Et pendant que je me regardais, je commençais à me poser de nombreuses questions tandis que je prenais conscience de ce que j'étais devenu : Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour que je ne sois pas un zombie du rang ? Comment puis-je les contrôler, est-ce par télépathie ? Si je peux les contrôler, alors je pourrais sauver l'humanité d'une mort certaine, faudrait-il...

Toutes mes interrogations s'évanouirent brutalement. Elles n'avaient de toute façon pas lieu d'être, la situation était particulièrement simple : je dirigeais les zombies, et j'allais les aider à éradiquer ces salopards d'humains ; ils paieraient pour tout leur crime, c'était une race égoïste et violente qui ne méritait pas de continuer à polluer la Terre. Mais je ne devais encore me familiariser avec mes pouvoirs ; ce n'est pas tout de pouvoir régner, encore faut-il bien régner, et pour ça rien de tel qu'un peu d'entraînement... J'avais la désagréable impression de tout ignorer de mes réelles capacités, et il fallait absolument que j'élimine cette faiblesse intolérable. Alors que je passais mes troupes en revue, mon regard fut attiré par une créature qui devait mesurer au moins deux mètres et demi et dont les muscles étaient trois à quatre fois plus gros que la moyenne. Cette chose, qui relevait plus du monstre que du zombie, devait être bien plus puissante que ses congénères.

Je parvins alors en quelque sorte à me projeter à l'intérieur du corps de la créature, et je pouvais la contrôler comme si j'étais elle ; apparemment j'avais le pouvoir de contrôler personnellement chaque zombie - très pratique. Je ressentais effectivement une certaine sensation de puissance dans le corps de ce monstre. Devant "moi" se trouvait mon véritable corps, devenu aussi inerte que les autres zombies, donc je me retournai et, afin de tester ce corps qui était temporairement le mien, j'agrippai un zombie normal. Il était véritablement léger, et je le jetai de toutes mes forces sur le tas qui se trouvait devant moi. Le zombie fut propulsé jusqu'au mur, qu'il fissura en s'écrasant dessus après avoir emporté de nombreux autres zombies qui n'avaient même pas cherchés à s'écarter. J'essayai de leur donner l'ordre d'esquiver ce que je leur envoyais, pour tester leur agilité, mais ils n'écoutèrent pas. A vrai dire, je ne parvenais pas à leur donner leurs instructions, il fallait apparemment que je sois dans mon vrai corps pour ce faire.

Je laissais donc cette créature pour retourner dans mon vrai corps. Ensuite, j'allai ouvrir la porte de chez moi pour observer la situation à l'extérieur ; de nombreux zombies recouvraient déjà les rues et semblaient avoir déjà fait des victimes. Mais à en juger par les tirs que j'entendais, il y avait encore quelqu'un qui résistait. Il était grand temps que j'aille dire aux humains que la situation est encore plus désespérée pour eux qu'elle ne l'a jamais été...
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMar 11 Nov - 1:12

J'avançais dans la rue Fennech était quelque part de l'autre coter. Mon arc que
je portais en bandoulière me faisait mal. Mon carquois se cognait dans ma jambe
au rythme de mes foulés.

No one knows what it's like
To be the bad man
To be the sad man


-Fechnek t'as entendus ?
-De quoi ?
-De la musique sa vient d'une maison rejoins moi.
-OK
Je rangeais le toki dans ma poche. Fennech arriva de l'autre coter de la rue. Je lui montrais la maison dont je pensais que le son provenais, il tendis l'oreil et acquiesça. Je me mit d'un coté de la porte de la clôture, lui de l'autre. je serrais fermement mon pied de biche, jeta un regard à Quentin, ils hocha la tête.

No one knows what it's like
To be hated
To be fatel
To telling only lies


Je me levais et forçais la porte au pied de biche. Elle s'ouvrit en grinçant sinistrement. Fennech se glissa dans le jardin illuminant de sa torche les coins sombres.

But my dreams
They aren't as empty
As my conscience seems to be

I have hours, only lonely
My love is vengeance
That's never free


Je m'avançais a sa suite. Alors que je le suivait pour ouvrir la porte je remarquais qu'une vitre avait voler en éclat, du sang maculait les fragment restant. Quelque chose était rentré par là et elle était certainement encore dedans. Je tirais la manche a Quentin et lui montrait la fenêtre. Il hocha tristement la tête. Nous allions devoir Faire le moins de bruit possible.

No one knows what it's like
To feel these feelings
Like I do
And I blame you


Je forçais la porte au pied de biche. J'avais pris l'habitude, comme pour beaucoup de chose d'ailleurs. Une foisla serrure passer j'ouvris la porte doucement. Une fois la porte grande ouverte Quentin éclaira l'intérieur de la maison a la torche. J'avançais doucement a l'intérieur, Quentin a mes cotés.

No one bites back as hard
On their anger
None of my pain and woe
Can show through


La porte débouchait sur une petite pièce, devant nous un escalier montant vers les ténèbres des étages supérieur et de chaque coté une porte.Je fis signe a Quentin de prendre a droite et je pris a gauche.

But my dreams
They aren't as empty
As my conscience seems to be

I have hours, only lonely
My love is vengeance
That's never free


Je tombais sur une grand salle a manger, la table était mise. Bizarrement on ne voyait aucune trace de sang sur le parquet parfaitement lustré et brillant. Je continuait d'avancer dans cette maison après l'immense salle a manger je débouchait dans la cuisine.

When my fist clenches, crack it open
Before I use it and lose my cool
When I smile, tell me some bad news
Before I laugh and act like a fool


Quelque seconde après moi Quentin entra dans la pièce. La cuisine devant être a l'opposer de l'antichambre par laquelle nous étions entrer. Je m'approcher du frigo et l'ouvrit je fouinait rapidement et trouvait ce que je cherchais. Je sortis deux bières en tandis une a Quentin qu'il accepta.

If I swallow anything evil
Put your finger down my throat
If I shiver, please give me a blanket
Keep me warm, let me wear your coat


Elle était tiède mais bon on allait pas se plaindre.
-T'as trouvé quelque chose?
-Rien mais on aurait dit que les habitants de cette baraque continuait a vire normalement.
-Même sentiment. Bon reste plus que l'étage et on a finis pour aujourd'hui ?
-Non il y a une cave aussi.
-Et merde bon prend le maximum de bouffe et de boisson je m'occupe de l'étage.
Je posais ma bière sur la table et partit pour aller découvrir ce que cachait cet étage. Il n'y avait aucune lumière en haut toute les fenêtre était voiler. Je dus allumer ma torche. L'étage était totalement différent du rez-de-chaussé. Tout était sombre et on remarquait bien les traces de luttes. De grande tache trainer de sang décorait le sol. Une porte se trouvait sur ma droite, je tentais de l'ouvrir. Elle était fermé.

No one knows what it's like
To be the bad man
To be the sad man
Behind blue eyes


J'aperçus une chambre, la porte était défoncer et gisait a terre. La musique provenait de cette pièce j'en était sur. Je me redressait et entrais dans la pièce. Elle était assez vaste et rassemblait a une salle de jeu. J'allais vers la chaine hifi, ouvrit la lecteur de Cd, prit le CD et le rangeait dans sa boite qui se trouvait a coter. Avant de le reposer je regardait l'image. The Who, Then and Now: 1964-2004 un bon disque.
Je fis du coin de l'oeil une forme s'approcher. J'eus a peine le temps de resserrer mon emprise sur le pied de biche que le zombie se jetait sur moi. Je réussis a mettre mon arme entre la tête du zombie et la mienne. Je le repoussais en arrière et l'envoyais voler contre le mur. Son dos le heurta violemment et il se courba sous le choc. J'en profitais pour lui planter le bout arrondis du pied de biche dans la crane. Une fois que je fus sur qu'il était belle et bien mort, je récupérais le CD et descendait l'escalier en courant. Quentin m'attendait en bas.
-C'est passé quoi?
-Un zomb, vient on dégage.
-Et la cave ?
Un hurlement provenant de la cave se fit entendre. Il devait y avoir quelque chose de gros et de pas content. Nous partîmes en courant. Nous arrêtèrent de courir que qu'une fois notre refuge en vue.
-Journées de merde. Ont a trouver que de la nourriture et on a faillis se faire bouffer.
-Mais on as chopper un CD des Who.
Je sortis triomphalement le Cd de mon sac. Quentin me regarda d'un air bizarre. Voyant le tête qu'il dirait je lui dit.
-Fais comme moi. Prends un max de chose aux seconds degrés et tente de positiver.
-A force de tout prendre au second degrés tu vas t'attirer des emmerdes.
Je le tournais vers lui et haussais les épaules. Nous marchâmes jusqu'au commissariat. Alors que je posais mon pied sur les marches montant vers la porte, je glissais sur quelque chose et me viandais violemment par terre.
-Sa va Max?
-Ouais aide moi a me relever.
Quentin me releva et alors que je posais mon pied par terre la douleur m'envahit.
-La vache, j'me suis défoncer la cheville.
-T'as de la chance on est juste a l'entrée de notre refuge.
Quentin me servit de béquille pour entrer et me déplacer dans le commissariat. Lorsqu'il trouva un lit, il m'allongea dessus. Une fois une position confortable trouver pour mon pied, je m'endormit.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMer 12 Nov - 16:24

Sa chair putréfiée me donnait envie de vomir, mais je devais combattre cette envie car mon cou en dépendait. Lentement, lentement, je réussis à me défaire de sa prise et aussi tranquillement que je le pus, je lui écrasai la tête contre le sol après l'avoir retourné, le bloquai et explosai sa boite crânienne de mes rangers.

" Pffffiouuu… un de moins. "

Je repris prudemment mon inspection de l’étage, 3 chambres, une salle de bain, toutes vides de présence. Alors je m’approchai d’une fenêtre et l’ouvrit, en sortant la tête je pus apercevoir que seulement moins de dix de ces créatures encerclaient la maison. Et puis on était entourés de champ et de rares habitations dans ce coin, devait pas y’en avoir beaucoup qui rôdaient en plus. A propos… un mauvais pressentiment m’envahit… je dévalait alors l’escalier et constatai avec horreur que William n’était nulle part ailleurs, qu’avait-il bien pût devenir en l’espace de cinq minutes ??

Je pris frénétiquement les dernières affaires qu’il me restait ainsi qu’à manger et à boire. J’entrai également dans la cuisine pour y choper des couteaux, je pris bien évidement les plus gros, grands et tranchants. " Bordel !! Mais elles sont où les armes à feu ?! " m’exclamai-je avec une once de désespoir, ce n’était pas quelques malheureux canifs qui allaient me débarrasser d’un troupeau.

Prenant mon mal à part, j’ouvris la porte et m’élançai aussi rapidement que possible au dehors, mon sac ballotant son mon dos. Les pourris étaient vraiment lents du ciboulot. J’atteignis en une dizaine de secondes ma bécane, l’enfourchai et incérai la clé quand une des ces choses m’empoigna et me jeta à terre.

" Pas encore !! "

Mais personne -encore envie- ne pouvait entendre le combat qui se déroulait. Je sortis avec difficulté une des lames de mon sac et l’enfonçai dans l’œil du zombie. Mais les autres s’étaient rapprochés entre temps, leur gémissement fus accompagné d’un feulement roque plus loin au sud. Ce cri me secoua vivement les tripes et je partis en trombe sans me soucier des créatures. C’était ce cri qui m’inquiétait plus que tout au monde.. Et je n’avais aucun endroit sûr où aller, ma seule chance était de retrouver Arthur et.... quelqu'un d'autre.

Plus vite, plus vite, plus vite ! Pas assez vite. Je m’approchais finalement de chez moi, à l’embouchure de la ville, entouré de bois et ce après quinze minutes de route. J’ouvris avec précipitation la porte d’entrée, montai à l’étage, pour finalement trouver personne dans la maison, mes boyaux se nouèrent…

" …… "

J’enjambai le seuil de ma chambre et dénichai mon katana, je pris également les deux autres épées présentes : un sabre ninja et une épée à deux mains, avec ça si je m’en sort pas…Je m'étais entrainé à leur maniement tout naturellement durant plusieurs années, d'abord au boken, puis les autres armes blanches sont venus compléter ma collection. J'avais -les dernières années passées- sentie que quelque chose se préparait, mais pas si tôt.

"Vais-je retrouver encore une seule personne qui n'ai daigné rester en vie et ne pas se transformer en une des ces atrocités ? me murmurai-je à moi-même. Quel connerie...

Eh ben oui quelle connerie j'ai cru halluciner quand je suis entré en ville, me croyant à moitié dans un film. Les rues étaient parfois jonchées de cadavres, certains se relevants. Des maisons aux vitres teintés de sang ou brisées partaient en feu, pareil pour certaines voitures. Mais un autre problème se profilait à l'horizon. En effet, j'étais repéré alors que je tentai vainement de démarrer le derbi à coup de kick, mais rien. L'adrénaline recommença à monter en moi et je bidouillai précipitament un petit levis en dessous de ma selle.. miracle, le moteur tournait.

Je pris la route à l'arrière de l'enceinte du château, d'un côté c'était fun de rouler sans règlementation. Et de l'autre je me trouvai confronté à plusieurs caisses en plein milieux de la voie " super", me contraignant ainsi à rouler parfois sur le trottoir. J'arrivai cinq minutes plus tard chez Arthur et là, surprise, à peine arrêté au rétrécissement de la rue où il habitait, le spectacle se déroulant sous mes yeux dubitatifs faisait peur à voir. Un énorme cercle de zombies et une forme tenant en respect de son éclair d’argent les décérébrés, mais plus pour très longtemps.

"-C’est…Oh mais nom de dieu c’est Arthur ! lançai-je."

-Sans plus tarder je fonçai vers la meute, fourreau à la ceinture. Mon premier coup en Do à la sortit du sabre trancha à moitié le torse d’une des bêtes, puis j’enchaînai par coups obliques -Men- tout simplement afin de me frayer un passage, tout en donnant toutes les trois frappes un Do de droite ou de gauche. L’être humain que je retrouvai -après deux décapitations et quatre démembrements- était méconnaissable, plus aucune lueur de vie dans ses yeux, seulement la rage du désespoir. Finissant le travail qu’Arthur avait commencé, nous sécurisâmes les lieux à cent mètres à la ronde, cependant d’autres devaient traîner dans les alentours. La rue était au final jonchée de quinze cadavres de zombies sur une vingtaine de mètres. Finalement, l’ami m'ouvrit la porte afin de prendre un peu de repos, quand un cri retentit…
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyVen 14 Nov - 0:59

- Mgnnngbllbll.....Laisse moi danser avec les renards encore 5 minutes....
- Nan, lêve toi!
Et en plus les renards me secouaient par l'épaule....
Et puis la lumiere, ca pique. Je refermais donc les yeux pour redormir encore un peu, il faisait chaud dans mon rêve.
Mais tout était vide, tout était parti, et un truc froid s'abattit soudain sur moi, et me mit un coup de fouet histoire de rouvrir les yeux et de le regretter. Je me redressais sur mon canapé, à moitié trempé, et la migraine s'abbatis sur moi comme un éteau, rendant toute reflexion impossible. Je refermais les yeux un instant, puis les rouvrit. La vision devant moi me fis retrouver la mémoire et la cuite d'hier soir. Je tournais la tête et découvrit Yolene qui me regardais avec de grand yeux, une casserolle vide à la main.
- Tu m'explique, la?
- Gne crois que je vais d'abord aller manger un truc et prendre gnune douche, hein....
Je me dirigeais d'un pas mal assuré vers la salle de bain, en avalant un cachet d'aspirine au passage. L'eau me fit du bien, même si le bruit faisait mal à la tête. Je me pris une bonne douche bien chaude et bien longue, completement ignorant du reste du monde. Je pris le temps de me secher rapidement, et sortis avec les idées plus claires.
Je me rapellais de Yolene, restée quelque part dans la maison et la trouvait dans ma chambre, en train de regarder par la fenetre.
- Dis, je suis pas experte en films d'horreur, mais en bas, ce serait pas des "zombies", par hasard?
Je me penchais à mon tour pour voir les rues ocuppées par des cadavres ambulants, avançant au hasard. Je me rabattis à l'interieur, en panique.
Enfin à vrai dire, elle n'avait pas l'air tres rassurée non plus....
J'entendis un chox sourd contre la porte de l'appartement et me précipitais dans la cuisine pour y prendre un couteau, le plus gros qui me tomba sous la main. Yolene était restée dans ma chambre, à l'abri pour le moment. Je serrais l'arme dans ma main, et ouvrit la porte d'un coup, me reculant en même temps.
La forme qui émergea du couloir se révêla etre mon petit frêre, trempé de sueur, qui entra en titubant avant d'aller se poser sur le canapé.
Je refermais le battant de bois et poussais le verrou par réflexe avant d'aller le voir.
- J'ai eu chaud, il y en a un, qui a choppé mon manteau en bas, juste sur le perron. Je lui ai mis un pain, ca a craqué, et il est tombé. Tu crois que c'est vraiment des zombies? Et tu a vu d'autres survivants?
- Nan, aucun, sauf Yolene. "'Yo! Tu viens?"
Elle déboucha dans le couloir, le portable dans la main. "J'ai essayé tout le monde depuis que je me suis levée, et avant de te réveiller, personne ne réponds!"
Je pris rapidement mon telephone dans ma poche tandis que Gaston faisait de même, avant de basculer vers le répertoire et de commencer à égrenner les numeros un à un. Pas un seul ne décrocha, jusqu'à la lettre "n", Nemesis/Alex.
"Allô?"
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptySam 15 Nov - 1:02

Au bout de la rue se trouvait une grande maison, plutôt belle à l'origine mais maintenant défigurée par des barricades et des traces de sang. Trois personnes se trouvaient à la porte d'entrée, à couvert derrière une table renversée, et parvenaient à repousser les zombies car ayant mis la main sur des armes à feu : l'un d'entre eux avait un fusil de chasse, un autre avait un revolver et le dernier éliminait les zombies s'approchant trop à l'aide d'un couteau de boucher. Je ne connaissais que vaguement les deux autres, mais celui qui tenait le fusil de chasse m'était familier : Thibault, quelqu'un que je détestais pour sa bêtise hors du commun. Je ne supportais pas les idiots de son espèce, il n'y avait pas mieux dans le genre "frimeur dont personne n'a rien à envier". Moi qui avait toujours rêvé de lui faire fermer sa gueule, je n'aurais jamais cru que ce serait dans ce genre de situation.

J'ordonnai aux idiots de zombies qui continuaient d'avancer vers les résistants , par groupes trop petits pour être efficaces, de reculer et de se placer hors de portée de leurs armes. Quant à moi, je m'étais emparé d'un de ces zombies rapides, du type de celui qui m'avait fait le merveilleux cadeau de me mordre. Ce qui m'avait plu dans ce corps était l'aspect repoussant de son visage à moitié déchiqueté d'où pendaient de petits lambeaux de peau, et ses longues griffes d'une vingtaine de centimètres de long, qui m'avaient l'air assez bien aiguisées. Je me plaçais au milieu de ma troupe pour éviter d'attirer l'attention pendant que j'observais attentivement la maison. J'aperçus bien vite la sortie d'une cheminée sur le toit. Mes trois adversaires savaient peut-être dresser des barricades, ils ne me paraissaient pas non plus disposer d'une intelligence tactique hors du commun ; et ils ne s'attendraient sans doute pas à ce que quelqu'un s'infiltre par la cheminée...

Pendant qu'ils fanfaronnaient et tentaient de provoquer mes petits soldats, je m'éloignai de ceux-ci et commença à contourner la maison à l'insu de leurs regards. Je remarquai d'abord que les fenêtres de derrière étaient condamnées, apparemment ils s'étaient bien organisés. Malheureusement pour eux cela ne suffirait pas à les sauver ; je réussis à m'agripper aux planches de bois clouées anarchiquement, le côté rétractable de mes griffes les empêchant de me gêner dans mes mouvements, et, en effectuant un bond de deux mètres de haut dont seul ce type de zombie était capable, je parvins à atteindre le toit. Je m'engouffrai alors dans la cheminée, faisant tout mon possible pour ne pas glisser lamentablement jusqu'au sol. Heureusement, mes griffes pouvaient servir de crampons de fortune, et j'atteignis donc le sol sans encombre. Comme je m'y attendais, rien ne bloquait l'accès et j'étais désormais libre de me promener dans la demeure de mes futures victimes.

Je m'approchai de l'entrée à pas de loups, puis aller me poster dans une salle voisine de façon à pouvoir entendre mes proies sans être vu.

- Mais qu'est-ce qu'ils foutent, pourquoi ils viennent plus ?
- Je sais pas moi...
- Ils ont peut-être compris que de toute façon on les explosait.
- Non, ils sont trop cons pour ça, il doit y avoir autre chose...

Une petite pause, peut-être qu'ils s'interrogeaient sur la nature de cette "autre chose". Puis la conversation reprit, cette fois par Thibault, dont je reconnaissais aisément la voix désagréable :

- J'ai plus beaucoup de munitions, va en chercher d'autres, il y en a plein à la cave.
- Putain c'est vraiment un taré ton grand-père...
- Peut-être, mais sans lui on serait dans la merde. Allez, grouille.
- Ouais ouais.

Quand celui à qui la tâche avait été confié s'éloigna suffisamment du groupe, j'entrepris de le suivre tandis que les deux autres continuaient de bavarder tranquillement, restant détendu malgré la situation qui pourrait en faire stresser plus d'un. Celui qui était désormais isolé était le possesseur du couteau de boucher ; l'avantage était que je l'éliminerais plus facilement, l'inconvénient était que j'aurais plus de mal avec les deux autres, surtout s'ils restaient ensemble. Une fois à la cave, dans cette petite pièce sombre et froide, ma proie s'approcha d'une grosse caisse remplie de cartouches de fusils de chasse auxquelles étaient mêlés des balles de revolver.

- Quel putain de bordel, murmura l'humain tandis qu'il tentait de soulever cette caisse.

Je ne pouvais plus attendre davantage. Pour ma première victime, je décidai de faire les choses simplement ; je bondis vers elle et, avant même qu'elle n'ait le temps de réagir, je lui plantais la totalité des griffes de mes mains gauches dans la gorge. L'humain, mort sur le coup, se vida très rapidement de son sang après que j'eus dégagé son corps de mes griffes par un coup de pied. J'observai le cadavre avec une certaine satisfaction, et même une forme de fierté malgré le fait qu'il n'ait eu aucune chance de résister ; mais ma nouvelle "âme" de zombie n'avait pas besoin de difficulté particulière ou de circonstances défavorables pour ressentir de la fierté. Au contraire, j'étais désormais au-delà de ces misérables considérations, justifiées par une futile tentative de se donner une impression de supériorité. Cela leur permettait sans doute de croire que leur fierté était fondée, qu'elle était autre chose qu'une illusion de la conscience qui, faute de pouvoir accepter sa faiblesse, s'inventait une force et allait chercher n'importe où ce qui pourrait faire croire à son existence. Thibault était l'archétype de ce défaut.

Plus vite que je le pensais, le second ami de Thibault s'approcha de la cave en hurlant :

- Eh, Camille, tu fous quoi ? C'est si lourd que ça ?

Se séparer maintenant aura été leur dernière erreur. Ma deuxième proie s'approcha de la cave et, à l'instant même où elle réalisa ce qu'il était advenu de son camarade, je sortis de la pénombre de la cave et me jetai sur elle. Par réflexe, le salopard tira une balle qui partit se loger dans mon estomac. Je ne ressentis aucune douleur, j'appris juste de la façon la plus neutre possible que j'étais blessé mais que je pouvais encore me battre raisonnablement bien. Ainsi, je pus me jeter sur lui. Il hurla au moment où je plantais mes griffes dans la main qui tenait le revolver afin de le lui faire lâcher, puis je soulevais ma main droite et la dirigea vers son visage. Je fis une petite pause afin de lui laisser admirer mon visage ravagé et mes griffes maculées de sang, avant de planter celles-ci dans ses yeux ; je les crevai sans peine et je remontai doucement le nerf optique pour me diriger vers le cerveau, me délectant des cris de douleur de ma victime. Puis je finis par atteindre le cerveau, et elle se tût. Thibault serait sans doute venu aider son ami si je n'avais pas donné l'ordre à ma nuée de zombies de reprendre l'assaut sur la maison, mais maintenant j'allai peut-être pouvoir l'approcher sans qu'il s'en aperçoive.

Lorsque je pus l'atteindre, il tirait frénétiquement dans le tas de zombies qui se pressait devant lui. D'un seul coup, j'ordonnai à mes serviteurs de cesser toute action, et je sautai sur ma troisième victime. Thibault se débattait, et j'abandonnai donc mon zombie rapide pour en prendre un résistant parmi la foule. J'explosai sans problème la barricade, je dégageai mon ancien corps d'un coup de pied et j'empoignai l'humain effrayé jusqu'à le soulever à une mètre du sol. Je laissai un peu de temps passer pour que sa panique se mue en véritable terreur puis, pour la première fois depuis que j'avais évolué, je parlai :

- Salut Thibault...

Ma voix était atrocement rauque, mais au moins j'étais compréhensible vu l'expression de surprise qui s'afficha sur le visage de ma proie. Mais celle-ci n'était pas en état de répondre, aussi je décidai de continuer :

- Tu sais ce qu'il y a de pire pour un homme à la fierté exacerbée ? Se retrouver confronté à sa propre impuissance...

Puis, je le déposai doucement au sol et lui tendit son fusil de chasse. Cet idiot ne parvenait même plus à bouger, et je dus donc le lui déposer presque de force entre les mains. Ensuite, après cette bonne action, je retournai à mon corps d'origine. Puis j'ordonnai aux zombies d'attaquer Thibault. De là où je me trouvais, j'entendis deux coups de feu. Puis plus rien.

C'était une première victoire contre les survivants, et elle était loin d'être la dernière. Mais je ne me contenterais pas d'abattre des petits groupes isolés ; mes pouvoirs me permettaient de voir ce que mes zombies voyaient dans un certain rayon, et ainsi de les commander efficacement pour éliminer les poches mineures. Mais il y avait des groupes plus forts qui commençaient à se former, et la purge de Paris ne serait sans doute pas facile. Mais elle était réalisable. Et après Paris, viendrait tout simplement la France. Ensuite l'Europe, et enfin la Terre.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyDim 16 Nov - 18:50

Jour 4 :
Aujourd'hui je commence a écrire ce journal au cas ou quelqu'un passerais dans cette ville après notre mort. Ici seront consigné toute les expéditions, découverte et lieu a éviter. Si des gens trouve ce journal je leur souhaite une meilleur chance qu'a moi et mes compagnons.
J'ai envoyer Fennech a Corot pour tenter de trouver du matos dans les anciennes classe de physique mais il est revenu bredouille. Les marcheurs sont beaucoup trop nombreux et tout les ponts ferroviaires sont bloqués par les carcasse de train. Apparemment seul le passage piéton de la gare est praticable mais c'est trop dangereux pour l'instant. Le parking souterrain et condamner, peut être des véhicule récupérable mais trop dangereux pour l'instant.



Clem entra dans la pièce.
-Qu'est-ce tu fous ? me demanda-t-il en montrant le cahier.
-Ba j'ai rien d'autre a faire, dis-je en montrant le bas de ma jambe grossièrement enrouler de bandage, j'essaye de servir a quelque chose. Et puis sa peut toujours servir de noter les découvertes et les nouvelles infos.
Il hocha la tête et quitta la pièce. Je refermais le cahier, pris une barre de fer me servant de béquille et sortais. Je ne savais pas trop ou aller finalement j'optais sur le toit. L'air frais me ferais du bien.

De là-haut je pouvait admirez les restes d'une humanité florissante et décadente. D'un coter la zone industriel et ses nombreux hangars où nombre de piège et chose horrible se taire. Derrière moi les ruines de la ville Et de chaque côté les lotissements désormais abandonner et repère des pires monstres. Je m'accoudais sur la barrière et regardait le ciel. Un magnifique ciel bleu sans aucun nuage, le soleil brillait bien haut. Je fermais les yeux et laissait sa chaleur me réchauffer le visage. Je sentis quelqu'un se placer a mes coter. C'était Romane, elle me sourit, je lui souris. Mais malheureusement un crétin ne put s'empêcher de briser cet instant de bonheur, et un hurlement atroce déchira les cieux.

Je prit les jumelles poser non loin et regardais d'où le cris semblait provenir. Ce que je vis me fis froid dans le dos. Un imposant groupe de zombie se dirigeait vers nous guidés par une créature mesurant deux fois le taille des autres. Sur les coter de la horde se déplaçaient des ombres. Sans doute les zombies agiles dont avait parler Fennech. Lorsque la créature hurla une seconde fois, je me souvint ou je l'avais entendus. C'était le hurlement qui nous avait fait quitter la maison précipitamment Quentin et moi. Ce monstre n'avait pas mis longtemps a nous retrouver. Tandis que la horde se rapprochait, le soleil déclinait a l'horizon. Je rentrais a l'intérieur du refuge, Romane ferma la porte derrière moi.
La nuit allait être longue.


Dernière édition par Maxkime215 le Lun 12 Jan - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyLun 17 Nov - 0:13

Atchoum?
Comment ça, Atchoum?
Q'est-ce qu'il vient foutre là, ce Atchoum?
C'est pas logique, bordel!

Je me retournai, le bâton prêt, un peu incrédule.
-Eh merde! fit une voix féminine derrière le distributeur de bouteille.
-... Marie?
- Ah, c'est toi!
Marie sortit de sa planque, vêtue de vêtements de sport, avec un sac. C'était une fille de ma classe, avec laquelle je m'entendais relativement bien.J'aurais pu tomber plus mal, genre sur un certain kévin... nan, il serait mort depuis longtemps.
Nous montâmes, je lui fis un topo de ma situation, elle m'annonça qu'elle avait fait le tour du lycée et qu'elle n'avait trouvé personne.
Elle était en conduite accompagnée, donc j'allais pouvoir avoir un chauffeur un tant soit peu compétent.
Nous barricadâmes les fenêtres, en laissant un jour en haut pour avoir de la lumière, grace aux bureaux dépiotés
-Au fait, t'as quoi comme infos sur ces choses? fis-je
-Ben, elles ont pas mal, il faut les tuer, elles sont connes et lentes... Sauf que j'ai vu de loin et de dos un colosse qui fait bien la taille d'aurélien (aurélien était la grande perche de la classe, et accessoirement le boss en informatique. Il faisait quelque chose comme deux mètres.), et que ces biceps étaient des troncs d'arbre. Leur plus grande passion est de bouffer et tuer les "vivants" pour ensuite les bouffer.
- Bon, ben moi pareil à ceci près que, comme t'as pu le voire, les trucs que j'ai battu dans le hall étaient vachement plus rapide que les autres. Et le monde entier semble être contaminé. T'as quoi pour te défendre?
-Un hachoire, qui m'a servi à démembrer ma mère, et mes pompes de sécurité, avec lesquelles j'ai bastonné une autre chose. Les larmes lui montèrent aux yeux à l'évocation de sa mère, mais elle les refoula.
-Ah oui, les pompes de sécurité, c'est magique. Pour ma part, mes doc's vont suffire. J'ai un petit stock d'armes, sers toi. Si on a le temps, je t'apprendrai quelques techniques .
-J'ai fait du karaté, je peux me défendre.
-Nan, t'as pas l'habitude de porter les coups, et le karaté est selon moi un sport plutôt qu'un art martial, tel que pratiqué en France.
La discussion était close. Je pris mon portable, et vérifiai mes contacts. Je tiltai sur "José"... Ah, oui, il existait, lui, et habitait à annezin, à deux pas de bethune.
Je l'appelai. Il répondit. Je lui demandai de venir.
-Au fait, dit-il, tu te rappelles de mon armée full gob'
-Ouuuaiiis... Je vois pas trop le rapport...
-J'y viens. Tu te rappelles des fanatiques?
-Ouais... Ne me dis pas que...
-Si, c'est moi. Je me suis fait une masse que j'ai ataché à une chaine.
-T'es vraiment barge.

Il vint.

Nous mangeâmes touts trois , sans rien faire cuire.
Il était alors 18 heures. Comme promis je montrai quelques positions à Marie, et josé par la même occasion, et la bonne façon de taper pour pas s'en prendre plein la gueule au retour contre plusieurs adversaires : Ne pas partir avec l'épaule en avant.

Je retirai ensuite des parties obsolètes à mon épée pour l'alléger et obtenir un équilibre un peu meilleur.

Nous dormimes.

second jour

Je me réveillai au son d'une explosion de verre.
Mes deux compagnons aussi.

Nous descendimes pour découvrir des zombis dans le hall. Ils avaient défoncé les portes.
Une dizaine.
Ils nous contemplaient d'un air ahuri.

J'eus une idée saugrenue.
On avait des livres, on avait du feu.
Et les livres, ça flambe.
Je pris donc un gros pavé, le brûlai avec un briquet en plusieurs endroits et attendis qu'il flambe bien.
Je le balançai.
headshot.
Le cadavre ambulant touché s'écroula , la tête en feu
Les autres s'écartèrent. Mais un pas assez vite. Son pied commença à cramer, la chair se calcinant.
Sa réaction m'étonna au plus haut point. Il prit son pied à une partie qui ne flambait pas encore, et arracha le brûlé.
Réaction typique de ceux qui n'ont pas de nerfs ou des nerfs défaillant, genre fourmi ou erreures génétiques se retrouvant parfois chez les humains.
Il avait encore son talon, et la chaire atrofiée à vif ne saignait pas comme elle aurait dû, elle suintait.

Les choses se mirent en branle
José sauta dans le tas, faisant tournoyer sa masse.
Il en abatit 5 d'un coup, avant de s'entreméler les pieds et de tomber de tout son long.
Je me précipitai à sa suite, pour le sauver d'une mort certaine.
J'avais à la main le bâton à la male de scie , et je fauchai les chevilles de deux zombis, puisque c'était à ça que ces choses ressemblaient le plus. Ils tombèrent à la renverse et l'angle bizarre de leur pied témoignait qu'ils ne remarcheraient jamais.
Dans ma vision périphériques, un mouvement témoignait d'une attaque imminente. par l'arrière.
Je fis alors un coups de pied nommé balmonkyok. La jambese replie le long de l'autre et repart en arrière.
J'enfonçai la pomme d'adam de la bestiole.

José se releva.

Marie avait dévalé les marches et égorgea pas derrière une chose.
J'allais me précipiter sur la dernière quand elle eut la tête enfoncée par un coup vertical de la masse de José.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyDim 30 Nov - 17:54

Jour 2

Je ne désirais pas traîner ici, ça me faisait trop mal, mes souvenirs étaient tout ce qui me restait dorénavant. Suite à un appel plus qu’inattendu une lueur d’espoir vint éclairer les pénombres de mon cœur, on allait avoir du pain sur la planche. Notre premier objectif fut de trouver d’autres survivants Arthur et moi. Le seul que nous ayons pu trouver étant entrain de massacrer sa défunte mère à coup de couteau de boucher. A moitié fou nous l’emmenâmes quand même, il se nommait Corentin et j’étais au lycée avec lui. Ainsi je pus le raisonner un tant soit peu, enfin juste assez pour nous aider à récupérer des vivres en grande quantité aux supermarché du coin ainsi que de l’équipement de survie.

C’est fou ce que j’ai pu récupérer au surplus militaire du coin dis-donc… Alors que je chargeais plusieurs caisses de matériel dans un des camions régimentaire de la cour, je fus surpris de constater que les alentours étaient relativement calmes…trop calmes. Seul le vent d’hiver emprunt d’un lointain océan faisait bruire les arbres bordant la route et rendant à une cité morte un brun de vie, alors que tout être avait cessé d’exister….hormis moi…pourquoi moi ? Qu’avais-je de plus que les milliers voir millions d’autres pauvres victimes de cette extinction massive et épouvantable. Quel était mon rôle à jouer dans cet apocalypse. Tant de questions qui furent coupées nettes par une effroyable sensation, une sensation d’horreur sans pareille. J’étais seul. À dix kilomètres des autres, et quelque chose me guettait… Je pouvais sentir en moi qu’un changement s’était produit, j’étais devenu la proie…

L'oeil aux aguets, la main serrant mon sabre, je rangeai avec précaution la dernière caisse et repris la route par la quatre voies. Ce sentiment ne quittait pas, quelque chose clochait. Lentement, j’évitais les carcasses parfois calcinées de voitures jonchant le bitume, mon expérience de la conduite étant quasi-nulle vu que je m’y était attelé ce matin, de toute façon le code de la route ne servant plus à rien je pouvais me focaliser sur le volant et les pédales.

Je me souvins, je me souvins des innombrables aller-retour sur cette route pour aller au lycée. A cette pensée, je ne pus m’empêcher d’arrêter le véhicule et d’en sortir en trombe. Alors, j’avançai, emprunt d’une nostalgie immense à l’idée de toutes les choses que j’avais perdues en l’espace d’une nuit…., ma famille, mes amis… ma vie. Je regardais au ciel, versant une froide larme d’une terrible peine. Je fermais les yeux, m’affalais à genou sur une route quasi-déserte, la tête renversée en arrière et restais là, en état de stase.

Dieu seul sait combien de temps j’attendis là. Mais quand je rouvris les yeux, je constatai avec horreur que le soleil commençait à se coucher. Alors, sans perdre de temps, je retournai au volant du camion et démarrai, cette fois je roulai beaucoup plus vite, avec un mauvais pressentiment. Les derniers kilomètres se firent sans problèmes et je retournai pénard à notre refuge. Celui-ci avait été établit dans l’ancienne salle de sport que nous avions aménagée petit à petit, jugeant que le centre commercial était trop vulnérable avec ses baies vitrées. De toute façon, celui-ci était situé à peine à 300 mètres de la salle.

La nuit qui suivit fut tourmentée pour ma part, leurs cris déchirant la nuit. Demain serait un autre jour, demain serait le jour où nous entamerions la recherche d’armes à feu, bien que nous ayons une faible chance d’en trouver il fallait essayer. Et puis toujours rechercher des survivants, qui sait, peut-être certains se cachaient encore chez eux…seuls et en proie au fléau qui sévissait dehors.

Encore...
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMar 2 Déc - 0:31

Je refermais le clapet de mon portable et le rangeais dans ma poche.
- Il y a encore des survivants! C'est génial! se réjouit Gaston en dansant à travers toute la piece.
- Ouais. Et en plus, on a même pas à bouger, il pense monter le plus vite possible vers chez nous.
Je marchais vers le canapé et réalisais qu'il était trempé, avant finalement de m'asseoir dans un fauteuil.
- Bah on peut dire que la journée commence pas si mal, non?
Yolene était repartie vers la fenetre de ma chambre, et continuait de regarder par celle-çi.
Je décidais de m'offrir une bonne biere, histoire de faire passer les évennements les plus récents. Apres mure réflexion, j'en pris une deuxieme pour Gaston. Et une autre pour Yo.
Je passais ensuite par le salon et découvrit mon frêre en train de dormir sur le fauteuil. Je laissait la biere sur la table et repartit vers ma chambre.
Je me posais sur ma chaise de bureau, et tendis la biere à Yolene pendant que je décaplsulait la mienne à coups de briquet.
- Non merci, je bois pas d'alcool....
- Ok. Comme tu veux, j'te la laisse la.
Je m'assis sur ma fenetre et regardais en bas. Les zombies commençaient à se rassembler au bas de l'immeuble, et à gratter contre la porte en plexiglas de l'entrée de derriere.
- Yolene! Réveille Gaston! Gaaaaaaaast'!
Elle partit en courant expliquer la situation pendant que je farfouillais sous mon lit.
Lâ.
Je sortis la boite noire et l'ouvrit. La poignée était légerement plus sombre que les branches, en bois également. Je l'assemblait avec l'aisance due à l'habitude, et mis mon carquois à la ceinture avant de partir voir ce qui se passait dans le salon. Je trouvais Gaston en train de décrocher une barre en métal de son emplacement dans une étagere, qui s'écroula avec fracas. La piece était longue de un metre environ, et non pas creuse mais pleine.
- Raboule! geulais-je en dévalant les escaliers tout en empechant les fleches de tomber du carquoi.
Arrivé au premier, ou donnait la porte, je découvris que la situation était pire que ce que j'avais vu d'en haut: Le verre commençait à se fendiller.
Je vis Gaston exploser la serrure de l'appartement le plus proche à coups de barre de fer, pendant que je me jettais sur le plexi pour l'empecher de craquer.
"Beuaaaaaahhh!" et "Mais creve, saloperie!" furent les seuls sons que j'entendis avant un bruit de pasteque éclatée en provenance de l'appartement. S'ensuivit des bruits sourds.
La vitre était en train de se fendre, et un large bout commençait à se détacher du haut, que je ne pouvais pas tenir. La force des zombies était incroyable. Encore quelques secondes et j'allais devoir lacher.
- Bouge!
- Pourquoi?
- Rhaaa, mais dégage!
Je me jettais de coté, et la table dévala les escaliers, perdant ses pieds dans la manoeuvre, pour percuter les zombies et faire tomber les premiers. Je me jettais sur la table et la redressait, couvrant la majorité de la porte ainsi. Je me mis à la tenir, rapidement rejoint par Gaston, qui bien que plus petit avait plus de force pure que moi. Je pus m'écarter et souffler un peu. L'un des zombies étaient en train de passer par le coté, qu'il écartait malgré tous les efforts de mon petit frere pour maintenir la piece de bois massif en place. J'arrachais une fleche de mon carquois et malgré ses grognements et ses mouvements désordonnés, lui plongait dans l'oeil. Il cessa de s'agiter et retomba mollement.
Je remontais en vitesse dns l'appart' et vis le cadavre avec la tête explosée. Je m'efforçait de ne pas vomir, avant de chercher quelque chose qui pourrait nous être utile. J'avisais une table basse et commençais à la trainer vers la porte, puis la fir descendre les esclaliers, avant de boucher le trou.
La pression s'exerçait cependant encore sur gaston et je repartis en vitesse chercher des chaises, de bouts de tout et de nimporte quoi et finis par caler le tout. Comme quoi ca sert parfois de savoir bloquer un batiment...
Nous profitâmes de cette accalmie pour faire de même avec la porte de devant, condamnant ainsi toute l'entrée principale.
Les esclaiers semblaient royals pour se poser un peu, d'autant qu'avec la descnede d'adrénaline le coup de barre se faisait sentir, mais la porte du sous-sol attira mon regard.
- On fait quoi?
- 'Faut bloquer, pour le moment. Pour la suite, on avisera.
L'autre appartement du 1er étage fut ouvert aussi à coups de barre de fer, tandis que je me tenais un peu en retrait, pour pouvoir loger une fleche dans ce qui grattait contre la porte.
Quand la serrure finit par lacher, les gonds firent de même et le zombie se rua sur moi. Je lui logeais une fleche au jugé, qui transperça son torse sans sembler lui faire plus mal que ça avant qu'il ne se jette sur moi.
La barre de fer s'abattit de nouveau et mit fin au "beuuuaaaahhh" du zombie, nous éclaboussant tous deux de cervelle fraiche.
- Je crois que je préferais les cibles en papier à 30 mètres....
- Ouais, mais elles faisaient pas beuuuahh.
- Logique....
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyDim 28 Déc - 1:13

Nous reprîmes nos esprits peu à peu.
Il fallait vraiment s'organiser, sans quoi on allait vraiment à la catastrophe.
Et ça allait vraiment être un joyeu bordel.

Tout d'abord il nous fallait des armes de distance, parce que c'est quand même moins dangereux que d'aller au corps à corps.

Nous organisâmes donc une expédition en ville.
Nous sortîmes touts trois de la bibliothèque.
Personne.
Direction l'armurerie unique de bethunes, en tout cas la seule que je connaissais.
Gauche
Gauche
Droite
Là, à 100 mètres, la boutique. Et un colosse, de deux mètres cinquante de haut me semblait-il.
Il nous vit. Il couru aussi vite qu'il pu dans notre direction, avec une maladresse et une lenteur qui laissaient penser qu'il ne maitrisait pas encore tout à fait son corps.
Je saisis la garde de mon épée et la levai devant moi, en garde, avec une position basse portée sur l'avant.
José fit tourner nonchalamment la chaine de son arme, prêt à lui balancer dans la tronche dès qu'il serait à portée.
marie saisit son bâton si fort que ses doigts blanchirent.
Un grattement sur la droite.
Je tournai la tête : rien.
En haut : Un zombi qui se précipite sur moi.
Oh la merde!
J'effectuai une rotation pour me décaler, et dans l'élan envoyai le tranchant de mon épée dans la gorge de la chose. Le coup la décapita d'un coup.
C'étaiy passé à un cheveux.
Même pas : la griffe de l'immondice m'avait coupé net une mèche.

Le baraqué allait être sur nous dans deux secondes.
Je me remis en position.
José, remis de la surprise de l'apparition, fit tournoyer son boulet au dessus de sa tête.
Plus que Quatres mètres.
"vas y, josé!".
Il fit un drenier tour, emportant son corps dans la rotation pour accroitre encre la force destructrice de la masse.
Trois mètres.
La masse atterit dans le plexus de la créature, avec un craquement effroyable, qui ne sembla pas cependant géner celle-ci.
Sonné par l'onde de choc qui se propagea le long da la chaine, josé alla valdinguer quelques mètres plus loin.

Je me retrouvai seul face à la bête.
Rester calme.
La créature lança son poing qui devait faire la taille de ma tête.
Je m'écartai, et déviai le coup avec ma lame.
Le choc fut indirect.
Il suffit cependant à m'envoyer au tapis et failli me déboiter les articulations.
Je marmonai un "ben maintenant on est prévenu : Il faut pas laisser cette chose nous toucher"
Les autres avaient compris en voyant ma réaction face au choc.
Je me relevai

Il repartit à l'assaut.
Cette foi je l'esquivai, passai sous sa garde et plantai mon épée dans un coup remontant, passant par dessous son menton.
Peau; cavité buccale; palais; cerveau.
Gélatine gluante.
La lame s'enfonça comme dans du beur.
Crac.
Elle ressortit de l'autre côté.

Je lachai ma lame et la bête s'effondra sur moi. Je ne pus que dévier le corps pour qu'il tombe sur le dos, sur le côté, afin qu'il ne m'écrase pas.
Je retirai ma lame dans un horrible bruit de suçion, laissant La gelée rose pâle se répandre par l'ouverture.
Je manquai de dégueuler. José ne manqua pas. Marie non plus.

Nous arrivâment enfin dans la boutique.
Niveau arme à feu elle ne vendait guère plus que des carabines et des fusils de chasse.
Chacun prit une arme, et un maximum de munition dans les sacs.
Il y avait quelques pistolets, ils y passèrent aussi avec leurs chargeurs.
Il faudrait économiser les balles, parce que même si on avait un stock conséquent, ça allait pas le faire si on dilapidait.

Au coin d'un rayon, je tombai sur des gilets pare-balle.
Et si ça arraitait des balles, ça arraitait des griffes.
J'en distribuai aux autres.
Il y avait également des arcs et des carquois. On prit un maximum de flèches et un arc long chacun, adapté à sa morphologie. Chacun testa la force qu'il pouvait déployer pour tendre l'arc et en choisit un en fonction.

Chacun prit un couteau de chasse.
Je me rappelai soudain que les responsables du viet-vo-dao habitaient bethune également.
Nous allament à leur adresse, que j'avais réussi à mémoriser, et nous y trouvâment notre bonheur :
deux katanas, deux épées, deux hallebardes, deux bâtons de bambou, deux sabres dragons -des sortes de cimeterres très larges- et même un tribaton : trois bâtons de 50 cm reliés par une chaine.
On allait pouvoir changer de matos, et celui là était aigisé parfaitement et étudié pour la guerre.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMer 7 Jan - 0:13

Jour 4

Rien de nouveau, mais j’ai un plan qui pourrai nous sauvez tous les trois. La recherche d’arme à feu n’a pas été concluante en revanche on a quand même réussi à choper une arme de poing sur un ancien poulet et récupéré des chargeurs à la gendarmerie. Nous avons également terminé de remplir nos stocks de nourriture, le tout dans deux camions mais pas seulement. En effet, on a effectué une grande razzia en équipement en plus du surplus militaire, au total on a réussi à rassembler de nombreuses armes blanches et armures, le tout donnant un ensemble très hétéroclite. Pour ma part j’ai dégoté une moto, je l’ai également modifiée avec l’aide d’Arthur et de Corentin, le résultat est tout bonnement surprenant….. C’est un véritable monstre de métal. Les camions ont eux aussi eus le droit à quelques modifications.

Dorénavant je ressemble plus à un guerrier post-apocalyptique qu’à un pauvre garçon démunit. Au niveau de la tête je porte par-dessus ma shemagh un casque médiéval le moins encombrant que j‘ai pu trouver, mon torse s’est vu recevoir lui aussi une armure légère. Des épaulières recouvrent mes épaules. En fait, c’est un peu tout mon corps qui a été recouvert de métal, les avant-bras ainsi que les mains, autant la taille que les jambes, pour les pieds en revanche j’ai opté pour des chaussures de sécurité que j’ai renforcé elles-aussi de métal. Mais bien heureusement ces armures ne sont là que pour des occasions précises, quand on ne les porte pas nous sommes habillés d’une veste en cuir et jean. Ah, j’allai oublier, je me suis muni d’une épée à deux mains en plus de mon katana et deux sabres courts à lames droites sont accrochés dans mon dos. Mes deux rescapés ont eux aussi un équipement propre à leurs goût, allant ainsi de l’épée au sabre en passant par les dagues.

Ce quatrième jour est le grand jour du départ. Tout était prêt, Co et Tuthur derrière le volant de chacun des camions et moi sur la selle de la bécane. Un coup de kick et nous voilà partis, laissant la ville morte loin derrière nous. Corentin avait eu l’idée de laisser un message à l’adresse d’éventuels survivants passant par Josselin. Celui-ci fut donc affiché ou encore tagué un peu partout laissant priorité aux murs de la mairie. Nous atteignîmes l’autoroute en peu de temps. Le voyage pouvait dorénavant véritablement commencer. Notre premier objectif était d’atteindre Rennes où nous séjournerons. Là encore nous chercherions armes et survivants.

En temps normal, il ne nous aurait fallu qu’une heure et quart d’après mes souvenirs pour atteindre la cité. Le temps du trajet s’avéra considérablement augmenté par les voitures abandonnées en plein milieu de la route. Parfois même , un mur de véhicules accidentés nous faisait barrage obligeant les camions à faire du forcing et moi à passer derrière eux. Au final, nous mîmes deux heures et demie pour arriver à destination… enfin, pas trop tôt ! Entrée en zone urbaine.. Comme on pouvait s’y attendre c’était mort de chez mort.. Pas un chat… même pas un seul zombie. L’atmosphère était tout bonnement affolante, extrêmement crispée. Je m‘arrêtai pour m’adresser aux conducteurs :

« -  Hey les gars. J’crois qu’finalement on va pas dormir là…
- C’est bizarre, mais pour une fois je suis d’accord avec toi Alex ! me répondit Corentin, je pouvais sentir dans sa voix l’angoisse monter.
- Je le sens pas ce coup là Alex, lança Arthy. Y’a un truc qui cloche.
- Tu veux parler du fait qu’y’ai pas de créatures.. Hm non sans blague.. On trouve l’armurerie la plus importante et on se casse presto d’ici !
- Elle est à une dizaine de rue au nord de notre position d’après le GPS, continua Artur.
- Ok allez-y je vous suis. »

Mon regard se perdit alors dans les épaisseurs de béton, quand soudain, un mouvement attira mon attention. En proie à de probables hallucinations je me frottai les yeux et scrutai minutieusement les alentours. «  Soit tu deviens parano mon gars, soit on doit quitter immédiatement. » Je redémarrai de suite, toujours sujet à une violente sensation me nouant les tripes. Une fois arrivé à auteur des camions nous étions déjà arrivés au bâtiment recherché. Je garai la moto près de l’entrée, ainsi pour un éventuel brusque départ.

« Arthur ouvre. On reste groupés et attentifs, conseillai-je. Trouvez la lumière. »


La porte vitrée s’ouvrit sans faire de bruit, nous progressâmes méthodiquement, quelques râteliers étaient disposés ça et là au centre de la salle, le comptoir se trouvait au fond de la pièce.

« - Corentin la lumière, lui fis-je en désignant la commande à sa gauche. »

Celui-ci s’exécuta… que la lumière soit, et la lumière fut.

« - Raaaah c’est vide !
- Et merde…
- On a vraiment pas de cul.
- Je crois oui, tant pis, nos épées peuvent encore faire la différence, encourageai-je. Quelqu’un peut aller vérifier à l’extérieur ?
- J’y vais, se désigna Arthur.
- Ok, Co. Viens avec moi dans la réserve, ‘devrait en rester. »

Et en effet, on en a finalement trouvé.

« - Bordel, y sont radins les armuriers d’chez nous, j’suis sûr qu’aux USA on aurait d’jà trouvé des M16.
- On va se contenter de ces fusils de chasse, des armes de poing et de ce shotgun.
- Prends le pompe et toute les munitions que tu peux trouver, je m’équipe des pisto. »

Après m’être équipé d’un holster double de buste déniché dans l’armurerie, je m’équipai de deux autres holsters de cuisse. Résultat : ben plutôt inhabituel mais je pense que je vais m’y faire. Comme je l’avais conseillé à Coco, celui-ci prit le shotgun, et deux bandoulières à cartouches. Il finit de se charger du transport des rares caisses de munitions disponibles, quand à moi je pris les cinq fusils à lunettes ou sans pour les ranger à leur tour.

« - Alors Arthur rien en vue ? Demanda Corentin.
- Nan rien j’ai juste crus voir une ombre bouger par là mais rien, répondit-il en montrant l’autre côté du carrefour, derrière quelques voitures calcinées.
- Armez les fusils ! Répliquai-je. Lames prêtes à dégainer. Soyez sur vos gardes, quelque chose approche. »

Les deux visages tournés vers moi à ces paroles laissaient transparaître l’effroyable vérité. Nous étions chassés. Les préparatifs se firent sans confusion chacun gardant son calme. Scrupuleusement, nous surveillions chaque recoin d’obscurité. Le fusil à l’épaule, j’allai enfin pouvoir m’essayer au tir réel. Cependant, la cible qui s’offrit à moi en débouchant de la rue principale fut une véritable surprise.

« - William ?!
- Hin ? questionna Corentin dans mon dos.
- Nom de Dieu…. C’est ce trou du cul de William, je le croyait mort ! »

L’objet de cette nouvelle attention tourna la tête dans notre direction. L’expression de visage qui s’offrit à moi n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais. En effet, quand un vieil ami regarde dans t’as direction les yeux grands ouverts et plein d’effroi comme si il venait de voir le diable en personne, tu te poses des questions.

« Courez ! Hurla-t-il »

Je tournai la tête… ah been ouè.. C’est pas le diable mais c’était l’enfer qui venait de débouler dans la rue trois cents mètres plus loin et ces enculés semblaient être nombreux.

« - J’crois qu’on vient de retrouver les habitants ! s’exclama Corentin d’un rire nerveux.
- Démarrez les camions ! MAINTENANT ! »

Le pire dans tout ça était que les zombies affluaient sans arrêt, une horde avide de chair humaine sans fin et sa proie c’était nous. Le moteur des véhicules rugirent et les engins s’élancèrent alors. Je rattrapai le plus vite possible le fuyard et lui criai de monter avec l’un des chauffeurs et de s’armer pour le combat s'il tenait à son cul. Mais à ce moment, un horizon cauchemardesque se profila devant nous.

«  Et merde… »


Dernière édition par Alexein le Ven 23 Jan - 1:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptySam 10 Jan - 22:16

L'apres-midi nous avait servi à finir de "nettoyer" l'immeuble, appartement par appartement. La barre de fer donnant de meilleurs résultats que l'arc, j'étais finalement allé le remettre avant de finir de désosser le bureau pour en prendre une aussi. Le débat avait été tendu sur quel appart' faire en dernier, et nous avions aretté notre choix sur l'appartement du 5e en face du notre, abritant un prof de maths completement stupide et désagréable.
- Ahah!, ce connard va payer pour toutes les fois ou il a apellé pour tapage nocturne!
La porte finit par ceder dans un grand bruit de bois brisé, et je passais le pas de la porte précautionneusement en faisant attention à ne pas me faire avoir. Ce bestiaux n'étaient pas rapides, mais ils pouvaient être partout, et là résidait le véritable danger. D'apres ce que j'avais vu comme films dans le genre Roméro, la morsure de ces saloperies était contagieuse, il fallait donc l'éviter à tout prix.
J'avançais un peu dans le couloir, et allumais la lumiere, histoire d'éviter le stress. Le prof se tenait à quelques metres devant moi, la peau blafarde, l'oeil torve et la bave aux lèvres, à peine reconnaissable. Mon petit frère voulut passer devant moi, mais je le retins et allais moi-même exploser le cerveau de la chôse, qui gicla allègrement.
- Tu m'explique?
- Rho, juste une vieille histoire fis-je en riant.
Je rentrais dans l'appart après Gaston, et allais dans la cuisine, histoire de boire un coup. Un bruit contre la vitre me fit sursauter, et je découvrit un cadavre collé à la vitre, en train de donner des coups dedans.
-Aaaahhh! Yolène, si tu veux pas te battre, planque toi! Gaston, un coup de main, steuplait, vite! criais-je en direction du reste de l'appart' tout en reculant vers la porte de la cuisine.
Le cadavre ambulant finit par exploser la fenètre et se rua sur moi à une vitesse effrayante. Il allait au moins aussi vite qu'un humain normal qui courrait.
Sous le choc, je reculais et tombais par terre, une demi-seconde avant qu'il ne se jette sur moi. Je parvins à parer ses griffes, aussi longues que des couteaux, avec la barre, mais il était lourd et malgré que je le tenais pour l'instant au dessus de moi, il pesait de plus en plus sur moi et approchait sa bouche pour me mordre sans que je puisse rien faire pour l'en empècher.
Un coup de barre de fer lui explosa violemment l'occiput, et il bava un peu avant de se détendre et de finir par tomber sur le côté.
- Wouhou, p'tain, il était vicieux celui la....
- Il est rentré par ou? Vous avez pas bloqué les entrées, gémit Yolène derriere le cadavre.
- Nan, il est passé par la fenètre. Il a du grimper le long de l'immeuble pour finir par rentrer par la, rétorquais-je en désignant le carreau brisé. On va devoir les bloquer aussi, si on veut pouvoir dormir ce soir....
- On fait quoi du cadavre? On le balance par la fenètre?
- Ouais, c'est le mieux. Je jettais un oeil par la fenetre et constata que pas mal de zombies étaient venus s'ajouter à la masse déja présente.
Yolene fit de même avant d'ajouter que si on voulait survivre, "on ferait mieux de dégager d'içi vite fait avant de se faire croquer un bout de fesse". Elle me regarda rapidement avant de tourner son regard vers Gaston, en train de trainer le cadavre vers la fenètre.
Je lui filait un coup de main et le corps chuta de cinq étages pour finir dans la masse en train de gratter les plaques de bois au pied de l'immeuble. Quelque chose craqua dans le tas, et je préferais l'ignorer pour retourner dans l'immeuble chercher des plaques à clouer sur les fenètres. Je pris une heure environs à faire l'appart, et réalisais ensuite que je ferais mieux de bloquer les portes de tous les appartements si ils leur venait l'idée - improbable, vu leur intelligence, mais possible tout de même - de rentrer par d'autres fenètres pour entrer dans l'immeuble. La tâche nous prit le restant de la soirée, et vers 20 heures, en regardant machinalement par la fenètre, je constatai que certains zombies, les premiers arrivés, donc collés contre la porte, semblaient s'en écarter pour repartir en sens inverse. J'observais ce phénomène et en fit part aux deux autres, avant de desesperer encore un bon coup en voyant qu'en allumant la lumière, ces derniers revenaient vers la porte de plus belle.
- A la limite, fit remarquer Yolène, si on allume pas et qu'on ne fait pas trop de bruit pendant plusieurs jours, il y en a peut-être plein qui vont partir, non? A ce moment la, on sort et on se taille!
- Pas mal comme idée, ouais. Mais en attendant, moi, je vais dormir. On fait des tours de garde ou pas?
- Ouais, ca me dérangerait de me faire machonner pendant mon sommeil. On divise la nuit en trois, qui prends le premier?
- Allez vous pieuter, les gars, je prends, rencherit Yolène.
- Okay, bonne nuit...fis-je doucement en m'éloignant vers ma chambre. J'étais las, fatigué, completement claqué. Surement d'avoir été sur les nerfs non-stop pendant tout le jour avait-il fini par me rattrapper.
La veille, je n'avais presque jamais frappé quelqun, et certainement pas à la barre de fer. De la à tuer, en plus.....comme quoi une apocalypse de zombie changait quand même les habitudes. Sur ces reflexions embrummées, j'allais me coucher sans plus attendre, après tout demain était un autre jour....
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyJeu 22 Jan - 19:21

Je descendais précipitamment les escaliers à la suite de Romane. Je faillis me viander plusieurs fois à cause de mon entorse. En arrivant sur le palier je vis Quentin et Clément qui montait de rez-de-chaussée.
-J'crois qu'on va avoir des ennuis.
-Oui t'as raison. Clem va en bas et tente de barricader l'entrée avec ce que tu peux. Je me tournais vers Romane, rassemble tous ce qu'y pourrait servir d'arme, elle hocha la tête et partis fouiller les pièces alentours. Quentin conduit moi à l'armurerie.
Je récupérais mon pied de biche et suivait Quentin. Nous arrivâmes devant une porte en fer. Je tentais de l'ouvrir mais elle était fermée à clé. Je me servais du pied de biche pour l'ouvrir. Fenech m'aida et on réussit à briser la serrure. La porte s'ouvrit doucement, pivotant sur ses gonds sans le moindre bruit. En fouillant dans l'armurerie on réussit à trouver 2 gun, des Smith and Wessons à barillet plus quelques boite de cartouches. On ramenât le tout dans le hall du commissariat. Romane n'avait trouvé que des barres de fer. Elle les avait posées sur une table placée au centre du hall. Clem avait barricadé l'entrée à l'aide de bureau et de casiers. Le contenu des casiers trainait sur le sol. Alors que nous pausions nos trouvailles sur la table les cadavres ambulants commencèrent à frapper sur les vitres des portes.

-C'est tout ce que vous avez trouvé comme armes ? S’étonna Clement en voyant le résultat de notre recherche.
-On a pris que ce qu'on voyait tout de suite on a pas vraiment fouillé.
Il hocha la tête et pris une barre de fer qui trainait par là, Romane et Quentin prirent les guns et moi je me retrouvais avec mon arc et une bonne vingtaine de flèche.
-Je pourrais rien touché d'ici je vais au premier. Romane vient avec moi vaut mieux pas rester seul je pense.
-Les vifs pourront pas rentrer ici les fenêtres ont des barreaux, me rassura Quentin.
-On est jamais trop prudent, lui-rétorquais-je.
Alors que je brisais la grande vitre du premier étage des coups de feu se firent entendre. Les zombies étaient rentrés.

Je me mis près de la vitre et commençais à tirer dans la masse. Alors que je tirais mon regard fut attiré par un gros zombie se déplaçant dans la masse compacte des plus petits. Je commençais a tirer sur lui mais mes flèches ne lui faisait rien.
-Chier il résiste.
-On va faire quoi, s'il passe on est morts.
-Ouais je sais, mais je crois avoir une idée.
Je descendais au rez-de-chaussée.
-Clem y a un gros zombie qui se rapproche, si on veut le buter faut qu’il rentre.
-Quoi faut qu’il rentre mais t’es con ou quoi !?
-Oh fais confiance laisse le s’approcher et replis toi. On va se replier vers le garage et fuir par là tout en laissant des pièges sur le chemin donc faudra se magner le cul et pas trainer compris ?
-Quoi fuir face a ses zombies de merde, s’écria Quentin.
-Oui ils sont nombreux, très nombreux, trop nombreux bref on est foutus si on reste. Et puis si on se replie vers le garage on pourra sortir par l’arrière du bâtiment tout en laissant quelque piège sur notre chemin.

Ils hochèrent la tête pas complètement convaincue mais comprenant l’utilité de fuir. Je remontais en haut et demandais à Romane de descendre. Une fois qu’elle fut en bas je lui expliquais rapidement mon plan.
-T’es sur que sa va marcher ?
-Avec de la chance on peut s’en sortir. On larguera le peu de barbelés trouvé dans un couloir étroit si possible.
-Le gros arrive !
-Ok allez les mecs on se magne. Courez comme si vous aviez l’enfer aux fesses.

On se mit à courir dans les couloirs menant au garage. Derrière nous j’entendais le géant hurler de colère en défonçant la barricade. Au bon d’un moment nous atteignîmes un couloir étroit débouchant sur un escalier qui donnait sur le garage. Je courus dans le garage récupérais du barbelé entasser près de la porte et le mettais dans le couloir. Clement m’aida à faire une sorte de mur. Une fois el travail accomplis je vis les zombis arriver, ils étaient à l’autre bout du couloir. Nous nous remîmes à courir en direction de la sortie. Une fois la porte du garage ouverte et franchie nous débouchâmes dans la rue mais bizarrement il n’y avait aucun zombie.
-On va ou ? demanda Quentin
-Hum je dirais le collège non ?
Ils approuvèrent en silence. Après quelque seconde de pause nous reprîmes notre course effrénée.

Alors que nous courions sur la route, nous entendîmes un bruit de moteur. Etonnés, nous nous arrêtâmes sur le bord de la route. Quelques seconde après un bus déboulait dans la rue. Nous lui fîmes de grands signes pour qu’il s’arrête. Il s’arrêta à quelque pas de nous et deux personnes en descendirent, un gars et une fille. Ils s’approchèrent, de nous, méfiants. Dès qu’ils furent assez proches je les reconnus. Il s’agissait de Victor, un ami, et d’une amie de Quentin qui s’appelait Laura, je crois. En voyant que nous n’étions pas contaminés ils se détendirent et nous accompagnèrent jusque dans le bus. Une fois dedans le bus partit vers un endroit plus sur.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyMer 18 Fév - 1:53

Je me réveillais au son d'un "mgnnn, encooore Cinq mignutes, steuplait...." avant de réaliser que Yolene me secouait comme une poupée de chiffon en me disant de me réveiller.
Je fus presque instantannément sur mes pieds, on avait tous le sommeil léger, je crois...
- Mais bordel, il se passe quoi ?!
- Il y a presque plus de zombies, en bas! 'Faut en profiter!
- Mgné il est cinq heures du mat'! lui rétorquais-je, comme un argument indiscutable.
- Mais ils vont peut-etre revenir!
- Bon, okay, mais fait moins de bruit ou ils vont vraiment revenir.
Je me faufilais dans la chambre de mon frêre et grimpait doucement l'échelle avant de le secouer de plus en plus fort. Il se réveillat en sursaut avant de se cogner la tête.
- Pt'ain de m...
Je lui plaquais une main sur la bouche avant qu'il ne puisse alerter tous les zombies du voisinnage, et lui expliquait la situation.
- Pfff, vous etes relous....fut le seul commentaire que je parvins à obtenir.

Je cherchais mon sac de randonnée, et y fourrait toute la bouffe qu'on avait encore, soit dit pas grand chose. Quelques bouteilles d'eau suivirent le même chemin, et je calais le tout avec mon manteau long et quelques fringues. Je pris également des vetements pour Yolene, qui n'avait rien à part son jean et son pull. La bouffe en conserve pesait vraiment lourd.
Je pris également un duvet, puis deux, les nuits sont fraiches en Normandie. Le sac était blindé, mais j'y glissait quand même ma barre de fer, à portée de main avec les flèches.
Gaston apparut également, avec un sac bien moins lourd que le mien et je dut le convaincre de répartir un peu les charges.
- Allez, go....
La descente de l'escalier se fit sans problemes, et nous fimes le moins de bruit possible en enlevant les panneaux de bois qui bloquaient la porte. Le chene massif avait été lacéré et par endroits avait aparemment pris de serieux coups. Mais il avait tenu.
- Et on fait comment, pour se barrer, au fait? Avec nos petites jambes? souleva judicieusement Yolene.
- Bon, on fouille les apparts', un étage chacun, et on cherche des clefs.
Je partis un étage plus haut, et finis par trouver un trousseau accroché au mur. Je le pris et redescendis rapidement pour retrouver les autres en train de comparer leurs trouvailles.
Le choix était entre une petite Clio, un Espace et pour moi une Mercedes.
- Heu, je serait plutôt pour l'espace, au cas ou...et puis il est plus gros.
- J'sais pas, la Clio est mignonne... contra Yolene.
- Et la Mercedes a la classe, fit Gaston, on a du bol que le proprio soit pas parti bosser le jour ou ca a zombifié...
Je jettais un oeil aux trois véhicules, et avisait soudain une grosse bande de zombies qui commençaient à venir dans notre direction.
- Ramenez vous, on a plus le temps de discuter! On prends l'Espace!
Le temps de balancer les sacs dans le coffre, et nous nous entassions derriere.
- Personne sait conduire?
....
- Bon, je prends! dis-je en me ruant sur le siège du conducteur.
Je démarrais sans trop de peine, et dut faire un effort pour me souvenir des pédales. J'embrayais et appuyais un peu. Le moteur ronfla, mais sans autre effet notable.
- Le frein à main, boulet! Grouille, ils arrivent vocifera Yolène tout en regardant les zombies approcher.
Je débloquais le frein à main et le véhicule bondit en avant, nous plaquant tous sur nos sieges.
Je parvins à piler un metre ou deux avant le mur d'en face.
En appuyant plus modérément sur le champignon, je fis une sortie hésitante du parking, et m'engageais sur la route menant vers la sortie de caen.
Il y avait pas mal de voitures sur la route, mais on pouvait s'en sortir vu que pas mal d'entres elles avaient quitté la chaussée pour aller s'encastrer dans les maisons avoisinantes.
Je dus à plusieurs reprise accelerer un peu pour écraser quelques zombies, ce qui cabossa le capot, et je décidait de m'en abstenir le plus possible. De plus, certains zombies se relevaient apres ce traitement drastique, certes avec quelques membres en moins, mais toujours morts-vivants.
La masse de zombies qui nous suivait finit tout de même par retourner en ville, et nous nous enfonçames dans la campagne. Au bout de quelques minutes, je m'arrettais et réalisait que dans la frénésie du départ, on avait pas pris la peine de définir un objectif.
- Au fait, on va ou?
- Ah, ouais, bonne question remarqua Gaston. Pourquoi t'y a pas pensé plus tôt?
- J'sais pas, à cause d'une chiée de morts qui nous couraient apres, peut-etre?
- Courir est un bien grand mot. Trainasser serait plus juste.
Fidèle à son habituelle discretion, Yolene ne dit pas un mot, nous laissant nous engeuler un bon coup, avant de finir par ajouter qu'il y avait une caserne de militaires à Bretteville.
Le duel verbal se suspendit un instant, le temps de chercher une carte. Il reprit de plus belle pour savoir ou on était, avant de dériver sur comment y aller.
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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyJeu 19 Fév - 14:03

Le bus se mit en branle alors que les zombies sautaient dessus. Les vitres mirent peu de temps à virer au rouge alors que Maxime geula :
"Fonce"
Victor appuya sur le champignon du plus fort qu'il put si bien que l'on fusse tous projetés à l'arrière du bus. Les zombis continuaient de nous courser mais abandonnèrent rapidement la poursuite. Victor fit ralentir le bus et demanda si ça allait bien derrière, tout le monde se releva mais Romane retomba au sol.
"Ca devrait aller , fit Grégoire en examinant la blessure, elle s'est tordue la cheville"
Il extirpa un bandage de son sac ainsi qu'une pomade et une épingle à nourrice, il lui fit un pansement et lui exigea qu'elle reste au sol, la jambe droite tendue . Victor fit zigzaguer le bus à travers les voitures en feu et les cadavres qui jonchaient le sol maculé de sang.

Une voix lointaine nous parvint d'à travers les vitres brisées, une personne qui ne semblait pas être contaminée courait alors que les zombies le pourchassaient. Il cria une nouvelle fois et je reconnus cette voix que j'aurais put reconnaître parmis 100 : Axel, la personne la plus chiante qui soit mais maintenant, on aura besoin de tout le monde pour la survie de l'humain.
On descendit, Max manqua de se crouter, ormis Romane et Laura qui s'occupait d'elle. Max récupera le pistolet de Romane et Clément s'était vu préter celui de Laura qui semblait différent des notres.
Je laissa échapper un "waow" lorsque je vis l'armement de mes amis totor et greg, l'un portait un joli fusil de chasse et l'autre une carabine tout aussi impressionante.
On regardait avec attention la scène, un rapide qu'on avait pas repéré sauta sur Axel depuis une maison, le faisant tomber, il se débattit mais le monstre était plus fort, il commença à lui bouffer joyeusement les tripes et pour qu'Axel cesse de gemir il lui donna un coup de ses griffes de 20 cm en pleine tête, lui arrachant la moitié du visage.
Greg arma son fusil sur l'épaule et ajusta son tir, la bête se tenait à environ 40 mètres et les autres zombis à une soixantaine, le rapide releva la tête et la balle partit, elle rentra dans le crâne du monstre et le lui fit exploser comme un fruit mûr. Son corps décapité retomba sur sa victime, les zombis commençèrent à marcher vers nous.
-Vite remontons dans le bus et barrons-nous, cria Max.
-Non on peut pas, l'interrompit Victor, si j'ai arreté le bus c'est parce que je pouvais plus avancer sinon je peut te dire que j'aurai laissé Axel crever comme une merde et puis cesse de donner des ordres comme si t'était le chef, ça m'énerve.
-Totalement d'accord, déclara Clément, la rage lui faisant briller les yeux.

Nous nous retournâmes vers la marée de zombis et je me dis que cette fois-ci il nous faudrait plus qu'une bonne idée pour en réchapper...
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Nemesis

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MessageSujet: Re: Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP)   Les zonzons, les zonzons, encore les zonzons.... (partie RP) EmptyJeu 26 Fév - 23:07

-On bat en retraire !
-Où ça ? Cria désespérément Corentin.

C’est vrai, nous étions cernés, chaque côté de la rue étant bouché par une marée de cadavres ambulants. Avec résignation j’acceptai l’idée que notre seul échappatoire serait de fuir dans les bâtiments annexes. Là, gênés par leur nombre, les zombies crouleraient sous nos coups, ou bien nous mourront en essayant. Désormais chaque seconde comptai, je fis comprendre à Arthur et à Corentin de garer tant bien que mal les camions afin de bloquer l’accès à une structure servant anciennement de bureaux pour une quelconque entreprise.

Hâtivement et nerveusement je commençais à décharger une caisse d’arme, l’acier des lames s’entrechoquait, venant s’ajouter à la terrible mélodie de mort planant tranquillement vers nous. Mes compagnons arrivèrent pour m’aider, tous savaient qu’il fallait tenir ici et essayer de trouver une porte de sortie à cet enfer. Deux caisses d’armes ainsi que deux autres contenant un peu de nourriture vinrent décorer le lieu dont j’avais de plus en plus l’impression qu’il serait plutôt notre dernier carré. Avais-je fais le bon choix ? Si non, j’aurais la mort de trois amis sur la conscience.

- Et maintenant on fait quoi Alex ? demanda William.
- Mais j’en sais rien bordel ! Démerdez-vous un peu ! C’est pas moi le héros de ce putain de film d’horreur ! C’est pas moi qui va tous vous sauvez non plus bordel !!

Je m’écroulai, à genou, sous la pression accumulée, William avait le regard dans le vide, absent.

-Bon, commença Arthur, Corentin essaye de renverser ces étagères et aide-moi à les coller contre ces baies vitrées ! Alex et Willi bougez-vous le cul aussi, pareil, vous amenez les bureaux pour caller les meubles. Les camions vont faire barrage un temps mais après ces vitres sont un vrai point faible.
-Bonne idée ! lançai-je.

Le plan d’Arthur fut donc appliqué à la lettre. Mais déjà on entendait le grattement des griffes sur la taule et les beuglements tant redoutés. Nous nous activâmes et en quelques temps, la façade fut complètement barricadée par tous les meubles et objets disponibles au rez-de-chaussée. Essoufflés et en proies à la terreur nous nous reposâmes sur les marches du grand escalier trônant au centre de la salle.

-Tenez les gars, fis-je en tendant une hallebarde. J’ai tout ce qu’il vous faut pour les pourrir.
-Espérons ne pas avoir à s’en servir dans l’immédiat.
-Il y a un temps pour tout Corentin, comme de celui où la barricade cédera par exemple.
-Ou que nous finissions dévorés, nos corps démembrés, gisant dans un bain de sang, un rictus de terreur à jamais figé sur notre faciès, rétorqua William.
-Aussi…

Que faut-il pour se rendre compte que notre vie n’a été qu’une véritable suite d’erreurs. Que l’on aurait dû profiter de chaque instant offert, de celui où on aurait dû démolir le portrait au gars le méritant, de celui où on aurait dû dire « je t’aime » à la fille qui nous faisait rêver. Une fin du monde, sans autre option que la perte de tout espoir de survie. Mais je n’étais pas né pour rien, non… Si devais mourir aujourd’hui ou ce soir, ce serait en sauvant la peau de ces trous-du’c. de se barrer loin d’ici.

Alors que je gisais hagard sur les marches, une idée me vint. Cette solution était probablement la seule possibilité effective de survie, mais encore fallait-il pouvoir éviter la horde. Je me dirigeais alors vers une des caisses et en sortis quelques bouts de ferrailles.

-Quelqu’un peut m’aider ?

La suite est simple, ils m’aidèrent à fixer les derniers morceaux de l’armure qu’il restait comme le plastron et les épaulières. En revanche, je gardais pour moi le véritable plan et ne leur révélai qu’une autre version.

-Que comptes-tu faire maintenant ? demanda Arthur.
-Vous allez passez par les toits puis une fois assez loin vous vous infiltrerez dans un bâtiment pour pouvoir vous échappez sans soucis. Il vous suffira d’attendre quelques temps cachés pour finalement récupérer les véhicules.
-Et toi ? Car je suppose que t’as pas revêtu ça pour faire le carnaval…
-Mon rôle là-dedans est de ralentir ces créatures pour vous laissez suffisamment de temps. Vous n’aurez qu’à nettoyer la voie et me préparer des checkpoint pour que je puisse vous rejoindre.
-Genre armes et nourriture ?
-Oui
-Mouais, ça me semble réalisable, plaça William.
-Alors commencez maintenant, ne perdons pas de temps, il est si précieux…
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